Enquête sur les voyages internationaux : questionnaires à retourner par la poste, questionnaires électroniques et Enquête sur les départs aériens (EVI)

Information détaillée pour deuxième trimestre de 2016

Statut :

Inactive

Fréquence :

Trimestrielle

Numéro d'enregistrement :

3152

L'objectif premier de l'Enquête sur les voyages internationaux (EVI) est de produire des données statistiques sur les voyageurs à destination et en provenance du Canada, sur les caractéristiques de leurs voyages et sur le niveau de leurs dépenses.

Date de la parution - 28 novembre 2016

Aperçu

Les questionnaires à retourner par la poste, les questionnaires électroniques et l'Enquête sur les départs aériens (EDA) font partie du programme de l'EVI, au même titre que l'Enquête sur le dénombrement à la frontière (EDF) (numéro de l'enregistrement : 5005; voir le lien « Documentation complémentaire » situé après la section « Activité statistique » ). Menée par Statistique Canada depuis 1972, l'EVI continue vise à répondre aux exigences de la balance des paiements (BDP) du Système de comptabilité nationale du Canada. Elle permet de produire un ensemble complet de données statistiques sur les voyageurs internationaux (soit les visiteurs se rendant au Canada et les résidents canadiens rentrant au Canada), dont les caractéristiques détaillées de leurs voyages, par exemple leurs dépenses et activités, les lieux visités et la durée de leur séjour.

L'EDF est une enquête mensuelle continue, effectuée dans tous les points d'entrée au Canada. L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) fournit à Statistique Canada les données administratives sur tous les voyageurs internationaux autorisés à entrer ou à revenir au Canada.

En plus de répondre aux exigences de la BDP, les données recueillies dans les questionnaires sont utilisées par le Compte de satellite du tourisme (CST), l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), la Commission canadienne du tourisme (CCT), les organismes provinciaux de tourisme, le département du Commerce des États-Unis, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), des banques, des sociétés de placements, d'autres entreprises du secteur privé et des chercheurs indépendants. Elles servent également à produire des rapports à l'intention d'organismes internationaux tels que l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), l'OCDE et l'Association de tourisme du Pacifique-Asie (ATPA).

Lancée en 2000, l'EDA pour les visiteurs d'outre-mer a pour objectif premier d'améliorer l'exactitude et la fiabilité des estimations sur les voyages et les voyageurs d'outre-mer qui arrivent au Canada en avion en provenance des pays majeurs et des pays émergents.

Le questionnaire électronique, lancé en 2013, s'adresse à tous les voyageurs (canadiens, américains et d'outre-mer) qui sont entrés par un de 17 points d'entrée canadiens sélectionnés.

Activité statistique

L'enquête est administrée sous le Programme de l'Enquête sur les voyages internationaux (EVI). Statistique Canada mène l'EVI depuis les années 1920 pour répondre aux besoins du Système de comptabilité nationale du Canada (Balance des paiements (BDP)). Au fil des ans, le besoin de données sur les caractéristiques détaillées des voyageurs pour les études de marché et la planification dans l'industrie du tourisme a été graduellement intégré au Programme EVI. Aujourd'hui, l'EVI offre une gamme complète de statistiques sur le nombre des voyageurs internationaux, avec caractéristiques détaillées de leurs voyages comme les dépenses, les activités, les lieux visités et la durée du séjour.

Période de référence : Il s'agit du trimestre pendant lequel le voyageur a traversé la frontière (voyageurs canadiens : trimestre du retour d'un voyage à l'étranger; voyageurs étrangers : trimestre d'arrivée au Canada.

Période de collecte : De brèves « périodes d'enquête » ont lieu tous les mois, durant chaque trimestre, dans tous les points d'entrée aériens et terrestres.

Sujets

  • Voyages et tourisme
  • Voyages internationaux

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'EVI vise tous les résidents canadiens rentrant au pays et tous les résidents des États-Unis et des pays d'outre-mer entrant au Canada, à l'exception des diplomates et de leurs personnes à charge, des réfugiés, des immigrants reçus, des militaires, des membres d'équipage et des anciens résidents canadiens. De pair avec l'EDA, l'EVI vise aussi les voyageurs d'outre-mer rentrant directement dans les pays d'outre-mer sélectionnés. Les pays visés sont ceux qui nous apportent le plus grand nombre de voyageurs.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire à retourner par la poste a subi une révision majeure en 1990. Toutefois, en 2001, la liste des activités de loisirs et de divertissements a été révisée : certaines activités ont été regroupées ou éliminées, et on en a ajouté de nouvelles.

