Valeur du capital agricole

Information détaillée pour 2016

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

3471

La valeur du capital permet d'estimer la valeur marchande du capital utilisé à des fins de production de produits agricoles, quel qu'en soit le propriétaire.

Date de la parution - 24 mai 2017; 24 novembre 2017 (données révisées)

Aperçu

La valeur du capital agricole est estimée chaque année au 1er juillet. Elle représente la valeur du capital utilisé à des fins de production de produits agricoles, quel qu'en soit le propriétaire. Les trois composantes du capital agricole sont les terres et les bâtiments, le bétail et la volaille, et les machines et le matériel agricoles.

Agriculture et Agroalimentaire Canada et d'autres ministères fédéraux et provinciaux utilisent ces données pour élaborer, appliquer et évaluer les politiques et les programmes agricoles. Les gouvernements, les universités et le secteur privé se servent également de ces données pour mesurer le rendement de l'industrie agricole et faire des études de marché.

Période de référence : Le 1er juillet

Période de collecte : Pendant les six semaines précédant la diffusion.

Sujets

  • Agriculture et alimentation (anciennement Agriculture)
  • Statistiques financières des exploitations agricoles

Sources de données et méthodologie

Population cible

Toutes les exploitations agricoles canadiennes telles qu'elles sont définies dans le cadre du Recensement de l'agriculture.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Ce type de méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Sources des données

Les données proviennent de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Les estimations des stocks de bétail et de volaille sont étalonnées tous les cinq ans d'après les données du Recensement de l'agriculture. La valeur par tête est estimée par la Section des statistiques financières sur l'agriculture au Canada de la Division de l'agriculture en collaboration avec des statisticiens provinciaux et au moyen des données administratives sur les prix du marché.

La valeur des terres et des bâtiments est étalonnée d'après les données du Recensement de l'agriculture. Financement agricole Canada mène une enquête sur la valeur des terres agricoles chaque année. Les données recueillies servent à calculer la valeur des terres et des bâtiments entre les recensements.

La valeur des machines et du matériel est étalonnée d'après les données du Recensement de l'agriculture. Les données recueillies au moyen de l'Indice des prix des produits industriels (numéro d'enregistrement 2318), de l'Indice des prix à la consommation (numéro d'enregistrement 2301), de l'Alberta Farm Input Prices survey, de l'Enquête financière sur les fermes (numéro d'enregistrement 3450), et auprès de l'Association of Equipment Manufacturers, sont utilisées pour calculer la valeur dans les périodes intercensitaires.

Détection des erreurs

Le nombre d'animaux et de volailles, la valeur des terres et des bâtiments ainsi que la valeur des machines et du matériel sont étalonnés en fonction des données du Recensement de l'agriculture et sont fondés sur des enquêtes sur les marchandises, qui sont assujetties à leurs propres procédures de vérification des données durant les étapes de la collecte et du traitement. Par exemple, des contrôles informatisés permettent de repérer les erreurs de traitement à l'étape de la saisie des données, puis la vérification subséquente des données permet de déceler, entre autres, les erreurs, les incohérences et les valeurs extrêmes qui se trouvent dans les données saisies. À l'échelle provinciale, les principaux contributeurs font souvent l'objet d'une analyse plus poussée.

Les données administratives utilisées dans la série sont évaluées à la lumière des tendances historiques et actuelles, des connaissances spécialisées et des renseignements recueillis au cours d'entretiens avec les autorités du secteur d'activité. Une grande partie des données administratives ont déjà été vérifiées par l'organisme source. Toutes les anomalies ou les incohérences décelées sont vérifiées auprès de la source et, le cas échéant, des ajustements sont apportés pour rapprocher les données et le cadre conceptuel de la série sur la valeur du capital.

Les estimations des composantes pour la valeur du capital sont vérifiées afin de repérer les variations importantes d'une année à l'autre, et celles-ci sont analysées en fonction de l'uniformité des séries chronologiques, des liens avec la conjoncture économique actuelle, des problèmes liés aux données sources et de la cohérence avec d'autres sources.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

La valeur du bétail et de la volaille est estimée pour chaque province, d'après le nombre d'animaux et les valeurs moyennes à la ferme par tête pour les bovins, les porcs, les moutons (Enquête sur le bétail, numéro d'enregistrement 3460), les poules et les poulets, les dindons (Production de volaille et d'oeufs, numéro d'enregistrement 5039), les visons et les renards (Enquête annuelle sur les fermes d'animaux à fourrure - Visons et renards, numéro d'enregistrement 3426). Les estimations du nombre du bétail dans les fermes sont établies en date du 1er juillet. Les estimations de la valeur par tête sont produites par la Section des statistiques financières sur l'agriculture au Canada de la Division de l'agriculture à la suite de consultations avec des statisticiens provinciaux.

