Enquête sur le commerce de détail (mensuelle)

Information détaillée pour novembre 2000

Statut :

Active

Fréquence :

Mensuelle

Numéro d'enregistrement :

2406

L'enquête mensuelle du commerce de détail recueille des informations sur les ventes et le nombre d'emplacements d'affaire selon les provinces et les territoires à partir d'un échantillon de détaillants.

Date de la parution - 22 janvier 2001

Aperçu

L'Enquête mensuelle sur le commerce de détail est conçue pour recueillir des renseignements sur les ventes et le nombre d'emplacements d'affaires selon la province ou le territoire auprès d'un échantillon de détaillants. Les estimations des ventes obtenues auprès des détaillants représentent un indicateur mensuel important des habitudes d'achat des consommateurs au Canada. En outre, les ventes au détail sont une composante importante du produit intérieur brut, qui mesure la production du Canada, et qui font partie de nombreux modèles économiques utilisés par les organismes publics et privés. La Banque du Canada s'appuie, en partie, sur les estimations mensuelles des ventes au détail pour prendre des décisions qui influent sur les taux d'intérêt. Les entreprises utilisent les estimations des ventes au détail pour comparer leurs résultats à la moyenne de leur industrie et pour élaborer des stratégies d'investissement.

Les estimations concernant le commerce de détail n'incluent aucune forme de vente directe ne passant pas par un magasin de détail, c'est à dire la vente directe par démarchage, les ventes par distributeur automatique, les ventes de journaux ou de revues faites directement par les imprimeurs ou les éditeurs, et les ventes faites par les clubs de livres et de disques. Les activités de vente au détail par Internet sont incluses dans l'enquête uniquement si elles sont effectuées au moyen de la même structure juridique que l'établissement de vente au détail.

Pour plus d'information sur la méthodologie, voir les appendices II, III et IV de la publication "Commerce de détail" Statistique Canada, no. 63-005-XWF au catalogue, au lien « Publications » situé au menu latéral.

Période de référence : Mois

Période de collecte : Premier jour du mois après le mois de référence à Dernier jour du mois après le mois de référence

Sujets

  • Commerce de détail et de gros
  • Ventes au détail selon le type de magasin

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'univers de l'Enquête mensuelle du commerce de détail est lié à la Classification type des industries de 1980.

L'échantillon de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail est tiré de la Base de données du registre central (BDRC) de Statistique Canada. Une partie de la BDRC comprend les entreprises dont l'activité est le commerce détail.

La population cible de l'Enquête sur le commerce de détail est composée de toutes les compagnies statistiques de la BDRC ayant un emplacement qui appartient au secteur du commerce de détail. Ces unités constituent la base de sondage de l'Enquête sur le commerce de détail.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire porte sur des données mensuelles des ventes au détail et du nombre d'emplacements d'affaire selon les provinces et les territoires à partir d'un échantillon de détaillants. Les questions que l'on retrouve sur le questionnaire sont demeurées inchangées au cours des années. Cependant, si des modifications devenaient nécessaires, les changements proposés devraient passer par un comité de revue, puis testé auprès des répondants et des utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Le plan de sondage de l'Enquête mensuelle de commerce de détail s'apparente à un plan stratifié aléatoire simple sans remise. La base de sondage est tirée de la Base de données du registre central de Statistique Canada. La stratification s'appuie sur une composante industrielle et géographique, telle que les provinces, les territoires et certaines régions métropolitaines de recensement (Montréal, Toronto, Winnipeg, Vancouver). La composante industrielle est représentée par des regroupements de codes de Classification type des industries de 1980 à trois ou quatre chiffres appelés groupes de commerce. Chaque croisement industrie / géographie est subdivisé en trois sous-strates de taille. Une d'entre elles est à tirage complet (recensement) et contient entre autres les entreprises oeuvrant dans plus d'un groupe de commerce ou région géographique ou dont les revenus dépassent un certain seuil fixé. Les deux autres sont à tirage partiel (échantillon) et contiennent respectivement les moyennes et petites entreprises. Les entreprises sont assignées aux strates en fonction de l'estimation de leurs revenus qui figure sur la Base de données du registre central.