En août 1999, pendant la mise au point de l'EDA pour les visiteurs d'outre-mer, certains essais ont eu lieu dans différents aéroports. Dans le cadre de ces essais, le temps à consacrer pour effectuer les interviews, la qualité des données obtenues grâce à la distribution des questionnaires par les intervieweurs de Statistique Canada par rapport aux interviews sur place, le taux de réponse potentiel et les aspects logistiques de l'organisation des interviews ont été les principaux points observés. On a donc préféré les interviews sur place à la distribution de questionnaires. En janvier 2000, on a commencé à recueillir les données de l'EDA.

En 2011, on a mis l'EDA à l'essai pour les visiteurs américains; l'enquête consistait alors à tenir des interviews informelles sur place avec les répondants qui attendaient leur avion à l'Aéroport international d'Ottawa (YOW). Une équipe de quatre intervieweurs approchait les voyageurs et invitait les résidents non canadiens à répondre au questionnaire. Un consultant du Centre de ressources en conception de questionnaires (CRCQ) observait les interviews et posait aux répondants, à la fin du questionnaire, quelques questions complémentaires pour approfondir leurs réponses.

En 2011, on a également commencé à remanier l'EVI, dont la nouvelle version a été mise en oeuvre en 2013; on a réduit de cinq à deux le nombre de questionnaires imprimés et lancé le questionnaire électronique. Nous mettons actuellement à jour, en faisant appel à des outils communs et génériques, tous les aspects de cette enquête, depuis la saisie jusqu'aux tableaux en passant par le traitement. Nous avons produit la version électronique de notre questionnaire imprimé avec la collaboration des divisions suivantes :
- la Division de la planification et de la gestion de la collecte (DPGC), qui a coordonné le processus de mise au point;
- la Division des systèmes et de l'infrastructure de collecte (DSIC), qui a développé et testé l'application;
- la Division des opérations et de l'intégration (DOI), qui a assuré et testé le traitement électronique;
- la Division des communications (Communications), qui a conçu et imprimé la carte d'invitation;
- la Division des services à la clientèle (DSC), qui était responsable de la ligne d'aide téléphonique.

Des membres de l'équipe du projet ont soumis à des essais l'application du questionnaire électronique. La première phase des essais comportait des cas types préparés expressément pour vérifier certaines fonctions de l'application. Dans la deuxième phase, on a saisi les données correspondant à de vrais voyages, pour tester à la fois le rendement et la convivialité de l'outil. Le CRCQ de Statistique Canada a conduit l'essai cognitif du questionnaire électronique à Ottawa et Montréal. Un essai pilote a eu lieu entre le 26 et le 31 mars 2012. Les objectifs de l'essai pilote consistaient à tester les procédures opérationnelles et l'application de réponse en ligne et à estimer le taux de participation.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

La population observée à l'aide de l'enquête par questionnaires à retourner par la poste et les questionnaires électroniques diffère légèrement de la population cible. Les enquêtes sont menées auprès des voyageurs internationaux qui ont recours à des moyens de transport populaires pour entrer au Canada et qui y entrent par des bureaux d'entrée où le trafic des voyageurs est important. Par conséquent, des questionnaires sont distribués dans 144 bureaux d'entrée désignés. Ces bureaux d'entrée représentent environ 42 % de tous les bureaux d'entrée canadiens, mais près de 100 % de l'ensemble des voyageurs internationaux qui entrent au Canada ou des résidents canadiens qui reviennent au pays. Les questionnaires sont distribués aux voyageurs qui entrent au Canada par l'un des moyens de transport suivants : l'automobile, le transport aérien commercial, le transport par autobus commercial ou le transport par bateau commercial (au port maritime de Vancouver seulement). Près de 98 % de l'ensemble des voyageurs internationaux entrent ou reviennent au Canada par l'un ou l'autre de ces moyens de transport. Pour chacun des bureaux d'entrée, un échantillon proportionnel au nombre de voyageurs ayant franchi la frontière l'année précédente est constitué.

