Enquête sur la superficie et le rendement des pommes de terre (ESRPT)

Information détaillée pour 2016

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

3446

La présente enquête a pour but d'obtenir les renseignements nécessaires pour réaliser une estimation de la production de pommes de terre à l'échelle nationale et provinciale.

Date de la parution - 21 juillet 2016 (les données collectées en juin); 29 novembre 2016 (les données collectées en octobre) et 19 janvier 2017 (les données revises)

Aperçu

L'édition de juin de la présente enquête recueille des données sur la superficie de pommes de terre cultivée pendant la campagne agricole en cours ainsi que sur la quantité et le prix des pommes de terre vendues l'année précédente. L'édition d'octobre de l'enquête recueille des données sur la superficie de pommes de terre ensemencée et récoltée ainsi que sur la production et le rendement de l'année en cours. Les données produites par l'enquête sont utilisées par les producteurs agricoles et les analystes de l'industrie pour prendre des décisions de production et de marketing, et par les analystes gouvernementaux pour surveiller le secteur de la pomme de terre et élaborer les politiques agricoles du Canada. Les données servent au calcul des estimations du revenu agricole et des mouvements du Système de comptabilité nationale du Canada. Les données servent aussi au calcul des prévisions du revenu agricole, qui sont produites par Agriculture et Agroalimentaire Canada en collaboration avec Statistique Canada et les provinces.

Période de référence : Ensemencement en juin et récolte en octobre

Période de collecte : juin/juillet et octobre/novembre

Sujets

  • Agriculture et alimentation (anciennement Agriculture)
  • Cultures et horticulture

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'univers est composé de l'ensemble des producteurs de pommes de terre au Canada, bien que les données ne soient directement recueillies qu'auprès des producteurs de Terre-Neuve-et-Labrador, de l'Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba, de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique; les données des autres provinces proviennent de sources administratives. Les producteurs de pommes de terre dans les réserves indiennes et les fermes institutionnelles sont exclus de cette enquête.

Élaboration de l'instrument

La conception initiale des questions pour l'enquête téléphonique était fondée sur d'autres enquêtes, y compris le Recensement de l'agriculture. Le questionnaire du Recensement de l'agriculture a été soumis à des essais à l'aide de groupes de discussion et d'enquêtes-pilotes. Les questions sur les prix et les quantités sont tirées de l'ancienne Enquête mensuelle sur les prix des pommes de terre.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

La population est composée de l'ensemble des fermes productrices de pommes de terre situées à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. La base de sondage comprend tous les producteurs de pommes de terre, à l'exclusion des producteurs exploitant des fermes d'établissement institutionnel et des fermes situées dans des réserves indiennes, qui ont déclaré plus d'un acre de culture de pommes de terre lors du Recensement de l'agriculture. À cette base de sondage s'ajoutent annuellement les nouvelles exploitations connues. La stratification et la répartition sont effectuées selon la taille de l'exploitation.

L'échantillon est sélectionné au moyen d'une méthode d'échantillonnage aléatoire simple stratifiée. Environ 245 exploitations sont incluses dans l'échantillon.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2016-06-10 à 2016-07-06

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

Les renseignements de l'enquête sont recueillis par interviews téléphoniques dans les bureaux régionaux de Statistique Canada, à l'aide de l'application d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO). On communique directement avec les exploitants agricoles par téléphone, et, dans les cas où l'exploitant est difficile à joindre, on effectue plusieurs suivis par téléphone, ce qui nous permet d'obtenir un taux de communication élevé.

On obtient des estimations pour le Québec, l'Ontario et l'Alberta par le biais de données administratives fournies par ces provinces.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

On évalue les réponses au cours de la collecte pour faire en sorte qu'il n'y ait aucune incohérence marquée entre les tendances historiques et les conditions de croissance de l'année en cours. Les données des principales exploitations ayant contribué aux estimations non pondérées et pondérées sont révisées et vérifiées.

Imputation

On tient compte des effets de la non-réponse totale (p. ex. les refus et les cas où le répondant n'a pu être joint) en pondérant les rajustements apportés à chacune des strates. Au cours du processus de vérification, certaines données manquantes ont été imputées manuellement à l'aide des autres renseignements tirés du questionnaire du répondant, de rapports précédents, du Recensement de l'agriculture ou des tendances du secteur.

Estimation

On multiplie les valeurs obtenues pour les unités échantillonnées par un poids d'échantillonnage pour obtenir des estimations pour l'ensemble de la population visée par l'enquête. Le poids d'échantillonnage se calcule à partir d'un certain nombre de facteurs, parmi lesquels figure la probabilité de sélection d'une unité dans l'échantillon. On a recours à l'ajustement du facteur d'extension (poids) pendant le processus d'estimation ce qui permet de tenir compte des répondants qui n'ont pu être joint ou qui ont refusé de participer à l'enquête.