La taille de l'échantillon est d'environ 14 000, ce qui représente légèrement moins de dix pour cent de la population cible.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

La collecte et la saisie des données, la vérification préliminaire et le suivi des non-répondants sont principalement effectués par des employés des bureaux régionaux de Statistique Canada. On communique avec les entreprises échantillonnées par la poste ou par téléphone, selon la préférence des entreprises. La saisie des données et la vérification préliminaire sont effectuées de façon simultanée, afin d'assurer la validité des données. Les compagnies qui n'ont pas fourni de réponse, ou dont les données comportent des erreurs, font l'objet d'un suivi immédiatement.

Détection des erreurs

De multiples contrôles sont intégrés à l'application de saisie de données afin de vérifier les données inscrites pour identifier les valeurs inhabituelles et de détecter des incohérences logiques. Lorsqu'une réponse est rejetée à la vérification, l'intervieweur est invité à corriger l'information (avec l'aide du répondant au besoin). L'intervieweur a la possibilité d'outrepasser la plupart des rejets à la vérification.

Une fois que les données sont transmises au bureau central, on entreprend une série complète d'étapes de traitement pour effectuer une vérification approfondie de chacun des enregistrements reçus. Les données font ensuite l'objet d'une vérification plus approfondie, selon le groupe de commerce et la région géographique, afin de détecter les unités qui s'écartent des attentes, soit par une forte variation d'un mois à l'autre, soit une grande divergence au regard des autres entreprises. Lorsque les données ne passent pas la vérification, elles font l'objet d'une inspection manuelle et, si nécessaire, de corrections.

Imputation

On procède à l'imputation des unités manquantes. Le système choisit automatiquement la méthode d'imputation qui convient selon la disponibilité des données. Certaines méthodes d'imputation utilisent les tendances mensuelles, les tendances annuelles, les données historiques, les données annuelles, etc. Les enregistrements qui sont rejetés à la vérification statistique sont considérés comme des observations aberrantes et n'entrent pas dans le calcul des variables d'imputation (comme les tendances mensuelles) utilisées par le système d'imputation.

Il existe un délai appréciable entre le moment de la création d'une compagnie et son intégration à la base de sondage. Pour compenser l'effet de ce délai sur les estimations mensuelles, les ventes pour un échantillon d'entreprises nouvellement créées sont imputées rétroactivement à la date réelle de création de l'entreprise ou au début de l'année en cours (si la date réelle de création est antérieure à l'année en cours).

Estimation

On estime le commerce de détail en ajoutant un poids d'estimation aux ventes des unités faisant partie de l'échantillon. Un poids initial équivalent à l'inverse de la probabilité originale de sélection est attribué à chaque entité. Les poids sont rajustés par la suite selon la taille de l'échantillon obtenu, en vue d'augmenter l'estimation pour représenter l'ensemble de la population. Les valeurs calculées des ventes pondérées sont additionnées par domaine, en vue de produire des estimations des ventes totales pour chaque combinaison de groupe de commerce et de région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles à partir de la Base de données du registre central pour l'entité statistique et la période de référence de l'enquête. Ces domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, du fait que des enregistrements peuvent avoir changé de taille, de branche d'activité ou d'emplacement. Les changements qui touchent la classification sont pris en compte immédiatement dans les estimations et ne s'accumulent pas au fil des ans.

La variance est calculée directement à partir d'un plan d'échantillonage stratifié aléatoire simple sans remise.