En l'an 2000, l'EDA a été ajoutée afin de recueillir des données sur les voyageurs non-résidents internationaux qui quittent le Canada par vols directs vers des pays autres que les États-Unis. Le nombre d'interviews effectuées cibles dans chaque aéroport pour un mois donné et un pays particulier est à peu près proportionnel à la racine carrée du nombre de voyageurs de ce pays ayant franchi la douane à ce bureau d'entrée au cours du même mois l'année précédente. Sur la base des tailles d'échantillons cibles établis selon le bureau d'entrée, le mois et le pays de résidence, on consulte les horaires de vols commerciaux afin de choisir un échantillon raisonnablement représentatif de vols en vue d'établir le meilleur équilibre possible entre les transporteurs canadiens et étrangers, les vols nolisés et les vols réguliers et les jours de départ. Les aéroports visés sont : Halifax, Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver.

En août 2011, l'EDA a été élargie pour inclure les voyageurs des États-Unis par avion commercial dans les salles d'embarquement des aéroports de Toronto, Vancouver et Montréal. En janvier 2012, elle a été élargie aux aéroports d'Ottawa et de Calgary. En février 2012, elle a été élargie à l'aéroport d'Halifax.

En 2013, 24 900 questionnaires de voyageurs non résidents et 38 700 questionnaires de voyageurs résidents ont servi à produire les estimations.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Le questionnaire de cette enquête s'adresse aussi bien aux résidents canadiens rentrant d'un voyage à l'extérieur du Canada qu'aux voyageurs internationaux entrant au Canada.

Trois questionnaires sont utilisés pour recueillir l'information.

Dans le cadre de l'EVI, les questionnaires à retourner par la poste s'adressent soit aux résidents canadiens rentrant d'un voyage à l'extérieur du Canada, soit aux voyageurs internationaux entrant au Canada.

L'objectif premier de l'EDA, questionnaire utilisé depuis 2000 (pour les voyageurs d'outre-mer) et 2011 (pour les voyageurs américains), est d'améliorer l'exactitude et la fiabilité des données sur les caractéristiques des voyages pour les voyageurs arrivant en avion au Canada en provenance de pays majeurs et de pays émergents.

Le questionnaire électronique, lancé en 2013, s'adresse à tous les voyageurs (canadiens, américains et d'outre-mer) passant par un de 17 points d'entrée sélectionnés au Canada.

Pour le questionnaire à retourner par la poste et le questionnaire électronique, on transmet à chaque point d'entrée visé, pour chacune de ses périodes d'enquête, un nombre précis de questionnaires numérotés et la date du début de la distribution des questionnaires. À partir de cette date du début, les agents de l'AFSC remettent un questionnaire approprié à chaque voyageur ou groupe de voyageurs, jusqu'à ce que tous les questionnaires aient été distribués.

Les répondants qui utilisent le questionnaire à retourner par la poste sont invités à poster leur questionnaire rempli (chaque voyageur ou groupe de voyageur remplit un seul questionnaire). Pour ce qui est du questionnaire électronique, les répondants reçoivent une carte d'invitation leur donnant accès en ligne au questionnaire à remplir et à soumettre à Statistique Canada. Pour le questionnaire à retourner par la poste comme pour le questionnaire électronique, on ne fait aucun suivi auprès des répondants, puisqu'on ne connaît pas leur identité en prenant contact avec eux.

Pour l'EDA, les interviews ont lieu chaque mois dans les aéroports canadiens désignés. La période de collecte s'étend sur trois à sept jours pour les voyageurs d'outre-mer et, pour les voyageurs des États-Unis, une période de trois heures est sélectionnée selon l'horaire des vols. Les intervieweurs de Statistique Canada interviewent personnellement les voyageurs d'outre-mer et les voyageurs des États-Unis qui rentrent dans leur pays. Avant le premier appel pour l'embarquement, les intervieweurs interviewent les voyageurs qui attendent leur avion afin de savoir lesquels viennent de pays d'outre-mer et lesquels viennent des États-Unis. Tous les voyageurs en provenance d'outre-mer et américains sont interviewés, même s'ils ne viennent pas du pays visé. Pour aider à obtenir un taux de réponse satisfaisant des voyageurs d'outre-mer, le questionnaire est offert dans dix langues. En outre, l'équipe est constituée d'intervieweurs possédant des compétences linguistiques variées.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Comme pour toute enquête de Statistique Canada, l'EVI comporte de nombreuses étapes de traitement des données. On examine tous les questionnaires retournés par la poste ou par Internet ainsi que les questionnaires de l'EDA afin de savoir s'ils sont complets et cohérents. Les données sont ensuite saisies, codées et vérifiées. On procède à des vérifications électroniques pour repérer et corriger toutes les valeurs aberrantes. On exerce aussi, dans ce processus, des contrôles de validité et d'uniformité.

