Enquête sur les mesures de rechange pour les adultes et les adolescents

Information détaillée pour 1997-1998

Statut :

Inactive

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

3325

Cette enquête recueille des renseignements sur le recours aux mesures de rechange au Canada. Les données fournissent d'importants indicateurs quant à la nature et aux caractéristiques des causes dans les services correctionnels pour les jeunes, et elles sont utilisées par les organismes responsables de la prestation de ces services, par les médias et par le public.

Date de la parution - 27 avril 1999

Aperçu

Cette enquête recueille des renseignements sur le recours aux mesures de rechange au Canada.

Activité statistique

L'enquête est menée dans le cadre de l'Entreprise nationale relative à la statistique juridique (ENRSJ). Depuis 1981, les sous-ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux chargés de l'administration de la justice au Canada, ainsi que le statisticien en chef, collaborent à une initiative connue maintenant sous le nom d'ENRSJ, dont le mandat est de fournir aux intervenants de l'appareil judiciaire et au public des renseignements sur la justice pénale et civile au Canada. Bien qu'il s'agisse d'une responsabilité partagée entre les ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux, la responsabilité première de l'élaboration de l'appareil statistique du Canada incombe à Statistique Canada.

Période de référence : Année financière

Sujets

  • Crime et justice
  • Crime et justice (jeunes)
  • Enfants et jeunes
  • Services correctionnels

Sources de données et méthodologie

Élaboration de l'instrument

Les outils de collecte de données agrégées ainsi que les besoins en matière de données de MR ont été élaborés avec l'aide de représentants des organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la prestation des services correctionnels pour les jeunes au Canada.

Dans le cas des répondants qui fournissent des données agrégées, les tableaux a formule leur est envoyée directement et ils la remplissent manuellement. On ne fait pas appel à des techniques de collecte de données assistées par ordinateur, autres que les programmes locaux utilisés pour extraire des données administratives des systèmes d'information.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les secteurs de compétence qui fournissent des données agrégées remplissent une série de tableaux standard qui sont utilisés pour rassembler les données nationales sur les mesures de rechange.

Imputation

On ne procède pas à une imputation formelle pour la partie données agrégées de l'enquête. Les problèmes reliés à des données manquantes ou à des erreurs évidentes sont résolus en consultation avec les fournisseurs de données locaux.

Estimation

Cette enquête n'utilise pas de processus formel d'estimation, automatisé ou non. Parfois, les estimations sont nécessaires dans des situations ou l'on n'a que des données partielles. Bien que le personnel puisse participer à l'élaboration des estimations, l'estimation elle-même ne fait pas partie de la méthodologie de l'enquête.

Évaluation de la qualité

Les saisies de données d'entrée sont évaluées pour les données qui manquent, les incohérences historiques, et l'existence des aberrations raisonnables.

La mesure et l'évaluation de la qualité des données constituent une tâche très complexe. Le concept de la qualité a plusieurs dimensions, il renferme plusieurs sources d'erreurs possibles, et bien souvent il n'y a aucune façon de mesurer complètement la qualité des données.

Le CCSGJ relie beaucoup sur l'exactitude de l'information du répondent et leur vérification de cette information. Les erreurs découlant de l'enregistrement, du codage, de l'entrée et de la transmission originales des données sont difficiles à mesurer et à évaluer. La plupart des systèmes informatiques des secteurs de compétence sont dotés de programmes de contrôle de base permettant de garantir que les données se situent dans des limites acceptables pour des données quantitatives. Dans certains secteurs de compétence, des tableaux de référence servent à valider les données sur les infractions au Code criminel. Il ne fait aucun doute que ces mesures contribuent à réduire le nombre d'erreurs qui parviennent au CCSJ, mais elles ne les éliminent pas entièrement. Les erreurs non systématiques sont plus difficiles à repérer et à corriger que les erreurs systématiques. Ce dernier type d'erreur peut normallement être corrigé au CCSJ, et une rétroaction sur les corrections à apporter est fournie aux secteurs de compétance.

Au CCSJ, plusieurs stratégies sont utilisées pour déceler les erreurs. Les données qui arrivent au CCSJ font l'objet d'un examen pour déterminer les changements d'une année à l'autre dans un même secteur de compétence (lorsque cela est possible). On peut calculer des ratios pour s'assurer que les répartitions de base ne varient pas sensiblement au fil du temps. Par exemple, le ratio adolescents/adolescentes dans certains tableaux devrait être assez constant d'une année à l'autre.

Pour certaines variables, les données qui apparaissent dans les tableaux publiés n'est qu'une fraction du total possible. Des données sont indisponibles pour diverses raisons. Dans le cas de certaines variables, un secteur de compétence ne recueille tout simplement pas cet élément de donnée, ou il est recueilli mais ne peut être utilisé par l'enquête MR. Il se peut également que d'autres données soient manquantes en raison de réponses ou de codes invalides. Lorsque cela est possible, une rétroaction est donnée au secteur de compétence pour améliorer les méthodes visant à assurer la qualité des données. On a très peu recours à l'imputation de données pour traiter les données manquantes ou erronées.

Le personnel de l'enquête MR communique avec le secteur de compétence au sujet des problèmes cernés après le traitement initial des données dans le but d'accroître la quantité utilisable de données pour la publication. Dans certains cas, les erreurs sont rapidement corrigées (on procède à un nouveau codage). Dans d'autres cas, les erreurs sont plus difficiles à rectifier, ce qui a pour résultat que les données du secteur de compétence peuvent ne pas être incluses dans la publication.

Contrôle de la divulgation

« La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

La partie agrégée de l'enquête ne recueille pas de données sur chaque délinquant.

L'enquête produit des tableaux de données aggéger au niveau élevé avec des ventilation minime, et quelque identificateurs (par ex. sexe, l'âge, le statut d'autochtone, non-autochtone). Il n'y a aucune suppression qui prend place.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

L'enquête recueille des données du type 'recensement' qui sont préparées et fournit par ses répondants chez eux. La méthodologie n'inclut pas d'indicateurs formels de la qualité concernant l'exactitude et la cohérence des données mise à part le processus local de la vérification.

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