Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (EMIM)

Information détaillée pour octobre 2017

Statut :

Active

Fréquence :

Mensuelle

Numéro d'enregistrement :

2101

L'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (EMIM) produit des séries statistiques sur l'activité de l'industrie manufacturière -- ventes de biens fabriqués, stocks, commandes en carnet et nouvelles commandes.

Date de la parution - 15 décembre 2017

Aperçu

L'EMIM présente la valeur (en dollars courants canadiens) des ventes de biens fabriqués, des stocks et des commandes. Lors de la diffusion des données du 17 mars 2017, l'EMIM a publié la valeur réelle (déflation par les prix) des ventes de biens fabriqués des principales industries de la fabrication. Les niveaux selon les industries sont maintenant disponibles dans le tableau CANSIM 377-0009.

Les données de l'EMIM servent d'indicateurs de la situation économique des industries manufacturières, au calcul du produit intérieur brut du Canada, de composantes de l'indicateur composite de Statistique Canada, aux études macroéconomiques et microéconomiques et aux modèles économétriques (pour déterminer la part du marché, la disponibilité apparente à l'échelle nationale, etc.).
Les données de cette enquête servent aux secteurs public et privé, ce qui comprend les ministères des Finances des gouvernements fédéraux et provinciaux, la Banque du Canada, Industrie Canada, le Système de comptabilité nationale, le monde de la fabrication, les experts-conseils et les organismes de recherche au Canada, aux États-Unis et à l'étranger de même que la presse d'affaires.

Période de référence : mois

Sujets

  • Fabrication
  • Machines, produits informatiques et électroniques

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible comprend tous les établissements statistiques figurant au Registre des entreprises qui sont classés dans le secteur manufacturier, selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) de 2012.

Élaboration de l'instrument

Ce type de méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

La collecte de base, la saisie des données, le traitement préliminaire et le suivi aux non-répondants sont principalement faits par le personnel de Statistique Canada des bureaux régionaux. Des compagnies sélectionnées sont contactées soit par courrier ou par téléphone, ce qu'elles préfèrent. La saisie des données et le traitement préliminaire sont faits simultanément afin d'assurer la validité des données. Les compagnies dont on a reçu aucune réponse ou que leurs données contiennent des erreurs sont traitées immédiatement.

Utilisation de données administratives :

La gestion du fardeau de réponse est un défi constant pour Statistique Canada. Afin de tenter de réduire le fardeau de réponse, particulièrement auprès des petites entreprises, SC a étudié différentes options de rechange à la réalisation d'enquêtes. Les fichiers de données administratives sont une grande source de données relatives aux entreprises et SC travaille actuellement à l'exploitation du plein potentiel de cette riche source de données. De ce fait, depuis le mois de référence d'août 2004, l'EMIM a réduit le nombre d'établissements simples de l'échantillon qui sont interviewés directement; quelques 2 500 unités (représentant plus de 20 % de l'échantillon de l'EMIM) ne recevront pas de questionnaire. On tire plutôt les données sur les expéditions de ces établissements des dossiers de la taxe sur les produits et services (TPS) au moyen d'un modèle statistique. Le modèle rend compte de la différence entre les expéditions et les ventes (déclarées aux fins de la TPS) en plus du délai entre la période de référence de l'enquête et la période de référence du dossier de TPS.

Les estimations des stocks et des commandes en carnet des établissements dont les données sur les ventes de biens fabriqués sont basées sur la TPS sont obtenues au moyen du système d'imputation de l'EMIM. Le système d'imputation applique, aux valeurs des mois précédents, les variations mensuelles et annuelles des entreprises répondantes semblables.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

De multiples contrôles sont intégrés à l'application de saisie de données afin de comparer les données inscrites à des valeurs inhabituelles et de détecter des incohérences logiques. Lorsqu'une réponse est rejetée à la vérification, l'intervieweur est invité à corriger l'information (avec l'aide du répondant, au besoin). L'intervieweur a la possibilité d'outrepasser la plupart des rejets à la vérification lorsqu'il n'est pas possible de résoudre l'incohérence apparente.