Dans le cadre de l'initiative de modernisation de l'EVI, on a mis au point un nouveau système de vérification davantage axé sur l'automatisation. Les données sont désormais saisies, vérifiées et codées. On n'intervient manuellement que lorsque les données sont rejetées dans les contrôles de vérification et qu'il n'existe pas de solution automatisée.

Imputation

Certaines données sont imputées dans le cadre de l'EVI. On impute les tarifs de transport manquants et/ou les dépenses totales de voyage manquantes, dans les cas où tous les autres champs du questionnaire sont valides. Les valeurs imputées pour le questionnaire receveur sont calculées en tenant compte de la moyenne des champs correspondants dans les questionnaires donneurs qui comportent certaines caractéristiques clés identiques à celles du questionnaire receveur.

Dans l'EVI, les groupes de facteurs par bureau d'entrée (GFBE) constituent une stratification de la population visée (voyageurs internationaux des États-Unis, d'outre-mer et du Canada) selon certaines caractéristiques des voyageurs telles que le pays de résidence, le moyen de transport utilisé et la durée du séjour. On a recours à l'imputation totale (c.-à-d. à l'imputation de questionnaires complets) pour tous les groupes de facteurs par bureau d'entrée ou strates qui ne font pas partie du champ de distribution des questionnaires. Il y a 120 GFBE canadiens et américains pour lesquels Statistique Canada ne reçoit aucun questionnaire. Les GFBE désignent les moyens de déplacement qui ne sont pas cibles par la distribution des questionnaires (train, avion privé, bateau privé, motocyclette, bicyclette, marche à pied, etc.) ou les points d'entrée qui ne participent pas à la distribution des questionnaires. Pour ces GFBE, qui ne sont pas cibles et qui sortent du champ de l'enquête, on estime les caractéristiques des voyageurs en faisant appel à des questionnaires imputés. Il s'agit de copies de questionnaires qui ont été recueillis dès 1990 pour le même trimestre et les mêmes GFBE. L'imputation des questionnaires n'est nécessaire que pour les voyageurs canadiens et américains.

On procède aussi à une imputation totale pour chaque GFBE qui fait partie du champ de l'enquête et pour lequel on a reçu un nombre insuffisant de questionnaires pour le trimestre. En 2013, une méthode d'imputation améliorée a été instaurée. Un ensemble de principes d'imputation a été élaboré fondé, notamment, sur les principes suivants : les enregistrements donneurs datant de plus de cinq ans ne seront pas utilisés; seul le nombre nécessaire d'enregistrements donneurs sera utilisé; la préférence sera donnée aux enregistrements les plus récents; lorsqu'il n'y a pas assez d'enregistrements donneurs, on utilisera, dans la mesure du possible, ceux de points d'entrée adjacents.

Si nécessaire, on procède également à une imputation totale pour les voyageurs des États-Unis en automobile par état d'origine de façon à rencontrer des critères minimums (combinaison de nombre minimal de questionnaires et de poids maximal) basés sur les comptes aux frontières.

Pour 2013, les taux d'imputation totale sont ; les résidents canadiens 67 % , les résidents des États-Unis 29 % , et les résidents des pays d'outre-mer 7 %.

Estimation

Pour les besoins de l'estimation, les réponses obtenues à partir des enquêtes par questionnaire sont traitées comme un échantillon aléatoire simple de l'ensemble des voyageurs dans chaque strate. Toutefois, la méthodologie de sélection de l'échantillon est généralement celle de l'échantillonnage de la période d'enquête, qui est une durée prédéterminée au cours de laquelle l'activité d'échantillonnage se déroule. Les strates sont définies par trois éléments : 1) le point d'entrée ou le groupe de points d'entrée; 2) le type d'entrée, formé des combinaisons du moyen de déplacement (automobile, avion ou autre moyen), de la durée du séjour (départ le même jour ou séjour d'une nuit et plus), du trajet d'entrée au Canada (directement des États-Unis, directement d'outre-mer, ou d'outre-mer en passant par les États-Unis); et 3) du trimestre du voyage. Les données peuvent en fait être soumises, dans une certaine mesure, à un « biais de distribution », puisque les catégories de voyageurs ne sont pas toutes représentées dans la distribution des questionnaires, ou encore à un biais de non-réponse, parce que les répondants ne sont pas nécessairement représentatifs de la population des voyageurs.

