Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (EMIM)

Information détaillée pour juin 2001

Statut :

Active

Fréquence :

Mensuelle

Numéro d'enregistrement :

2101

L'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (EMIM) produit des séries statistiques sur l'activité de l'industrie manufacturière -- ventes de biens fabriqués, stocks, commandes en carnet et nouvelles commandes.

Date de la parution - 16 août 2001

Aperçu

L'EMIM présente la valeur (en dollars canadiens) des ventes de biens fabriqués, des stocks et des commandes. Les données de l'EMIM servent d'indicateurs de la situation économique des industries manufacturières, au calcul du produit intérieur brut du Canada, de composantes de l'indicateur composite de Statistique Canada, aux études macroéconomiques et microéconomiques et aux modèles économétriques (pour déterminer la part du marché, la disponibilité apparente à l'échelle nationale, etc.). Les données de cette enquête servent aux secteurs public et privé, ce qui comprend les ministères des Finances des gouvernements fédéraux et provinciaux, la Banque du Canada, Industrie Canada, le Système de comptabilité nationale, le monde de la fabrication, les experts-conseils et les organismes de recherche au Canada, aux États-Unis et à l'étranger de même que la presse d'affaires.

Période de référence : mois

Sujets

  • Fabrication

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée de tous les établissements incorporés et non-incorporés où l'activité principale est la fabrication.

Élaboration de l'instrument

La conception du questionnaire de l'EMIM, qui date de 15 ans, vise la collecte des indicateurs principaux de l'activité économique du secteur manufacturier. Le développement du questionnaire s'est basé sur l'abilité des répondants à fournir le type de données requises.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Le Registre des entreprises de Statistique Canada a fourni la base de sondage pour L'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières (l'EMIM). La population cible de l'EMIM comprend tous les établissements statistiques figurant au Registre des entreprises qui sont classés dans le secteur manufacturier. La base de sondage de l'EMIM est déterminée à partir de la population cible, après avoir enlevé les établissements faisant partie de la tranche inférieure de 2 % de l'estimation totale des livraisons manufacturières pour chaque province. Ces établissements sont exclus de la base afin de réduire la taille de l'échantillon sans influer significativement sur la qualité.

L'échantillon de l'EMIM est un échantillon représentatif formé de quelque 11 000 établissements.

Avant la sélection, la base de sondage est subdivisée en cellules industrie-province. On utilise les codes du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN). Selon le nombre d'établissements dans chaque cellule, on a regroupé au sein d'autres subdivisions (appelées strates) les établissements de taille similaire. Pour déterminer la taille d'un établissement, on se base sur les chiffres les plus récents disponibles quant à la valeur annuelle des livraisons ou des ventes.

Chaque cellule industrie-province a une strate à tirage complet formée des établissements échantillonnés chaque mois avec certitude. Cette strate comprend les plus grandes entreprises statistiques, c'est-à-dire celles qui ont le plus d'impact sur les estimations d'une cellule industrie-province particulière. Ces grandes entreprises statistiques font partie de la tranche supérieure de 45 % de l'estimation nationale des livraisons manufacturières.

Chaque cellule industrie-province ne peut compter plus de trois strates à tirage partiel. Il n'est pas nécessaire que tous les établissements compris dans ces strates soient échantillonnés avec certitude. Un échantillon aléatoire est tiré à partir des autres strates. Un poids égal à l'inverse de la probabilité de sélection est attribué aux réponses de ces établissements échantillonnés.

Un échantillon de base fut déterminé en 1998 quand l'enquête fut convertie au SCIAN. Cet échantillon est revu chaque mois pour ajouter les nouvelles unités de la population. À tous les trois ans, les strates de l'échantillon sont mises à jour en tenant compte des changements dans la valeur de leurs livraisons, les unités qui ne sont plus actives sont enlevées de l'échantillon et les petites unités sont remplacés par d'autres.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

La collecte de base, la saisie des données, le traitement préliminaire et le suivi aux non-répondants sont principalement faits par le personnel de Statistique Canada des bureaux régionaux. Des compagnies sélectionnées sont contactées soit par courrier ou par téléphone, ce qu'elles préfèrent. La saisie des données et le traitement préliminaire sont faits simultanément afin d'assurer la validité des données. Les compagnies dont on a reçu aucune réponse ou que leurs données contiennent des erreurs sont traitées immédiatement.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

De multiples contrôles sont intégrés à l'application de saisie de données afin de comparer les données inscrites à des valeurs inhabituelles et de détecter des incohérences logiques. Lorsqu'une réponse est rejetée à la vérification, l'intervieweur est invité à corriger l'information (avec l'aide du répondant au besoin). L'intervieweur a la possibilité d'outrepasser la plupart des rejets à la vérification lorsqu'il n'est pas possible de résoudre l'incohérence apparente.

