Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC)

Information détaillée pour quatrième trimestre de 2006

Statut :

Inactive

Fréquence :

Trimestrielle

Numéro d'enregistrement :

3810

L'Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC) constitue une importante source de données permettant de mesurer l'importance et l'état de l'industrie touristique canadienne. Elle a été mise sur pied afin de mesurer le volume, les caractéristiques et l'impact économique des voyages intérieurs. Cette enquête remplace l'Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC) depuis le début de 2005.

Date de la parution - 24 octobre 2007

Aperçu

Depuis le début de 2005, l'Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC) a été menée afin de mesurer les voyages intérieurs au Canada. Elle remplace l'Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC). Vu les changements apportés aux définitions et au questionnaire, les estimations de voyages intérieurs se rapprocheront des directives internationales recommandées par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et la Commission statistique des Nations Unies.

L'Enquête sur les voyages des résidents du Canada est parrainée par Statistique Canada, la Commission canadienne du tourisme (CCT), les gouvernements provinciaux et certains organismes fédéraux. Elle mesure l'ampleur des voyages intérieurs au Canada, du point de vue de la demande. L'enquête vise à recueillir de l'information sur le volume de voyages et des dépenses des résidents du Canada selon l'origine du voyage, la destination, la durée, le type d'hébergement utilisé, le but du voyage, le moyen de transport, etc., à recueillir de l'information sur l'incidence des voyages et fournir le profil sociodémographique des voyageurs et des non-voyageurs. Les estimations permettent d'effectuer des analyses sur une base trimestrielle à l'échelle nationale, provinciale et régionale (à divers degrés de précision) concernant les informations suivantes :

- nombre total de voyages d'un même jour et d'une nuit ou plus effectués par les résidents du Canada et dont la destination était au Canada;

- visites d'un même jour et d'une nuit ou plus au Canada;

- raison principale du voyage et activités principales effectuées pendant le voyage;

- dépenses effectuées pour les voyages d'un même jour et d'une nuit ou plus au Canada par les résidents du Canada, au total et selon la catégorie de dépenses;

- moyens de transport utilisés pendant le voyage (principal/autre);

- visites-personnes, visites-ménages, dépenses totales et par catégorie de dépenses pour chaque endroit visité au Canada;

- nuitées-personnes et nuitées-ménages passées à chaque endroit visité au Canada, au total et selon le type d'hébergement utilisé;

- utilisation de forfaits de voyage et dépenses qui y sont associées et participation à des excursions guidées en autocar/autre;

- personne ou organisme ayant payé les coûts du voyage (ménage, gouvernement, employeur privé);

- caractéristiques démographiques des adultes qui ont effectué des voyages et ceux qui n'en n'ont pas effectués;

- composition du groupe des voyageurs.

Les principaux utilisateurs des données de l'EVRC sont Statistique Canada, la Commission canadienne du tourisme, les provinces et les bureaux de tourisme. Les médias, les entreprises, les consultants, de même que les chercheurs comptent parmi les autres utilisateurs.

Sujets

  • Voyages et tourisme
  • Voyages intérieurs

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est la population civile, non institutionnalisée, âgée de 18 ans et plus des dix provinces canadiennes. Sont spécifiquement exclus du champ de l'enquête : les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut; les personnes vivant dans les réserves indiennes; les membres à temps plein des Forces armées canadiennes; et les pensionnaires d'établissements. Ensemble ces groupes représentent moins de 3 % de la population canadienne âgée de 18 ans et plus.

Élaboration de l'instrument

La mise en oeuvre de l'Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC) en 2005 a été planifiée par un groupe de travail se composant de membres de Statistique Canada, de la Commission canadienne du tourisme, de plusieurs organisations ou ministères provinciaux du tourisme ainsi que d'autres organisations fédérales. Ce groupe de travail pancanadien a été impliqué dans l'élaboration des concepts, de la plateforme et du contenu du questionnaire.

Afin de tester plusieurs composantes de l'EVRC, une étude qualitative et une enquête quantitative se sont tenues un peu partout au Canada. L'étude qualitative qui comprenait des groupes de discussion et des entrevues en profondeur dans les deux langues officielles du Canada, a été menée avant d'entreprendre l'enquête quantitative. Le but de cette étude qualitative était de tester une nouvelle introduction au questionnaire et différentes définitions de voyage.

Le principal objectif de l'enquête quantitative était de recommander une introduction à l'enquête qui aiderait les Canadiens à rapporter volontairement leurs activités de voyages, tout en étant en accord avec l'interprétation faite par le groupe de travail au sujet de la définition de tourisme de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).

