Indicateurs de la qualité de l'air

Information détaillée pour 2005

Statut :

Inactive

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

5127

Les indicateurs de la qualité de l'air mesurent le risque potentiel d'exposition à long terme des Canadiens à l'ozone troposphérique et aux particules fines (P2,5), des composantes clés du smog et deux des polluants atmosphériques les plus répandus et les plus néfastes auxquels les gens sont exposés. Les indicateurs de l'ozone troposphérique et de P2,5 sont des estimations, pondérées selon la population, des concentrations moyennes de ces polluants observées par des stations de surveillance situées d'un bout à l'autre du pays. Statistique Canada calcule ces indicateurs à partir des données de surveillance fournies par le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA) d'Environnement Canada.

Date de la parution - 15 octobre 2007 (Tous les rapports ultérieurs sont affichés sur le site Web d'Environnement Canada à l'adresse : www.ec.gc.ca/indicateurs-indicators/)

Aperçu

Les indicateurs nationaux de la qualité de l'air sont axés sur l'exposition humaine à l'ozone troposphérique et aux particules fines (P2,5), des composantes clés du smog. L'exposition humaine à l'ozone troposphérique et aux P2,5 est une source de préoccupation parce qu'il n'y a pas de seuils établis sous lesquels ces polluants ne pose aucun risque pour la santé humaine.

Les données sur la qualité de l'air ambiant sont fournies par Environnement Canada. Pour obtenir de plus amples détails sur les méthodes de surveillance, visiter le site Web suivant :
http://www.etc-cte.ec.gc.ca/NAPS/

Les données démographiques servant à la pondération des indicateurs sont fondées sur le Recensement de la population et d'autres estimations intercensitaires de la Division de la démographie de Statistique Canada.

Pour obtenir de plus amples détails sur les estimations démographiques, consulter l'adresse Internet suivante :
http://www22.statcan.ca/ccr_r000_f.htm

Les données de chaque station de surveillance entrant dans le calcul des indicateurs sont pondérées selon la population afin que l'estimation de l'exposition humaine à l'ozone troposphérique et aux particules fines (P2,5) soit plus juste. La méthodologie choisie est celle de la moyenne pondérée selon la population, qui consiste à estimer la population vivant dans un certain rayon (40 km en l'occurrence) de chaque station, puis à utiliser cette estimation pour calculer le poids relatif à attribuer à chaque station dans l'analyse des moyennes et des tendances.

Les indicateurs de la qualité de l'air sont présenté à l'échelon national et régional sous forme de diagrammes de dispersion de la concentration moyenne ambiante pondérée par année. Il existe suffisamment de données pour présenter des résultats semblables à l'échelon régional dans le cas de l'ozone seulement.

Les indicateurs sont fondés sur la méthodologie proposée par la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie (TRNEE) dans le rapport L'État du débat : Les Indicateurs d'environnement et de développement durable pour le Canada. Il s'agit d'une synthèse d'un certain nombre de sources, dont les recommandations d'un groupe de concertation d'experts sur les questions atmosphériques et les travaux de deux conférences nationales.

Une concentration moyenne d'ozone et/ou des particules fines de saison chaude est calculée pour chacun des sites de surveillance. Ces sites sont pondérés en fonction de la part de la population dans un rayon de 40 km du site par rapport à l'ensemble de la population qui vit dans un rayon de 40 km de tous les sites choisis pour l'année de référence (d'après les critères susmentionnés d'intégralité des données). La somme de ces observations pondérées produit une concentration moyenne de polluants pour chaque année de la série chronologique. Des valeurs plus élevées indiquent des niveaux ambiants plus élevés de pollution atmosphérique.

Les fluctuations météorologiques annuelles peuvent avoir un effet considérable sur la qualité de l'air puisque les niveaux ambiants d'ozone et des particules fines sont fonction de la température, de la lumière du soleil et des émissions locales de précurseurs. À des fins d'uniformité, les données de surveillance se limitent aux observations en saison chaude (d'avril à septembre).

C'est particulièrement important pour la série chronologique sur les P2,5, car les appareils de surveillance ne donnent pas des mesures de qualité égale en hiver et en été.

Activité statistique

L'objectif des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement est de fournir aux Canadiens de l'information plus fiable et de façon plus régulière sur l'état de leur environnement ainsi que sur les liens entre celui-ci et l'activité humaine. Environnement Canada, Statistique Canada et Santé Canada travaillent de concert en vue d'élaborer et de diffuser ces indicateurs. Cette initiative, qui témoigne de la responsabilité conjointe de la gestion de l'environnement au Canada, a bénéficié de la collaboration et de la contribution des provinces et des territoires.