Évaluation de la qualité

La méthodologie de cette enquête permet de contrôler les erreurs et d'en réduire les effets possibles. Toutefois, les résultats de l'enquête peuvent renfermer des erreurs, et l'erreur d'échantillonnage ne constitue qu'une des composantes de l'erreur totale d'une enquête. Toutes les autres erreurs pouvant survenir à chacune des étapes de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type se produisent, par exemple, lorsque le répondant donne un mauvais renseignement ou qu'il ne répond pas à certaines questions; lorsqu'une unité de la population ciblée est oubliée ou comptée plus d'une fois; lorsqu'une unité hors du champ de l'enquête est incluse par erreur ou lorsque des erreurs surviennent lors du traitement des données, par exemple, les erreurs de codage et de saisie. Bien que les erreurs non dues à l'échantillonnage soient assez difficiles à évaluer, certaines mesures comme les taux de réponse et d'imputation peuvent servir d'indicateurs de ces types d'erreurs.

La comparabilité des résultats d'enquête combinés est analysée avant la publication; cela comprend, en général, un examen détaillé des réponses individuelles (plus particulièrement pour les plus grandes entreprises), de la situation économique dans son ensemble et des tendances historiques.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité comprend la détection d'une divulgation directe possible, laquelle se produit lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou lorsque la cellule est dominée par quelques entreprises.

Révisions et désaisonnalisation

Des révisions des données brutes doivent être effectuées pour corriger les erreurs non dues à l'échantillonnage qui sont décelées. Cela nécessite généralement de remplacer les données imputées par des données déclarées, de corriger les données déclarées précédemment, et de procéder à des estimations pour les nouvelles entreprises créées dont on ne connaissait pas l'existence au moment des estimations originales.

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse jamais trois ans.

Les données désaisonnalisées, obtenues à l'aide du programme X11-ARMMI, doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions observées dans les données brutes. De plus, étant donné la sensibilité de la tendance aux plus récentes valeurs déclarées dans les données brutes, les données désaisonnalisées sont révisées pour les trois mois précédents au moment de la diffusion de nouvelles données à chaque mois.

Une fois par année, tous les paramètres désaisonnalisés sont révisés, en vue d'intégrer les données les plus récentes. Par exemple, les poids de variation des jours commerciaux sont rajustés pour tenir compte de la nouvelle importance du dimanche comme jour de magasinage. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des trois années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes.

Exactitude des données

Les coefficients de variation, les fractions de réponse pour les ventes et les stocks, et les taux de réponse sont d'importantes mesures d'exactitude utilisées afin de valider les résultats de l'Enquête mensuelle du commerce de détail.

On utilise le coefficient de variation pour évaluer l'erreur d'échantillonnage des estimations. Au niveau national, le coefficient de variation pour le total des ventes au détail a oscillé, sur une base mensuelle, entre 0,7 % et 1,3 %, avec l'avènement d'un nouveau plan d'échantillonnage à la fin de 1997. Généralement (19 fois sur 20), l'erreur d'échantillonnage, exprimée en pourcentage de l'estimation de l'échantillon, sera comprise dans l'intervalle allant de moins deux fois à plus de deux fois le coefficient de variation.

La fraction de réponse représente la proportion de l'estimation qui s'appuie sur les données réellement déclarées. Par exemple, une cellule comportant un échantillon de 20 unités actives, dont 10 répondent pour un mois donné, le taux de réponse serait de 50 %. Cependant, si les 10 unités déclarantes représentent 9 millions de dollars sur un total de 12 millions de dollars, la fraction de réponse serait de 75 %. Ainsi 25 % de l'estimation provient des données imputées. La fraction de réponse finale est généralement de l'ordre de 94 à 96 %. La fraction de réponse pour le premier mois de publication des données se situe généralement quelques points en deçà de la fraction de réponse finale.

Le taux de réponse, situé à environ 88 %, est la proportion des unités de l'échantillon dont la réponse parvient dans le délai stipulé pour le calcul de l'estimation.

Signaler un problème sur cette page

Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?

S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.

Avis de confidentialité

Date de modification :