Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC)

Information détaillée pour deuxième trimestre de 2015

Statut :

Inactive

Fréquence :

Trimestrielle

Numéro d'enregistrement :

3810

L'Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC) constitue une importante source de données permettant de mesurer l'importance et l'état de l'industrie touristique canadienne. Elle a été mise sur pied afin de mesurer le volume, les caractéristiques et l'impact économique des voyages intérieurs. Cette enquête remplace l'Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC) depuis le début de 2005.

Date de la parution - 15 décembre 2015

Aperçu

Depuis le début de 2005, l'Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC) a été menée afin de mesurer les voyages intérieurs au Canada. Elle remplace l'Enquête sur les voyages des Canadiens (EVC). Vu les changements apportés aux définitions et au questionnaire, les estimations de voyages intérieurs se rapprocheront des directives internationales recommandées par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et la Commission statistique des Nations Unies. En 2011, l'EVRC a subi un remaniement. Veuillez consulter le document « Différences entre l'EVRC remaniée de 2011 et l'EVRC de 2010 » pour une explication des différences entre l'EVRC de 2006-2010 et l'EVRC de 2011.

L'EVRC est parrainée par Statistique Canada, Destination Canada, les gouvernements provinciaux et des organismes municipaux du tourisme. Elle mesure l'ampleur des voyages intérieurs au Canada, du point de vue de la demande. L'enquête vise à recueillir de l'information sur le volume de voyages et des dépenses des résidents du Canada selon l'origine du voyage, la destination, la durée, le type d'hébergement utilisé, le but du voyage, le moyen de transport, etc., à recueillir de l'information sur l'incidence des voyages et fournir le profil sociodémographique des voyageurs et des non-voyageurs. Les estimations permettent d'effectuer des analyses sur une base trimestrielle à l'échelle nationale et provinciale (à divers degrés de précision) concernant les informations suivantes :

- nombre total de voyages d'un même jour et d'une nuit ou plus effectués par les résidents du Canada et dont la destination était au Canada;

- visites d'un même jour et d'une nuit ou plus au Canada;

- raison principale du voyage et activités principales effectuées pendant le voyage;

- dépenses effectuées pour les voyages d'un même jour et d'une nuit ou plus au Canada par les résidents du Canada, au total et selon la catégorie de dépenses;

- moyens de transport utilisés pendant le voyage (principal/autre);

- visites-personnes, visites-ménages, dépenses totales et par catégorie de dépenses pour chaque endroit visité au Canada;

- nuitées-personnes et nuitées-ménages passées à chaque endroit visité au Canada, au total et selon le type d'hébergement utilisé;

- utilisation de forfaits de voyage et dépenses qui y sont associées et personne ou organisme ayant payé les coûts du voyage (ménage, gouvernement, employeur privé);

- caractéristiques démographiques des adultes qui ont effectué des voyages et ceux qui n'en n'ont pas effectués;

- composition du groupe des voyageurs.

Les principaux utilisateurs des données de l'EVRC sont Statistique Canada, Destination Canada, les provinces et les bureaux de tourisme. Les médias, les entreprises, les consultants, de même que les chercheurs comptent parmi les autres utilisateurs.

Période de collecte : Au cours du mois qui suit le mois de référence

Sujets

  • Voyages et tourisme
  • Voyages intérieurs

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est la population civile, non institutionnalisée, âgée de 18 ans et plus des dix provinces canadiennes. Sont spécifiquement exclus du champ de l'enquête : les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut; les personnes vivant dans les réserves indiennes; les membres à temps plein des Forces armées canadiennes; et les pensionnaires d'établissements. Ensemble ces groupes représentent moins de 3 % de la population canadienne âgée de 18 ans et plus.

Élaboration de l'instrument

La mise en oeuvre de l'Enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC) en 2005 a été planifiée par un groupe de travail se composant de membres de Statistique Canada, de la Commission canadienne du tourisme, de plusieurs organisations ou ministères provinciaux du tourisme ainsi que d'autres organisations fédérales. Ce groupe de travail pancanadien a été impliqué dans l'élaboration des concepts, de la plateforme et du contenu du questionnaire.