Après ce travail, un test pilote a été mené dans deux bureaux régionaux (Sherbrooke et Edmonton) afin de tester le nouveau questionnaire et tester si l'EVRC pouvait être menée sur la plateforme de composition aléatoire de numéros de téléphone (CA). Après une étude coûts-bénéfices il fut décidé que l'EVRC serait un « supplément » à l'Enquête sur la population active, tout comme l'était l'EVC.

De plus, le questionnaire de l'EVRC a été évalué par le Centre d'information sur la conception des questionnaires de STC et testé à l'interne.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'Enquête sur les voyages des résidents du Canada est un « supplément » de l'Enquête sur la population active (EPA). Cela signifie que l'EVRC est réalisée auprès d'un ou plusieurs sous-échantillons de ménages interrogés dans le cadre de l'EPA (Voir la documentation de l'EPA - numéro d'enregistrement 3701 - pour plus de détails sur l'échantillonnage). L'EPA est une enquête mensuelle réalisée auprès d'environ 54 000 ménages. Elle fournit des estimations officielles sur l'emploi et le chômage au Canada avec un taux de réponse de 90 %. Pour les ménages répondant à l'EPA, l'EVC obtenait un taux de réponse légèrement inférieur à celui de l'EPA, se situant entre 80 % et 85 % avec un taux d'incidence de voyages d'environ 30 %.

L'échantillon de l'EPA est représentatif de la population civile, non institutionnalisée, âgée de 15 ans et plus, et résidant dans les dix provinces canadiennes. Certaines personnes sont spécifiquement exclues du champ de l'enquête et, par conséquent, de l'EVRC. Il s'agit des résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, des personnes vivant dans les réserves indiennes, des membres à temps plein des Forces armées canadiennes et des pensionnaires d'établissements. Chaque mois, cette enquête recueille des données sur l'emploi durant la semaine suivant celle qui comprend le 15 du mois. Étant donné que l'EPA a comme base de sondage tous les ménages du Canada, elle sert de plateforme pour la réalisation d'autres enquêtes auprès des ménages, dont l'EVRC.

Après la collecte des données de l'Enquête sur la population active, l'application de collecte choisit au hasard un répondant de 18 ans ou plus au sein du ménage sélectionné, afin qu'il/elle réponde au questionnaire de l'EVRC.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Seuls les ménages qui répondent à l'EPA sont utilisés pour l'EVRC. Une fois qu'on a posé les questions sur la population active, on choisit au hasard dans le ménage sélectionné, une personne âgée de 18 ans ou plus pour répondre à l'EVRC. Si cette personne est disponible, l'intervieweur lui pose alors les questions de l'EVRC. Si celle-ci est absente ou n'est pas disponible lors de la collecte des données de l'EPA, un intervieweur la rappellera plus tard au cours de la période de collecte.

Les entrevues sont menées dans 90 % des cas par téléphone à partir des bureaux régionaux à l'aide de la méthode d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). Pour ce qui est des autres entrevues, elles sont faites par des intervieweurs qui sont sur le terrain, à l'aide de la méthode d'interview personnelle assistée par ordinateur (IPAO).

Les interviews par personne interposée sont permises si le répondant ne parle pas l'une des deux langues officielles du Canada ou s'il est malade ou absent pendant la durée de la période de collecte.

Le système de surveillance systématique des intervieweurs qui a été implanté dans les bureaux régionaux en 2002 est aussi utilisé pour l'EVRC. Il s'agit d'un système automatisé qui permet aux superviseurs de voir l'écran à distance et aussi d'entendre la conversation téléphonique qui se tient entre l'intervieweur et le répondant. La surveillance des intervieweurs sert à améliorer l'information recueillie chez les répondants et par ricochet augmente la qualité des données publiées à partir de cette enquête.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Plusieurs caractéristiques ont été incorporées au questionnaire interview assistée par ordinateur (IAO) de l'EVRC afin de maximiser la qualité de la cueillette des données. On y retrouve plusieurs vérifications visant à repérer des valeurs inhabituelles dans les entrées de données et à discerner des incohérences de logique. L'IAO contrôle la séquence ou l'enchaînement des questions en fonction des réponses aux questions précédentes. D'autres vérifications sont aussi effectuées au cours de l'interview pour réduire le nombre d'erreurs attribuables aux fautes de frappe ou aux malentendus. Par exemple, si le nombre de nuits passées dans les divers types d'hébergement ne correspond pas au nombre total de nuits passées à l'extérieur du domicile, un message de contrôle apparaîtra à l'écran. L'intervieweur peut alors corriger l'erreur, ce qui réduit les vérifications devant être effectuées au bureau central de Statistique Canada. De plus, pour chaque question l'intervieweur a la possibilité de choisir « Ne sait pas » ou « Refus » comme réponse valide si le répondant ne répond pas à la question.