Également, puisque nous savons que les voyageurs effectuant de longs voyages ont tendance à moins répondre que ceux qui font de courts voyages, nous apportons un ajustement appelé « ajustement de biais » afin de corriger ce problème pour certains voyageurs qui se déplacent sur des lignes aériennes commerciales. Pour apporter cet ajustement, nous utilisons les renseignements obtenus dans les cartes d'information douanière E311, que remplissent tous les voyageurs arrivant au Canada sur des vols commerciaux. On obtient une distribution des voyageurs selon le but (raisons personnelles ou professionnelles) et la durée du voyage : courte (une semaine ou moins), moyenne (une semaine ou deux) ou longue (plus de deux semaines). Cette distribution permet d'ajuster les estimations de l'enquête de manière à mieux les harmoniser avec les données des cartes de déclaration douanière E311 (données sur la population).

Pour les voyageurs des États-Unis entrant au Canada en voiture en passant par les points d'entrée terrestre les plus fréquentés et dotés du système Ligne d'inspection primaire intégrée (LIPI), nous procédons à un autre ajustement du biais, appelé « ajustement du biais lié aux États », qui repose sur l'information relative à l'immatriculation des véhicules dans les États américains et extraite du système LIPI. Cet ajustement vise à mieux tenir compte, dans les estimations de l'EVI, de la distribution des voyageurs selon l'État de résidence, en particulier les États d'où provient le plus grand nombre de voyageurs.

Depuis 2013, une variante généralisée de la méthode itérative sert à ajuster la pondération des voyageurs d'outre-mer. Cette méthode de programmation linéaire assure une correspondance exacte avec les différentes contraintes spécifiées par pays de résidence, groupes de but de voyage-durée et combinaisons de région et mode d'entrée. La région d'entrée est incluse puisque la majorité des voyageurs d'outre-mer arrivent à un petit nombre de petits aéroports. Avant 2013, nous faisions appel à la technique statistique de l'échantillon en formation. Cet ajustement permettait seulement une correspondance approximative au niveau de la région d'entrée et le type d'entrée.

Les données sur le dénombrement à la frontière fournies par l'ASFC à Statistique Canada servent de totaux au contrôle pour la pondération des questionnaires retournés par les voyageurs internationaux entrant ou rentrant au Canada.

Évaluation de la qualité

La distribution supplémentaire des questionnaires de l'Enquête sur les voyages internationaux a débuté en janvier 2010 dans les principaux bureaux d'entrée terrestres tels que Fort Erie, Niagara Rainbow, Windsor, Sarnia et Sault Ste-Marie en Ontario, Lacolle au Québec, ainsi que Douglas et Pacific Highway en Colombie-Britannique. Il s'en est suivi un nombre significativement élevé de questionnaires de l'Enquête sur les voyages internationaux a été complété et retourné par les voyageurs.

Cela a permis de produire de meilleurs estimés des caractéristiques et des dépenses des voyageurs internationaux à ces bureaux d'entrées ce qui cause un impact sur leur comparabilité aux estimés des années précédentes. Etant donnée leur importance, Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on veut analyser les séries chronologiques pour les provinces en question et au niveau national.

L'élargissement, en août 2011, de l'Enquête sur les départs aériens pour y inclure les voyageurs par vols commerciaux des Etats-Unis, a amélioré la qualité des estimations actuelles liées aux voyageurs par vols commerciaux des États-Unis à destination du Canada par rapport aux estimations historiques. Par conséquent, les comparaisons entre les estimations actuelles et historiques des déplacements ces voyageurs doivent être interprétées avec prudence.

Certaines variables comme la durée du séjour et le but du voyage sont révisées en tenant compte des données apportées par l'EDF. Dans ce contexte, l'ajustement de biais « révisé » s'entend de l'ajustement apporté dans la production des poids. Ces poids sont ajustés pour tenir compte des repères obtenus à partir des données administratives servant à produire le dénombrement à la frontière. Puisqu'on obtient de l'information supplémentaire pour une certaine partie de la population (par exemple, le but et la durée des voyages pour une sous-population de voyageurs aériens ou l'État d'origine des visiteurs américains entrant au Canada en voiture), on peut ajuster les estimations pour tenir compte de ces catégories, ce qui permet de corriger les biais qui pourraient se trouver dans les échantillons de questionnaires.