Après avoir calculé les poids pour chaque enregistrement, il est possible d'obtenir les estimations requises à tous les niveaux au moyen de la méthode d'estimation par domaine (p. ex. provinces, régions agricoles, etc.).

Évaluation de la qualité

Les résultats de l'enquête sont évalués en les comparant aux estimations précédentes et aux autres sources de données disponibles. Les normes et les conditions de croissance actuelles servent de guide pour l'évaluation des données et la comparaison aux autres ensembles de données. Un des outils principaux pour l'évaluation et la détermination finale des données est l'analyse de l'offre et la demande. Les estimations de la production sont évaluées en les comparant aux renseignements sur la consommation, aux renseignements administratifs et au Recensement de l'agriculture.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Révisions et désaisonnalisation

Tous les cinq ans, les estimations de la superficie des pommes de terre qui ont été publiées sont harmonisées aux résultats du Recensement de l'agriculture. Les corrections apportées aux données au cours de l'année de recensement sont ensuite lissées pour la période historique de cinq ans entre les recensements. L'incidence des révisions est habituellement inférieure à 5 %, mais elle peut parfois être plus grande.

Exactitude des données

Erreurs liées à l'échantillonnage et erreurs non liées à l'échantillonnage

Cette enquête menée par échantillonnage peut, par sa nature même, donner libre cours à des erreurs. Les estimations dérivées peuvent occasionner des erreurs qui peuvent être réparties en deux principaux types : les erreurs liées à l'échantillonnage et les erreurs non liées à l'échantillonnage.

1. Erreurs liées à l'échantillonnage

Les erreurs liées à l'échantillonnage constituent un risque inhérent aux enquêtes par échantillonnage. Elles se produisent à cause de l'écart existant entre la valeur d'une variable échantillonnée aléatoirement et la valeur de cette même variable obtenue au moyen d'un recensement (ou la moyenne de toutes les valeurs aléatoires possibles). Ce genre d'erreur se produit puisque les observations portent uniquement sur un échantillon plutôt que sur l'ensemble de la population. L'erreur d'échantillonnage découle de facteurs tels que la taille de l'échantillon, la variabilité de la population, le plan de sondage et la méthode d'estimation. Par exemple, pour une taille donnée d'échantillon, l'erreur liée à l'échantillonnage sera tributaire de la méthode de stratification adoptée, de l'attribution de l'échantillon, du choix des unités sondées et de la méthode de sélection. (On peut même, dans le cadre d'un seul plan de sondage, effectuer plusieurs calculs pour arriver à la méthode d'estimation la plus efficace). La possibilité de mesurer l'erreur liée à l'échantillonnage à partir de l'échantillon en tant que tel est la caractéristique la plus importante des sondages probabilistes.

L'erreur liée à l'échantillonnage peut être mesurée à l'aide de l'erreur-type (ou écart-type) de l'estimation. Le coefficient de variation (CV) est l'estimation du pourcentage d'erreur-type de l'estimation de l'enquête. Les estimations ayant un CV plus petit sont plus fiables que les estimations ayant un CV plus grand. Généralement, toute estimation ayant un CV dont la valeur est inférieure à 5 % est considérée comme étant d'excellente qualité.

Les CV pour les estimations de la superficie ensemencée de 2016 des principales provinces productrices de pommes de terre sont de 7,3 % pour l'Île-du-Prince-Édouard, de 8,5 % pour le Nouveau-Brunswick et de 5,4 % pour le Manitoba.


2. Erreurs non liées à l'échantillonnage

Ces erreurs sont occasionnées par une faille systématique dans la structure de la procédure de collecte des données ou dans l'élaboration d'une variable ou de l'ensemble des variables à l'étude. Ces erreurs peuvent inclure une erreur de couverture, laquelle est due à un listage incomplet d'où s'effectue la sélection de l'échantillon. Les erreurs de réponse peuvent être attribuables à une faille dans la conception du questionnaire ou des questions, de même qu'à l'incapacité ou au refus du répondant de fournir des renseignements exacts. Les erreurs de non-réponse sont dues au refus de répondre de la part des répondants ou de leur trop long délai de réponse. Une autre source d'erreurs non liées à l'échantillonnage sont les erreurs de traitement, qui peuvent se produire lors des diverses étapes du traitement telles que le codage, l'entrée des données, la vérification, la révision, la pondération et la totalisation.

Les mesures telles que les taux de réponse servent d'indicateurs de l'expansion éventuelle des erreurs non liées à l'échantillonnage. Le taux de réponse s'étale entre 65 % et 85 %. La grande fourchette du taux de réponse s'est formée à la suite de situations où, lors de certaines années, les producteurs n'avaient pas terminé l'ensemencement ou la récolte à la fin de la période de collecte. Pendant ces années-là, il se peut qu'il ait été impossible de contacter les producteurs, ou que ceux-ci aient refusé de fournir les informations avant que leurs registres n'aient été complétés.

À la fin de la période de collecte de juin 2016, environ 89,1 % des questionnaires avaient été remplis.

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