Une fois que les données sont transmises au bureau central, on entreprend une série complète d'étapes de traitement pour effectuer une vérification approfondie de chacun des enregistrements reçus. Les données font ensuite l'objet d'une vérification plus approfondie, selon le groupe d'industrie et la région géographique, afin de détecter les unités qui s'écartent des attentes, soit par une forte variation d'un mois à l'autre, soit une grande divergence au regard des autres entreprises. Lorsque les données ne passent pas la vérification, elles font l'objet d'une inspection manuelle et, si nécessaire, de corrections.

Imputation

Il faut procéder à des imputations pour chaque caractéristique de l'échantillon constant pour lequel aucune déclaration n'a été reçue. On les calcule automatiquement, sous réserve de certaines contraintes, en appliquant aux valeurs utilisées précédemment, les variations mensuelles et annuelles des valeurs semblables des entreprises répondantes.

Estimation

Les estimations sont des projections mensuelles des valeurs repères de l'Enquête annuelle des manufactures (EAM), fondées sur les réponses d'un échantillon d'établissements manufacturiers. L'enquête porte sur tous les établissements manufacturiers importants de chaque industrie de chaque province et englobe des échantillons de taille moyenne et petite. On répartit les rapports combinés des sociétés à unités multiples parmi leurs établissements, et les ajustements faits pour tenir compte de la facturation provisoire traduisent les recettes reçues pour les travaux effectués dans le cadre des contrats importants. Les estimations des livraisons sont produites par province, mais aucun détail géographique n'est établi pour les stocks et commandes, car nombre d'entreprises ne peuvent pas déclarer la valeur comptable de ces articles mensuellement.

On estime les valeurs des livraisons, stocks et commandes non remplies en pondérant les réponses et imputations par le nombre d'établissements que chacune représente, en les additionnant et en ajustant les totaux par une constante déterminée au préalable (c.-à-d. le rapport des valeurs repères de l'industrie provenant du recensement à la somme des réponses pondérées de l'échantillon pour la période de référence). Les séries sur les nouvelles commandes par industrie proviennent de l'addition de la variation des commandes non remplies au cours d'une période de livraisons au cours de cette période.

Évaluation de la qualité

Les séries finales de données sont soumises à des analyses rigoureuses qui incluent la comparaison avec les séries historiques et les comparaisons avec d'autres sources de données afin de faire ressortir les changements économiques de l'heure. L'information disponible des médias, d'autres organisations gouvernementales et des économistes chevronnés est aussi utilisée dans le processus de validation.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité comprend la détection d'une divulgation directe possible, laquelle se produit lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou lorsque la cellule est dominée par quelques entreprises.

Révisions et désaisonnalisation

Chaque mois, on produit des estimations provisoires pour le mois de référence et, à partir des documents arrivés en retard, des estimations révisées, pour les trois mois précédents. Chaque année, l'étalonnage en fonction de l'Enquête annuelle des manufactures entraîne des révisions rétroactives aux données mensuelles jusqu'au mois de janvier de l'année repère. Les estimations sont révisées annuellement selon les données les plus récentes de l'EAM.

Exactitude des données

Bien que des efforts considérables soient consentis pour que toutes les opérations de collecte et de traitement obéissent à des normes élevées, les estimations obtenues sont inévitablement entachées d'une certaine erreur non due à l'échantillonnage. Ces erreurs ne sont pas liées à l'échantillonnage et peuvent survenir pour de nombreuses raisons. La non-réponse, par exemple, est une source importante d'erreur non due à l'échantillonnage. La couverture de la population, les écarts dans l'interprétation des questions, les mauvaises réponses des répondants et les erreurs de consignation, de codage et de traitement des données représentent d'autres exemples d'erreurs non liées à l'échantillonnage.

Les erreurs non liées à l'échantillonnage sont contrôlées par la conception minutieuse du questionnaire, par l'utilisation d'un nombre minime de concepts simples et de vérifications de la consistance. Des mesures telles que les taux de réponses sont utilisées comme indicateurs de l'étendue potentielle des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Le taux moyen pondéré de réponse pour l'EMIM est de 97,9 % pour les livraisons.

L'erreur type (ou l'écart type) de l'estimation peut servir à mesurer l'erreur d'échantillonnage. Le coefficient de variation (CV) représente l'erreur type estimée de l'estimation de l'enquête. Les estimations comprenant un CV de moindre importance sont plus fiables que les estimations dont le CV est plus élevé. Les CVs pour l'Enquête mensuelle sur les industries manufacturières sont inclus dans le lien des concepts et définitions des communiqués du Quotidien.

Documentation

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