Une description des indicateurs est disponible au lien suivant :

Sujets

  • Environnement
  • Qualité de l'environnement

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'univers de cette enquête est le réseau des stations de surveillance de la qualité de l'air au Canada. La population cible se compose des sites qui ont des données suffisamment représentatives. Environnement Canada a élaboré les critères de sélection suivants, qui s'appliquent à chaque station :

- Chaque période de huit heures doit fournir au moins six heures de données.
- Chaque jour doit fournir des données pour au moins 18 des 24 périodes de huit heures.
- Chaque saison doit fournir des valeurs pour au moins 75 % des jours. Dans le cas de la saison d'ozone (du 1er avril au 30 septembre), il en faut pour au moins 138 des 183 jours.
- Pour une série chronologique de données, on ne sélectionne que les stations pour lesquelles on a des valeurs saisonnières annuelles couvrant au moins 75 % de la période visée.
- On exclut les stations pour lesquelles il manque plus de deux années consécutives de données au début ou à la fin de la période, afin d'éviter d'utiliser les données de stations mises en service ou hors service pendant cette période.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

On reconnaît que la collection actuelle de stations de surveillance n'est pas conçue pour être géographiquement représentative du Canada et de l'exposition de l'ensemble de la population à la pollution atmosphérique; les sites sont plutôt situés en fonction de besoins fédéraux, provinciaux ou régionaux particuliers. Les sites de surveillance inclus dans la présente analyse se trouvent presque tous dans des régions peuplées et d'autres régions où l'on soupçonne que les utilisations des terres environnantes (p. ex., industries particulières) se répercutent sur la qualité de l'air. Néanmoins, les sites ne comprennent pas toutes les régions géographiques du Canada où il pourrait exister des problèmes de qualité de l'air.

Les données servant à calculer les indicateurs de la qualité de l'air proviennent d'échantillons prélevés à des sites situés d'un bout à l'autre du pays au cours d'une période de quinze ans. La combinaison des données permet de calculer une valeur indice unique pour chaque année.

Les critères d'échantillonnage quotidiens minimaux pour le calcul des concentrations moyennes d'ozone par période de huit heures sont de six lectures horaires pendant chaque période de huit heures. Les concentrations maximales quotidiennes par période de huit heures ne sont déclarées que si l'on a au moins 18 des 24 moyennes possibles par période de huit heures pour la journée. Chaque station doit avoir des valeurs pour au moins 75 % des jours de la saison du smog. De plus, les stations sont seulement incluses dans l'analyse des tendances sur 15 ans si elles ont des données pour au moins 12 années et qu'il leur manque moins de trois années consécutives de données au début et à la fin de la série chronologique.

Le nombre minimal d'échantillons est semblable dans le cas des P. En particulier, pour chaque jour, il doit y avoir au moins 18 observations horaires. Chaque station doit avoir des valeurs pour au moins 75 % des jours de la saison du smog. De plus, pour la série des particules fines (P2,5) de la période 2000 à 2004, les stations doivent avoir des données pour quatre des cinq années pour être incluses dans l'analyse des tendances.

Par suite de l'application des critères d'intégralité des données aux données sur l'ozone, 76 stations ont été sélectionnées aux fins de l'analyse des tendances, tandis que 159 stations ont pu servir à l'établissement du « profil instantané » pour 2004. En ce qui concerne les P2,5, 63 stations ont servi à l'analyse des tendances de 2000 à 2004 et 117 stations, à l'établissement du « profil instantané » de 2004.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Les données sur la qualité de l'air servant au calcul de l'indicateur de la qualité de l'air proviennent de programmes de surveillance de la qualité de l'air en vigueur au pays. Pour se renseigner sur les particularités du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique, visiter le site Web suivant: http://www.etc-cte.ec.gc.ca/NAPS/.

Les données démographiques servant à la pondération de l'indicateur sont fondées sur le recensement de la population et d'autres estimations intercensitaires de la Division de la démographie de Statistique Canada.

Pour obtenir de plus amples détails sur les estimations démographiques, consulter l'adresse Internet suivante : http://www22.statcan.ca/ccr_r000_f.htm.

Détection des erreurs

Chaque site de surveillance suit les méthodes normalisées de collecte par échantillonnage sur le terrain pour assurer la fiabilité des mesures. Le Service météorologique d'Environnement Canada analyse ensuite les données afin de corriger toute erreur.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Évaluation de la qualité

Pour obtenir des renseignements sur l'évaluation de la qualité des données de surveillance de la qualité de l'air, visiter le site Web suivant : http://www.etc-cte.ec.gc.ca/NAPS/.

Pour obtenir des renseignements sur l'évaluation de la qualité des données du Recensement de la population, consulter l'adresse Internet suivante : http://www22.statcan.ca/ccr_r000_f.htm.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Au pays, la qualité de l'air varie de façon saisonnière et annuelle sous l'effet des fluctuations météorologiques (p. ex., moment et intensité de la lumière du soleil, de la chaleur et du vent). Seules les observations en saison chaude sont prises en compte dans l'indicateur de la qualité de l'air. On veut ainsi assurer l'uniformité des données de surveillance puisque les basses températures extrêmes ont un effet sur certains types d'appareils de surveillance.

Exactitude des données

L'exactitude de la moyenne pondérée selon la population dépend principalement de l'exactitude des données démographiques et de surveillance de la qualité de l'air servant à calculer l'indicateur. Un autre facteur est le degré auquel les zones de 40 km utilisées pour les estimations démographiques définissent la population exposée à la pollution observée à chaque site de surveillance. Pour obtenir des renseignements sur les données de surveillance, visiter le site Web suivant : http://www.etc-cte.ec.gc.ca/NAPS/.

Pour obtenir des renseignements sur les données démographiques, consulter l'adresse Internet suivante : http://www22.statcan.ca/ccr_r000_f.htm.

L'utilisation de zones de 40 km autour des stations de surveillance est fondée sur une opinion d'expert. La question de la représentation de la population sera examinée plus à fond dans le cadre de travaux ultérieurs relatifs à l'indicateur.

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