Vu les conditions actuelles, la taille des échantillons est telle que l'on peut estimer les dépenses trimestrielles pour l'ensemble du pays et les dépenses annuelles pour certaines provinces, à condition de respecter assez fidèlement l'hypothèse d'un biais négligeable. Toutefois, un certain nombre de données concernant les niveaux d'agrégation inférieurs et les classements recoupés ne peuvent être publiées régulièrement en raison de leur manque de fiabilité.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de protéger l'identité des répondants, certaines variables sont enlevées des fichiers rendus publics.

Révisions et désaisonnalisation

Pour chaque période étudiée, les données de la période précédente sont révisées. Ces révisions sont faites afin de tenir compte des questionnaires reçus après la date limite initiale de traitements des questionnaires.

Aucune donnée désaisonnalisée n'est disponible.

Exactitude des données

Parce que Statistique Canada ne contrôle pas la distribution des questionnaires ou des cartes d'invitation confiée aux agents de l'ASFC, il est impossible de calculer les taux de réponse de l'EVI. Nous savons que le nombre de questionnaires, en particulier dans les points d'entrée très achalandés, est parfois faible. En 2000, 54 600 questionnaires distribués par l'ASFC ont été remplis et retournés dans le cadre de l'enquête; ce nombre a baissé à 14 000 en 2012. Ainsi, pour la période correspondante, le nombre d'enregistrements imputés est passé de 39 900 en 2000 à 57 200 en 2012. Ce problème n'est pas aussi important pour le fichier des résidents d'outre-mer puisque, grâce à l'EDA auprès des voyageurs d'outre-mer, les questionnaires remplis et retournés sont nombreux. Ce problème est aussi moins important dans le cas des voyageurs américains en raison de l'EDA (États-Unis) et de la distribution supplémentaire de questionnaires. L'imputation est proportionnellement plus élevée pour le fichier des résidents canadiens. Une première analyse des tendances dans le fichier des voyageurs des États-Unis a révélé qu'une grande partie de l'imputation porte sur les voyages de courte durée et que la tendance, pour ce qui est des dépenses, ne change pas beaucoup du fait de l'imputation. Statistique Canada travaille en collaboration avec l'AFSC pour améliorer la distribution des questionnaires et tâche d'élaborer d'autres méthodes d'imputation.

Il n'est pas possible d'établir la portée du biais de non-réponse. Toutefois, le faible taux de retour des questionnaires à retourner par la poste a amené les responsables de l'EVI à remettre en question la fiabilité de certaines données. En 2008, dans le volet de l'enquête par questionnaires à retourner par la poste, près d'un million de questionnaires ont été transmis pour distribution à l'Agence des services frontaliers du Canada, alors que l'échantillon comportait environ 36 600 questionnaires retournés, en tenant compte des questionnaires de l'EDA, qui vient s'ajouter au volet de l'enquête par questionnaires à retourner par la poste et obtient un taux de coopération de plus de 95 %. En 2012, 400 000 questionnaires ont été envoyés à l'ASFC pour distribution, 161 000 questionnaires ont été distribues par les intervieweurs de statistique canada à titre de distribution supplémentaire, et 10 000 questionnaires ont été transmis pour l'EDA; 40 000 questionnaires ont été remplis et retournés à Statistique Canada.

En raison de la nature complexe des procédures de pondération de l'EVI, les calculs simples de la variance à partir de méthodes standards ont tendance à sous-estimer cette variance. C'est pourquoi Statistique Canada utilise la méthode bootstrap pour estimer la variance de l'EVI. Dans le cadre de cette méthode, les unités d'échantillonnage sont sous-échantillonnées et repondérées à maintes reprises. (L'EVI comprend actuellement 200 sous-échantillons bootstrap.) À partir de ces sous-échantillons, on obtient une variance estimée pour calculer le coefficient de variation (CV) estimé. Les CV sont inférieurs à 5 % pour les variables principales au niveau du Canada; toutefois, l'existence, dans le fichier, d'enregistrements imputés peut avoir pour effet de sous-estimer systématiquement la variance.

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