Les données de l'enquête et les données modélisées basées sur la TPS sont également assujetties à une série complète d'étapes de traitement qui vérifient de façon approfondie chacun des enregistrements reçus. Les données font ensuite l'objet d'une vérification plus approfondie, selon le groupe d'industrie et la région géographique, afin de détecter les unités qui s'écartent de la gamme de réponses prévues, soit par une forte variation d'un mois à l'autre, soit par une grande divergence au regard des autres entreprises. Les données qui ne passent pas la vérification font l'objet d'une inspection manuelle et, si nécessaire, de corrections.

Imputation

Il faut procéder à des imputations pour chaque caractéristique de l'échantillon constant pour lequel aucune déclaration n'a été reçue. Les stocks et les commandes en carnet sont également imputés pour tous les dossiers dont les données sur les ventes de biens fabriqués sont dérivées de dossiers de TPS. On les calcule automatiquement, sous réserve de certaines contraintes, en appliquant aux valeurs des mois précédents les variations mensuelles et annuelles des entreprises répondantes semblables.

Estimation

Les estimations sont fournies en fonction des réponses d'un échantillon d'établissements manufacturiers associées aux données administratives relatives à une partie des plus petits établissements. L'échantillonnage de l'enquête comprend la couverture totale des établissements manufacturiers importants de chaque industrie-province, ainsi que la couverture partielle des petites et moyennes entreprises. On répartit au prorata les rapports combinés des sociétés à unités multiples parmi leurs établissements, et les ajustements faits pour tenir compte de la facturation provisoire traduisent les recettes reçues pour les travaux effectués dans le cadre des contrats importants. Environ 2 500 des petites et moyennes entreprises sondées ne reçoivent pas de questionnaire. Les données relatives à leurs ventes de biens fabriqués sont obtenues à partir des recettes reçues indiquées dans les fichiers de la TPS. La partie qui n'est pas représentée dans l'échantillon (la partie à tirage nul) comporte les établissements en-dessous du seuil spécifié dans chaque province et industrie. Les sous-totaux relatifs à cette partie sont également déduits en fonction de leurs recettes.

On estime les valeurs des ventes de biens fabriqués, des stocks et des commandes en carnet en pondérant les réponses, les valeurs dérivées des fichiers de la TPS et les imputations par le nombre d'établissements que chacune représente. Les estimations pondérées sont ensuite ajoutées à la partie à tirage nul. Les estimations des ventes de biens fabriqués sont produites par province, mais aucun détail géographique n'est établi pour les stocks et les commandes, car nombre d'entreprises ne peuvent pas déclarer la valeur comptable de ces articles mensuellement.

Les séries sur les nouvelles commandes par industrie proviennent de l'addition de la variation des commandes non remplies au cours d'une période de ventes de biens fabriqués au cours de cette période.

Évaluation de la qualité

Les séries finales de données sont soumises à des analyses rigoureuses qui incluent la comparaison avec les séries historiques et les comparaisons avec d'autres sources de données afin de faire ressortir les changements économiques de l'heure. L'information disponible des médias, d'autres organisations gouvernementales et des économistes chevronnés est aussi utilisée dans le processus de validation.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité comprend la détection d'une divulgation directe possible, laquelle se produit lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou lorsque la cellule est dominée par quelques entreprises.

Révisions et désaisonnalisation

Les estimations provisoires mensuelles sont fournies pour le mois de référence et les estimations révisées basées sur les réponses tardives pour les trois mois précédents.

Jusqu'en 2003 (inclusivement), l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (EMIM) était étalonnée en fonction de l'Enquête annuelle sur les manufactures et l'exploitation forestière (EAMEF). L'étalonnage consistait en l'examen régulier des estimations de l'EMIM dans le cadre des données annuelles fournies par l'EAMEF. L'étalonnage réalignait le niveau annualisé de l'EMIM en fonction des dernières données annuelles vérifiées fournies par l'EAMEF.

