Enquête sur la santé dans les Forces armées canadiennes (ESFAC)

Information détaillée pour 2019

Statut :

Active

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

5259

Le but de cette enquête est d'obtenir un aperçu de l'état de santé actuel des membres des Forces armées canadiennes (FAC).

Date de la parution - 4 décembre 2019

Aperçu

Les renseignements de cette enquête serviront à :
- recueillir des renseignements pour orienter l'élaboration et l'évaluation de politiques et de programmes pour maintenir des forces en santé et prêtes à être déployées;
- évaluer l'état de santé des membres des FAC-MDN;
- identifier les interventions à prioriser en vue de maintenir des forces en santé et prêtes à être déployées.

Période de référence : La plupart des questions portent sur la période de 12 mois précédente

Période de collecte : De janvier 2019 à juin 2019

Sujets

  • Maladies et état de santé
  • Mode de vie et conditions sociales
  • Santé
  • Services de soins de santé

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible de l'enquête est composée de membres en service actif du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes (MDN-FAC) faisant partie de la Force régulière et de la Force réserve de classes A, B et C. Les Rangers canadiens, les membres de la Réserve supplémentaire et les cadets sont exclus.

Élaboration de l'instrument

Des représentants de la Protection de la santé de la Force (DPSF) du ministère de la Défense nationale (MDN) ont travaillé en collaboration avec Statistique Canada pour élaborer le contenu de l'enquête. Une grande partie du contenu est fondée sur le contenu du Sondage sur la santé et le style de vie (SSSV), auparavant menée par le MDN. Du contenu de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) a aussi été intégré.

Le questionnaire a fait l'objet d'essais qualitatifs pour veiller à ce que les répondants à l'enquête comprennent les questions et pour cerner les points à améliorer. Des interviews cognitives ont été menées auprès de participants faisant partie de la population cible de l'enquête recrutés pour les essais à Kingston, à Victoria et à Montréal. Le processus a été mené par le Centre de ressources en conception de questionnaires de Statistique Canada.

Une fois les essais terminés, le contenu de l'enquête a été mis au point de concert avec les commanditaires de l'enquête. Par la suite, une application de questionnaire électronique a été créée, et le contenu a été programmé dans une application intégrée de questionnaire électronique.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Un échantillon aléatoire stratifié est sélectionné parmi les membres en service actif du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes (MDN-FAC) faisant partie de la Force régulière et de la Force de réserve de classes A, B et C.

Unité d'échantillonnage:
Les unités d'échantillonnage sont composées des membres de la Force régulière et de la Force de réserve.

Méthode de stratification:
Dans la Force régulière, les strates de population sont établies selon la base, le groupe d'âge et le sexe. Pour être considérée comme une strate, une base doit respecter le seuil minimal en étant composée de 400 membres. Dans la Force de réserve, les strates de population sont établies selon la région provinciale, le groupe d'âge et le sexe.

Échantillonnage et sous-échantillonnage:
Le nombre de répondants inclus dans l'échantillon est de 33 000 membres en service actif de la Force régulière et de 4 000 membres de la Force de réserve de classes A, B et C. La moitié des répondants fait partie de la première vague et l'autre moitié, de la deuxième vague. Les Rangers canadiens, les membres de la Réserve supplémentaire et les cadets sont exclus de la population.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2019-01-21 à 2019-06-30

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données ont été recueillies en utilisant un questionnaire électronique (QE). L'application du QE comprenait un ensemble normalisé de codes de réponse permettant d'indiquer tous les résultats possibles, ainsi que des contrôles non impératifs visant à veiller à la cohérence des réponses de certaines questions. L'application du QE a été mise à l'essai avant son utilisation pour s'assurer que les réponses non valides aux questions soient détectées et que tous les enchaînements de questions produisent les résultats voulus. Ces mesures ont permis de restreindre la quantité de données à « épurer » à la fin du processus de collecte.

Afin de présenter l'organisme, le nom et l'objet du sondage, la collaboration avec les Forces armées canadiennes et la façon dont les résultats du sondage seraient utilisés, l'application électronique commençait par une page de présentation. Les personnes sélectionnées ont été informées que leur participation au sondage était volontaire et que les renseignements fournis resteraient strictement confidentiels. Les répondants ont aussi été informés qu'afin d'améliorer la qualité des données tirées de cette enquête et de réduire le fardeau de réponse, Statistique Canada pourrait combiner les renseignements avec ceux provenant d'autres enquêtes ou sources de données administratives.