Après avoir été téléchargées des bureaux régionaux aux ordinateurs du bureau central, les données sont soumises à une vérification composée de plusieurs étapes afin de détecter les erreurs et de préparer les fichiers de données en vue de leur pondération subséquente et de l'imputation des dépenses. C'est à cette étape de la vérification préliminaire que l'on détecte les enregistrements en double et que l'on effectue certains contrôles mineurs.

Suite au géocodage des noms de localité, les données sont soumises au procédé de vérification secondaire décrit ci-dessous.

Une fois le couplage terminé, les fichiers font alors l'objet de nouvelles vérifications. Les erreurs grossières, comme le nombre de nuits passées à l'extérieur du domicile variant d'une question à l'autre, de même que les erreurs relatives à l'enchaînement des questions, sont examinées et corrigées.

La vérification secondaire est composée d'une série de contrôles qui effectue des vérifications plus poussées de la validation dans le but de détecter des incohérences et des valeurs aberrantes dans les données. Cette étape est ultérieure au géocodage des noms de localité à l'origine et à la destination. Encore une fois, les erreurs sont examinées et corrigées.

Imputation

Les dépenses sont les seules données imputées de l'EVRC. Toutes les autres valeurs manquantes ou erronées sont soit corrigées ou soit remplacées par un code «non déclaré». Cependant, toutes les variables sur les dépenses doivent avoir une valeur pour que des estimations agrégées des dépenses puissent être produites. Une variable de dépense manquante est imputée en fonction de la dépense moyenne pour cette variable, lors de voyages où l'information relative à ces dépenses a été déclarée. C'est à partir des voyages «donneurs» que seront calculées les dépenses moyennes devant servir à l'imputation des dépenses manquantes.

Les dépenses moyennes des donneurs sont calculées selon le type de voyage puisqu'elles varient considérablement en fonction des caractéristiques du voyage. Des moyennes sont calculées pour les voyages ayant en commun les caractéristiques suivantes : destination; durée (voyage d'une nuit ou plus ou voyage d'un même jour); nombre de voyageurs dans le groupe; raison principale du voyage (affaires ou autre); type(s) d'hébergement; et moyen de transport utilisé.

Il doit y avoir au moins trois enregistrements de donneurs par catégorie d'imputation, sinon les caractéristiques de voyage sont groupées à un niveau moins détaillé, c.-à-d. que le degré de détail diminue, et une série de moyennes est calculée pour ce deuxième niveau de type de voyages. Si le nombre de donneurs est insuffisant pour ce niveau, les caractéristiques de voyage sont de nouveau groupées et une autre série de moyennes est calculée. Ce processus est répété jusqu'à ce que des moyennes pour les donneurs soient produites pour tous les niveaux de groupement des voyages en utilisant au moins trois enregistrements.

Par exemple, le premier niveau d'imputation peut porter sur des voyages présentant les caractéristiques suivantes : destination canadienne, durée d'une ou plusieurs nuits, groupe de deux adultes, hébergement à l'hôtel, transport par avion et voyage d'affaires. Si le nombre de donneurs disponibles à ce niveau est insuffisant, les caractéristiques du voyage seront groupées de manière à inclure les voyages qui comprenaient un type quelconque d'hébergement commercial. Si le nombre de donneurs demeure insuffisant, les caractéristiques seront groupées de manière à inclure les voyages dictés par n'importe quel motif, et ainsi de suite.

Une fois qu'une série de moyennes pour les donneurs a été calculée à tous les niveaux de caractéristiques des voyages, les voyages devant faire l'objet d'une imputation sont appariés aux moyennes des voyages présentant les mêmes caractéristiques, et les dépenses manquantes sont calculées.

Une étape additionnelle du processus d'imputation est la répartition des dépenses incluses dans un forfait entre des catégories de dépenses distinctes. Cette opération est effectuée de la même manière que l'imputation des autres dépenses : les moyennes des donneurs servent à imputer la valeur moyenne des postes de dépenses inclus dans le forfait. Les niveaux des dépenses imputées sont alors redressés de manière à ce que la somme des dépenses imputées correspond au coût total déclaré pour le forfait.

Enfin, les dépenses imputées font l'objet d'une autre validation visant à assurer qu'aucune valeur aberrante n'a été créée par le processus d'imputation des dépenses.

Estimation

Les estimations de l'EVRC sont donc produites à partir de données de l'enquête auxquelles on appose des poids permettant ainsi de gonfler ces données au niveau de la population canadienne non-institutionnalisée de 18 ans et plus. Les poids calculés afin de produire les estimations sont le poids de la personne, du voyage et du voyage-personne.

Le point de départ afin de créer les poids personnes est le sous-poids de l'Enquête sur la population active (numéro d'enregistrement 3701). Ce poids personne est alors ajusté afin de refléter i) le sous-échantillonnage des groupes de renouvellement, ii) le sous-échantillonnage pour les personnes (18 ans +) du ménage, iii) la non-réponse et iv) l'ajustement (calibration) à des totaux de contrôle connus (groupes âge-sexe, totaux des RMR).