En 2006-2007, Statistique Canada a mené une enquête importante pour déterminer s'il était judicieux de conserver le processus d'étalonnage. Les résultats ont indiqué que l'étalonnage des estimations de l'EMIM en fonction de l'EAMEF devrait cesser. Grâce au renouvellement de l'échantillon de l'EMIM en 2007, on a déterminé que l'étalonnage ne serait plus nécessaire (rétroactif à l'année 2004) puisque l'EMIM représentait depuis précisément 100 % de l'univers de l'échantillon. Le rapprochement entre les données de l'EMIM et l'EAMEF sera maintenu afin de résoudre d'éventuelles anomalies.

La pratique normale veut qu'au bout de quelques années l'échantillon soit renouvelé afin de garantir que la base de sondage est à jour sur le plan des naissances, des décès et des autres changements relatifs à la population. L'échantillon renouvelé est lié au niveau détaillé pour empêcher les ruptures de données et pour s'assurer de la continuité de la série chronologique. Il est conçu de façon à mieux représenter l'industrie manufacturière aux échelles nationale et provinciale.

Afin de favoriser l'interprétation exacte de l'évolution fondamentale d'un phénomène économique et de produire une meilleure prévision, Statistique Canada rajuste les séries chronologiques au moyen de la méthode de désaisonnalisation X-12-ARMMI de façon à minimiser l'incidence des variations saisonnières sur les séries. La pondération des jours ouvrables et l'analyse des tendances, des niveaux et des moyennes mobiles ont été mises à jour et révisées chaque année. Ceci garantit que les données reflètent avec exactitude l'évolution récente de l'industrie manufacturière.

Exactitude des données

Bien que des efforts considérables aient été déployés pour que toutes les opérations de collecte et de traitement obéissent à des normes élevées, les estimations obtenues sont inévitablement entachées, jusqu'à un certain point, d'erreurs non dues à l'échantillonnage. Ces erreurs ne sont pas liées à l'échantillonnage et peuvent survenir pour différentes raisons. La non-réponse, par exemple, est une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage. La couverture de la population, les écarts dans l'interprétation des questions ainsi que et les erreurs de consignation, de codage et de traitement des données représentent d'autres exemples d'erreurs non liées à l'échantillonnage.

Les erreurs non liées à l'échantillonnage sont contrôlées par la conception minutieuse du questionnaire, par l'utilisation d'un nombre minime de concepts simples et par des vérifications de la cohérence. Des mesures telles que les taux de réponse sont utilisées comme indicateurs de l'étendue potentielle des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Le taux moyen pondéré de réponse de l'EMIM en ce qui concerne les données recueillies sur les ventes de biens fabriqués est entre 94 % et 98 %. Le tableau 2 du document « Concepts, définitions et qualité des données » indique les taux pondérés de réponse, de vérification et d'imputation pour les données recueillies ainsi que pour les données basées sur la TPS des cinq éléments suivants : ventes de biens fabriqués, stocks de matières premières et composantes, stocks de biens/travaux en cours de fabrication, stocks de produits finis fabriqués et commandes en carnet.

L'erreur type (ou l'écart type) de l'estimation peut servir à mesurer l'erreur d'échantillonnage. Le coefficient de variation (CV) représente l'erreur type estimée de l'estimation de l'enquête. Les estimations comprenant un CV de moindre importance sont plus fiables que les estimations dont le CV est plus élevé. Le tableau 1 du document « Concepts, définitions et qualité des données » indique les CV nationaux des cinq éléments suivants: ventes de biens fabriqués, stocks de matières premières et composantes, stocks de biens/travaux en cours de fabrication, stocks de produits finis fabriqués et commandes en carnet.

Documentation

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