Avant le début de la période de collecte, Statistique Canada a envoyé une lettre de présentation à chaque personne sélectionnée ayant une adresse postale valide par Postes Canada ainsi qu'un courriel d'invitation à chaque personne sélectionnée ayant une adresse courriel professionnelle valide. Des rappels ont été envoyés par courrier et par courriel à plusieurs occasions durant la période de collecte.

Les réponses aux questions du sondage ont été saisies directement par le réseau sécurisé au moment où les répondants ont soumis leur questionnaire. Les questionnaires électroniques ont été considérés comme un format davantage adapté au contenu de nature sensible, et pourraient aussi réduire les erreurs de transcription et les délais associés à la transmission des données. Les données des réponses ont ensuite été cryptées pour en préserver le caractère confidentiel, puis transférées par réseau sécurisé en vue d'un traitement plus approfondi.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La vérification a en partie été effectuée directement au moment de la collecte. Lorsque les renseignements saisis se trouvaient à l'extérieur des limites (trop faibles ou trop élevés) des valeurs attendues, ou qu'ils entraient en contradiction avec des renseignements entrés auparavant, le répondant voyait apparaître sur le questionnaire électronique des messages lui demandant de modifier les renseignements. Cependant, pour certaines questions, les répondants avaient la possibilité de passer outre aux vérifications et de sauter des questions s'ils ne connaissaient pas la réponse ou s'ils refusaient de répondre. Par conséquent, les données recueillies sont soumises à d'autres processus de vérification lorsqu'elles sont reçues au bureau central.

La vérification en cours de traitement a d'abord consisté à repérer et à éliminer les doublons potentiels et à repérer les enregistrements de non-réponse et les enregistrements hors champ. Ensuite, la cohérence a été assurée en modifiant les données au niveau des variables individuelles. Cependant, ce ne sont pas nécessairement toutes les sections où des incohérences pouvaient se produire qui ont été corrigées au moyen de vérifications. Les éléments du résultat de l'enquête qui devaient être conservés dans le fichier-maître de l'enquête ont été déterminés. Par la suite, les caractères invalides ont été supprimés et les éléments de données ont été formatés correctement. Les zones de texte ont été retirées des fichiers principaux et le texte a été versé dans un fichier distinct à des fins de codage.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Estimation

Lorsqu'un échantillon probabiliste est utilisé, comme dans le cas de cette enquête, le principe qui sous-tend l'estimation est que chaque personne sélectionnée dans l'échantillon représente également d'autres personnes ne faisant pas partie de l'échantillon. Par exemple, dans un échantillon aléatoire simple de 5 % de la population, chaque personne dans l'échantillon en représente 20. Le nombre de personnes représentées par un répondant donné est appelé le poids d'enquête.

Les fichiers analytiques associés à cette enquête contiennent les réponses au questionnaire et les poids d'enquête (c.-à-d. la variable WTPM). En plus des poids d'estimation, des poids bootstrap ont été créés pour les besoins de l'estimation de la variance à partir du plan de sondage.

Évaluation de la qualité

Bien que des mécanismes rigoureux d'assurance de la qualité sont appliqués à toutes les étapes du processus statistique, la validation et l'examen détaillé des données représentent la vérification ultime de la qualité avant la diffusion. Des mesures de validation ont donc été mises en oeuvre.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Exactitude des données

Comme il s'agit d'une enquête sur la santé, nous avons recueilli des renseignements sur de nombreux aspects de la santé. Par exemple, nous avons posé des questions sur des problèmes de santé chroniques comme l'asthme et l'hypertension artérielle. Dans l'ensemble, l'enquête a permis d'estimer que 3,9 % des membres des FAC souffraient d'asthme et 8,7 % d'hypertension artérielle. Le coefficient de variation (c.v.) associé à ces estimations était respectivement de 5,8 % et 3,7 %.

L'un des objectifs de l'enquête était d'obtenir des estimations pour des domaines plus petits, comme les estimations par groupe d'âge et par sexe. Dans le cas de la Force régulière, cela signifiait obtenir des estimations à l'échelle des bases des Forces canadiennes. Pour ce qui est des réservistes, cela signifiait des estimations à l'échelle régionale.