Les estimations provinciales de la superficie totale des terres sont calculées en multipliant l'estimation de l'année précédente par la variation annualisée de la superficie totale des terres entre les deux recensements précédents.

L'estimation de la valeur des terres agricoles par acre est calculée pour chaque province en multipliant l'estimation de l'année précédente par des ratios de variation provenant de l'enquête sur la valeur des terres agricoles de Financement agricole Canada.

La valeur des automobiles et des camions est calculée pour chaque province en multipliant l'estimation de l'année précédente par les indicateurs de la variation des prix et des quantités. Les variations d'une année à l'autre que publie Statistique Canada dans l'Indice des prix à la consommation (IPC) pour l'achat de véhicules pour le transport de passagers sont utilisées à titre d'indicateurs de la variation des prix à l'échelon provincial.

La valeur des autres machines agricoles est estimée en dollars constants au moyen d'un modèle d'inventaire permanent qui tient compte de l'investissement et de l'amortissement. Les autres machines agricoles sont évaluées uniquement au niveau agrégé, en raison de l'absence de renseignements nécessaires à la préparation d'estimations selon le type de machinerie agricole. Les estimations de l'investissement national sont calculées en multipliant l'estimation de l'année précédente par un indicateur de variation que les membres de l'Association of Equipment Manufacturers (AEM) tirent principalement des données sur les ventes de machineries agricoles, à l'exclusion des pièces de rechange. L'AEM est une association commerciale qui offre des services aux fabricants d'équipement pour des industries comme celle de l'agriculture. L'investissement national est réparti entre les provinces selon les proportions calculées au moyen des données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête financière sur les fermes, qui est une enquête biennale.

Évaluation de la qualité

Les données sont analysées en fonction de l'uniformité de la série chronologique, des liens avec la conjoncture économique actuelle, des problèmes liés aux données sources et, enfin, de la cohérence. Les anomalies font l'objet d'un examen approfondi avant la diffusion.

Les données utilisées pour calculer la valeur du capital agricole sont dérivées de diverses enquêtes et sources administratives. Une grande partie des données ont toutefois déjà été validées ou vérifiées par les organismes sources.

Une analyse interprétative est également effectuée pour la série individuelle et à la lumière des autres composantes.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Révisions et désaisonnalisation

Les données sont diffusées deux fois par année, soit à la fin de mai et de novembre. En mai, les estimations préliminaires pour le 1er juillet de l'année civile précédente sont diffusées, et les données pour le 1er juillet précédant l'année de référence sont révisées. En novembre, les données des deux années précédentes peuvent être sujettes à révision. Tous les cinq ans, une révision historique est effectuée en se fondant sur les résultats du Recensement de l'agriculture (numéro d'enregistrement 3438). Les résultats de la dernière révision intercensitaire, fondés sur les données du Recensement de l'agriculture de 2011, couvrent la période allant de 2005 à 2011.

Exactitude des données

Il est impossible de calculer une mesure directe de la marge d'erreur pour les estimations de la valeur du capital. La qualité des estimations peut être déduite à partir de l'analyse des révisions apportées et au moyen d'une évaluation subjective des sources de données et de la méthodologie utilisée pour produire les estimations.

En général, la faible qualité des données sources provient d'un sous dénombrement ou de concepts et de définitions inappropriés. Les données utilisées pour l'estimation de la valeur du capital sont très variées pour ce qui est de la couverture, des détails, des définitions et des concepts, et il arrive souvent que ces facteurs ne correspondent pas à ceux dont on a besoin. Les données doivent faire l'objet d'analyses rigoureuses et être corrigées pour en assurer la cohérence et la couverture au moyen de procédures d'estimation soigneusement conçues.

Les données administratives sont habituellement compilées en fonction des besoins particuliers d'un organisme, et non pas à des fins statistiques. Une grande partie des données ont toutefois déjà été vérifiées par les organismes sources. Les organismes administratifs utilisés sont considérés comme étant les meilleures sources disponibles, et les données qu'ils fournissent sont jugées de très bonne qualité, et ce, même dans les cas où des ajustements ont été apportés pour que les données soient cohérentes avec le cadre conceptuel de la série sur la valeur du capital.