Le poids voyage-personne est dérivé à partir du poids personne en l'ajustant pour tenir compte des voyages similaires et du rapport entre le nombre de voyages déclarés et le nombre de voyages rapportés. Ces poids servent à estimer le nombre de voyages.

Enfin, le poids voyage est dérivé en divisant le poids voyage-personne par le nombre d'adultes (18 ans et plus) du ménage qui accompagnaient le répondant. Ces poids voyages sont utilisés pour estimer les dépenses.

Les groupes de non-réponse sont créés en utilisant la RAE (Région d'assurance-emploi de l'Enquête sur la population active), le type de plan de sondage et le groupe de renouvellement. À l'intérieur de chaque groupe de non-réponse, le taux de réponse pondéré est calculé et l'inverse de celui-ci est utilisé pour ajuster les poids.

L'EVRC utilise la méthode du bootstrap coordonné, une méthode basée sur les répliques, pour estimer la variance. Semblable à la méthode du bootstrap régulier, celle du bootstrap coordonné tient compte de la corrélation subtile de l'EVRC. Cette corrélation survient parce que l'EVRC est une enquête supplémentaire de l'EPA. Chaque mois, cinq des six groupes de renouvellement de l'échantillon de l'EPA du mois précédent reviennent dans l'échantillon. Cela signifie que tout dépendant du groupe de renouvellement auquel un ménage appartient, celui-ci (le ménage de l'EVRC) peut être contacté pour une deuxième fois et possiblement pour une troisième fois à Terre-Neuve.

Évaluation de la qualité

Tous les trimestres, on évalue de façon systématique la qualité des données. On produit un ensemble de tableaux statistiques pour fins d'analyse, lesquels sont ensuite comparés à des sources de données connexes. On produit aussi une liste d'indicateurs servant à vérifier si les tendances générales du secteur touristique sont semblables à celles de l'EVRC. De plus, nous travaillons en étroite liaison avec les ministères provinciaux du tourisme, lesquels nous apportent des points de vue et des sources d'information supplémentaires, ce qui nous aide à évaluer la qualité des données à un niveau géographique plus désagrégé.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Au niveau de la divulgation des résultats, un contrôle très serré a été mis en place surtout pour la diffusion des fichiers publics de microdonnées. Pour l'EVRC, le plus bas niveau géographique pour lequel l'information est disponible au public, en ce qui a trait aux enregistrements de voyageurs et de voyages, est celui de la division de recensement et de la région métropolitaine de recensement. De plus, certaines variables socioéconomiques telles l'âge et la profession du répondant ont été soit enlevées ou soit recodées afin d'éliminer le niveau de détail des fichiers publics qui permettrait l'identification d'individus. Avant la communication officielle du fichier de microdonnées de l'EVRC, son contenu doit être évalué puis approuvé par le Sous-comité de la diffusion des microdonnées.

Révisions et désaisonnalisation

Les résultats trimestriels provisoires de l'EVRC seront révisés lorsque les estimations finales de cette année seront disponibles.

Exactitude des données

La variabilité de l'échantillonnage est l'erreur qui, dans les estimations, est attribuable au fait que l'enquête porte sur un échantillon de répondants plutôt que sur l'ensemble de la population. Le concept d'erreur-type et les concepts connexes de coefficients de variation (CV) et d'intervalle de confiance donnent une indication de l'importance de la variabilité de l'échantillonnage. L'erreur-type et le coefficient de variation ne permettent pas de mesurer les biais systématiques des données de l'enquête qui pourraient influer sur les estimations. Ils sont plutôt fondés sur l'hypothèse selon laquelle les erreurs d'échantillonnage suivent une courbe normale.

Habituellement, celle des deux estimations qui est la plus grande présente un plus petit CV et sera donc plus fiable. Aussi, dans le cas de deux estimations de même grandeur, celle qui se rapporte à une caractéristique plus également distribuée dans la population aura un plus petit CV que l'autre.

De façon simplifiée, le CV sert à établir trois niveaux de qualité de données :

0,0 - 16,5 : ACCEPTABLE
16,6 - 33,3 : MÉDIOCRE
33,4 OU PLUS : INACCEPTABLE

Dans l'EVRC, le CV pour les estimations trimestrielles du nombre de visites totales faites au Canada est d'environ 1,7 % tandis que, sur une base provinciale, il oscille entre 2,7 % pour l'Ontario et 10 % pour l'Île-du-Prince-Édouard.

L'EVRC, qui est une enquête supplémentaire de l'EPA, a un taux de réponse légèrement inférieur à celui de l'EPA, se situant entre 80 % et 85 %.

Documentation

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