Logiciel utilisé
Le portail SGQE4.1a été utilisé pour la collecte des données. SAS a été utilisé pour le traitement des données.

Taux de réponse
Le taux de réponse global a été de 38,4 %. Le taux de réponse a été de 39,9 % pour la Force régulière et de 26,4 % pour la Force de réserve.

Erreur non due à l'échantillonnage
Des sources courantes de ce type d'erreurs sont la couverture imparfaite et la non-réponse. Les erreurs de couverture se produisent lorsqu'il y a des différences entre la population cible et la population sondée. Les membres des Forces armées canadiennes qui faisaient partie des Forces, mais qui ne figuraient pas dans le dossier représentent une partie de la population cible qui a été exclue de la population sondée. Dans la mesure où la population exclue diffère du reste de la population cible, les résultats peuvent être biaisés. Les estimations de l'enquête ont été ajustées (c.-à-d. pondérées) pour tenir compte de la non-réponse. D'autres types d'erreurs non dues à l'échantillonnage comprennent les erreurs de réponse et les erreurs de traitement.

Biais de non-réponse
Nous avons ajusté les poids d'enquête pour réduire le biais potentiel de non réponse. Les ajustements ont été effectués en fonction du sexe et de l'âge, au sein de la Force régulière et de la Force de réserve.

Erreur de couverture
Les erreurs de couverture comprennent les omissions, les ajouts erronés, les répétitions et les erreurs de classification d'unités dans la base de sondage. Les erreurs de couverture peuvent produire des estimations biaisées et les répercussions peuvent varier pour différents sous-groupes de la population. Il s'agit d'une erreur très difficile à mesurer ou à quantifier avec précision.

La base de sondage a été créée au moyen de fichiers extraits de dossiers administratifs provenant des Forces armées canadiennes. Malheureusement, il n'y avait pas d'autres sources qui nous permettraient d'évaluer la couverture de la population ciblée. Toutefois, dans l'intérêt de la réduction des omissions potentielles ou des inclusions erronées, la base de sondage de l'Enquête sur la santé dans les Forces armées canadiennes a été établie aussi près que possible du début de la collecte : un mois avant la collecte.

Autres erreurs non dues à l'échantillonnage
Lorsqu'on parle d'autres erreurs non dues à l'échantillonnage, on fait référence à deux sources d'erreur : la réponse et le traitement.
Une erreur de réponse se produit lorsque la réponse fournie diffère de la valeur réelle. Elle peut se produire si le répondant ne comprend pas la question ou ne se souvient pas de la valeur réelle, s'il saisit accidentellement des renseignements inexacts ou si le renseignement n'est pas correctement saisi. Afin de réduire le nombre d'erreurs de réponse, le questionnaire de l'Enquête sur la santé dans les Forces armées canadiennes (ESFAC) a fait l'objet d'un examen et d'une mise à l'essai au moyen de méthodes cognitives. Dans la mesure du possible, du contenu qui avait déjà été mis à l'essai et utilisé dans d'autres enquêtes de Statistique Canada a été intégré au questionnaire de l'ESFAC. Le questionnaire électronique a également été mis à l'essai pour s'assurer que les questions apparaissaient dans l'ordre approprié et que les données entrées étaient bien saisies.

Les erreurs de traitement sont les erreurs associées aux activités effectuées après la réception des réponses de l'enquête. Elles comprennent toutes les activités de manipulation des données après la collecte et avant l'estimation. Elles peuvent être aléatoires comme toutes les autres erreurs et accroître ainsi la variance des estimations de l'enquête, ou elles peuvent être systématiques et ajouter un biais. Il est difficile d'obtenir des mesures directes des erreurs de traitement ainsi que de leur incidence sur la qualité des données puisqu'elles sont souvent confondues avec d'autres types d'erreurs (non réponse, mesure et couverture).

Le traitement des données de l'ESFAC a été effectué par étapes, lesquelles comprennent la saisie, la vérification, le codage et le contrôle des données. À chaque étape du traitement des données, les données avant et après le processus sont comparées. Toute erreur repérée est signalée à l'équipe de traitement pour qu'elle soit corrigée.

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