Les procédures de traitement applicables aux enquêtes utilisées dans la série sur la valeur du capital permettent de réduire au minimum les erreurs non dues à l'échantillonnage, comme les erreurs survenues au cours de la vérification et les erreurs de réponse. Parce qu'elles reposent sur un échantillon plutôt que sur la population totale, les données peuvent comporter des erreurs d'échantillonnage. Pour obtenir plus de renseignements sur l'exactitude des données, veuillez consulter l'Enquête sur le bétail (numéro d'enregistrement 3460) et l'Enquête financière sur les fermes (numéro d'enregistrement 3450).

La mise en oeuvre de méthodes, de procédures et de technologies, nouvelles ou améliorées, qui permettent de parfaire non seulement la collecte, mais aussi le traitement, la validation et la diffusion des données, est une partie intégrante de chaque Recensement de l'agriculture. Ainsi, les données du Recensement de l'agriculture de 2011 sont considérées comme étant de très bonne qualité, et celles pour les produits principaux sont de la plus haute qualité. Un taux de réponse de 95,9% et un taux de sous-dénombrement des fermes estimé à 1,8% sont des indications du succès global du Recensement de l'agriculture de 2011.

Les résultats de la dernière révision intercensitaire, fondés sur les données du Recensement de l'agriculture de 2011, montrent une augmentation de 2,1% de la valeur du capital agricole total à l'échelle nationale en 2011. La valeur des terres et des bâtiments a progressé de 2,8%. La valeur des machines et du matériel a diminué de 0,8% à la suite des révisions. De la même manière, la valeur du bétail et de la volaille a diminué de 1%.

Certains commentaires sur la couverture de la série sur la valeur du capital sont présentés ci-après.

La valeur du bétail et de la volaille est une estimation de la valeur marchande des bovins, des porcs, des moutons, des poules, des dindons, des visons et des renards dans les fermes. Les estimations du nombre d'animaux et de volailles sont fondées sur les enquêtes suivantes : Enquête sur le bétail (numéro d'enregistrement 3460), Production de volaille et d'oeufs (numéro d'enregistrement 5039) et Rapport des fermes à fourrure — Visons et renards (numéro d'enregistrement 3426). Selon les résultats du Recensement de l'agriculture de 2011, la valeur estimée des animaux non compris (chevaux, poneys, chèvres, lapins, colonies d'abeilles, élans, bisons, lamas, autruches, etc.) correspond à 9% de la valeur publiée du bétail et de la volaille. Les chevaux et les poneys représentent 63% de la valeur de tous les animaux non compris.

La valeur des terres et des bâtiments est une estimation de la valeur marchande des biens immobiliers utilisés dans la production agricole. Elle comprend la valeur de l'ensemble des biens exploités par le détenteur, qu'il en soit le propriétaire ou le locataire, mais la valeur des biens loués à d'autres personnes en est exclue. De même, la valeur des bureaux qui ne sont pas situés sur la ferme est exclue, même s'ils constituent des biens employés dans la production de produits agricoles. L'incidence de cette restriction sur les données est considérée comme négligeable.

L'estimation de l'investissement est fondée sur la valeur de l'ensemble des ventes de machines et de matériel agricoles par les fabricants, qui sert d'approximation. L'investissement peut être sous-estimé pour les raisons suivantes :

1) les agriculteurs peuvent acheter des machines et du matériel d'occasion à l'extérieur du secteur;

2) les agriculteurs peuvent acheter des immobilisations qui ne sont pas classées comme du matériel agricole. Même si l'estimation englobe la valeur du matériel agricole vendu à des non-agriculteurs, par exemple des cimetières, des parcs, des utilisateurs commerciaux et des particuliers, les ventes effectuées hors du secteur agricole ne représentent qu'une très faible partie des ventes totales, de sorte que l'on juge que l'investissement global est sous-estimé. L'indicateur de variation provisoire pour l'investissement est fondé sur la variation d'une année à l'autre des ventes des membres de l'AEM, ce qui ne comprend pas les ventes des petits fabricants spécialisés qui ne sont pas membres de l'AEM. On suppose que cette variation est égale à la variation d'une année à l'autre des ventes de l'industrie.

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