Enquête sur l'innovation

Information détaillée pour 1994-1996

Statut :

Inactive

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

4218

Les données recueillies par cette enquête fournit des informations sur l'innovation et les activités d'innovation des entreprises canadiennes, ainsi que leurs caractéristiques.

Date de la parution - -

Aperçu

L'enquête fait partie d'un programme permanent visant à mesurer l'innovation au Canada. En vue d'atteindre cet objectif, on recueille des données sur des produits et des procédés nouveaux et sensiblement améliorés qui ont vu le jour au cours d'une période de trois ans. Les données recueillies dans le cadre de l'enquête portent sur l'innovation et les activités d'innovation des entreprises canadiennes, ainsi que sur leurs caractéristiques. Parmi les sujets abordés figurent les activités d'innovation, les sources d'information, les problèmes et obstacles, l'incidence de l'innovation, les ententes de collaboration, les facteurs de succès commercial, la protection de la propriété intellectuelle et l'utilisation de programmes de soutien du gouvernement. L'enquête se tient tous les trois ou quatre ans, selon les besoins, et porte sur une période de référence de trois ans. Les industries visées par l'enquête varient. La couverture est déterminée dans une large mesure par le parrainage assuré par le client.

Les estimations tirées de l'enquête sont utilisées par :
" les entreprises pour analyser les marchés;
" les associations commerciales pour étudier la performance et d'autres caractéristiques des industries qu'elles représentent;
" les administrations pour élaborer les politiques économiques nationales et régionales.

Parmi les enquêtes sur l'innovation effectuée par le passé par Statistique Canada figurent l'Enquête sur les innovations et les technologies de pointe de 1993, qui portait sur les entreprises de fabrication, l'Enquête sur l'innovation de 1996, qui était axée sur les communications, les services financiers et les services techniques aux entreprises, l'Enquête de 1999 sur l'innovation, les technologies et les pratiques de pointe dans l'industrie de la construction et les industries connexes, et l'Enquête sur l'innovation 1999, qui portait sur le secteur de la fabrication et sur certaines branches des ressources naturelles pour la période de référence de 1997 à 1999. L'Enquête sur l'innovation 2003 était axée sur les industries des technologies de l'information et des communications, certaines industries des services professionnels, scientifiques et techniques, certaines industries de services de soutien du secteur des ressources naturelles, et certaines industries du secteur des transports pour la période de référence de 2000 à 2003.

Activité statistique

Les sciences et la technologie (S&T) et la société de l'information ont une incidence sur notre travail, nos affaires et nos vies. Ces concepts sont étroitement interreliés : les sciences fournissent de nouvelles façons de comprendre le fonctionnement du monde, la technologie se sert de cette nouvelle compréhension pour l'élaboration de produits et services innovateurs, et la société de l'information est l'un des résultats de ces innovations.

Les gens s'adressent à Statistique Canada pour obtenir une mesure et une explication des répercussions sociales et économiques de ces changements.

Ce programme vise à élaborer des indicateurs utiles à l'égard de l'activité liée aux sciences et à la technologie au Canada, dans un cadre les regroupant de manière cohérente.

Période de collecte : Fin de l'automne de la période de référence

Sujets

  • Innovation
  • Sciences et technologie

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'enquête a été effectuée auprès de trois grands groupes sectoriels cibles. Les secteurs des communications comprennent les entreprises de télécommunications, les télédiffuseurs, les radiodiffuseurs, les entreprises combinées de télédiffusion et de radiodiffusion, ainsi que les autres entreprises de télécommunications. Les secteurs de services financiers sont les banques à charte, les sociétés de fiducie et les assureurs-vie. Enfin, le secteur des services technique aux entreprises compte quatre secteurs de services aux entreprises, soit les services informatiques, les services informatique liés, les services de génie, ainsi que les autres entreprises de servie scientifiques et technique aux entreprises.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête par échantillon.

Les cadres appliques à chacun des groupes industriels ont été établis à partir de trois sources. Pour les secteurs des communications, on a recensé toutes les organisations commerciales détenant un permis d'exploitation au Canada émis par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Pour les services financiers, on a utilisé une liste de banques à charte, de sociétés de fiducie et d'assureurs-vie établie selon la démarche d'enquête en vigueur à la Direction de l'organisation et finances de l'industrie de Statistique Canada. Cette direction a recense les banques et les sociétés de fiducie, et a fait un recensement partiel des assureurs-vie (un petit échantillon a été extrait de quelques-unes des plus petits unités.) Pour ce que est du secteur des services techniques aux entreprises, on a construit l'échantillon à partir du Registre des entreprises, une base de données complète où sont inscrit toutes les entreprises du Canada. Dans ce dernier groupe, l'enquête a été effectuée au niveau des établissements.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

L'enquête a été divisée en trois étapes. Un premier contact avec des entreprises de grande taille a permis de trouver le nom de la personne qui recevrait et remplirait le questionnaire. Le questionnaire était ensuite posté aux répondants. Enfin, les interviewers ont effectue l'entrevue téléphonique de suivi auprès des répondants qui avaient retourné des questionnaires incomplets, ou qui n'avaient par répondu au questionnaire posté. La majorité des réponses à l'enquête ont été recueillies lors d'entrevues téléphoniques.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Des vérifications de validité et de cheminement ont été intégrées au système de saisie des données et ont été appliquées au cours de la collecte des données et de l'entrée des données. Les vérifications de validité ont permis de s'assurer que les réponses à une question particulière correspondaient à un nombre limité de valeurs possibles. Des vérifications de cohérence postérieures à la collecte ont été appliquées aux questionnaires remplis.

Imputation

Les taux de réponse à chaque question se situaient entre 95% et 100%. Par conséquent, on a eu très peu recours à l'imputation liée à des données manquantes (un processus selon lequel on assigne une réponse à une question laissée sans réponse). Cependant, l'importance des données sur la taille des entreprises en fonction de l'emploi a obligé à assigner des données théoriques pour les entreprises n'ayant pas indiqué cette donnée. La valeur de la donnée théorique était déterminée en fonction de facteurs réputés comme étant liés à l'importance de l'effectif, dont le statut de l'industrie, celui du revenu et celui de l'innovation. Les données ont été pondérées en fonction du répondant moyen à l'intérieur de cette population. À l'intérieur des secteurs des services techniques aux entreprises et des services financiers, les réponses ont été pondérées en fonction de la stratégie d'échantillonnage et des non-réponses. Pour le secteur des communications, seule la dernière mesure corrective a été nécessaire, étant donné que l'échantillon a été déterminé par recensement.

Estimation

Le taux de réponse pour l'enquête équivaut au nombre total de questionnaires remplis, en pourcentage de l'échantillon total actif faisant partie du champ de l'enquête.
Compte tenu du faible taux de non réponse de l'enquête, il a été décidé qu'il serait raisonnable de partir du principe que les caractéristiques de la population non répondante étaient les mêmes que celles de la population répondante. Par conséquent, il a été décidé que la contribution de la non réponse aux estimations devait être prise en compte pour le rajustement des poids d'échantillon de la population répondante.

Des estimations fondées sur les réponses aux questions d'enquête sont des estimations de la population, c'est à dire qu'elles représentent le pourcentage d'entreprises de la population qui affichent une caractéristique particulière. Les estimations de la population sont le résultat du produit de la variable de réponse et du poids d'échantillonnage.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Le taux de réponse pour l'enquête équivaut au nombre total de questionnaires remplis, en pourcentage de l'échantillon total actif faisant partie du champ de l'enquête.

Le taux de réponse se situant entre 84 % et 89 %, le biais de non-réponse est considéré comme étant faible.

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