Afin de tester plusieurs composantes de l'EVRC, une étude qualitative et une enquête quantitative se sont tenues un peu partout au Canada. L'étude qualitative qui comprenait des groupes de discussion et des entrevues en profondeur dans les deux langues officielles du Canada, a été menée avant d'entreprendre l'enquête quantitative. Le but de cette étude qualitative était de tester une nouvelle introduction au questionnaire et différentes définitions de voyage.

Le principal objectif de l'enquête quantitative était de recommander une introduction à l'enquête qui aiderait les Canadiens à rapporter volontairement leurs activités de voyages, tout en étant en accord avec l'interprétation faite par le groupe de travail au sujet de la définition de tourisme de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).

De plus, le questionnaire de l'EVRC a été évalué par le Centre d'information sur la conception des questionnaires de STC et testé à l'interne. Débutant en 2009-2010, l'équipe de l'EVRC a collaboré avec ses quatorze partenaires canadiens, le Système de comptabilité nationale de Statistique Canada ainsi qu'avec d'autres divisions du Bureau participant à la collecte, au traitement, à la pondération et à la diffusion des données pour la révision du questionnaire de l'EVRC.

Chacun a été consulté en vue de déterminer les questions ou les variables qui pourraient être retirées, modifiées ou améliorées ainsi qu'au sujet de la mise en oeuvre de nouveaux moyens de réaliser des économies dans l'établissement du questionnaire et l'application de collecte elle-même. Ces consultations ont une incidence sur la façon dont certaines questions sont maintenant posées.

Des efforts ont également été consacrés à l'harmonisation de questions comme celles portant sur les activités, l'hébergement et les modes de transports de l'Enquête sur les voyages internationaux (EVI).

Les méthodologistes ont mis à l'essai la meilleure méthode de sous-échantillonnage de voyages qui permettrait de recueillir le plus grand nombre de voyages possibles à l'intérieur de la limite de temps de 15 minutes et autant de renseignements détaillés que possible. Deux essais qualitatifs ont été menés. Les premiers groupes de discussion, tenus en mars 2010, visaient à obtenir les impressions générales et les réactions des répondants à l'égard du contenu et des questions proposés, pour évaluer leur compréhension des concepts, de la terminologie, des questions et des catégories de réponses, leur capacité de déclarer la raison principale de chaque voyage déclaré avec exactitude (deux scénarios ont été mis à l'essai pour ces questions), la disponibilité des renseignements demandés et la capacité et l'empressement des répondants à répondre aux questions. Les résultats des mises à l'essai a amené à changer l'enchaînement des questions portant sur la raison principale, et à changer certaines formulations pour rendre certains concepts plus clairs pour les répondants.

Pour finaliser l'application, nous avons procédé à une autre série d'essais au bureau régional de Sturgeon Falls en septembre 2010. L'objet de ces essais était que des intervieweurs d'expérience suivent divers parcours prédéterminés de l'application pour évaluer les changements et suggérer des améliorations, au besoin. C'était l'occasion pour eux d'exprimer toute préoccupation au sujet du contenu révisé et de la collecte.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

L'Enquête sur les voyages des résidents du Canada est un « supplément » à participation volontaire de l'Enquête sur la population active (EPA). Cela signifie que l'EVRC est réalisée auprès d'un ou plusieurs sous-échantillons de ménages interrogés dans le cadre de l'EPA (Voir la documentation de l'EPA - numéro d'enregistrement 3701 - pour plus de détails sur l'échantillonnage). L'EPA est une enquête mensuelle obligatoire réalisée auprès d'environ 54 000 ménages. Elle fournit des estimations officielles sur l'emploi et le chômage au Canada avec un taux de réponse de 90 %. Pour ces ménages répondant à l'EPA, l'EVRC obtient un taux de réponse légèrement inférieur à celui de l'EPA, se situant entre 70 % et 75 %.

L'échantillon de l'EPA est représentatif de la population civile, non institutionnalisée, âgée de 15 ans et plus, et résidant dans les dix provinces canadiennes. Certaines personnes sont spécifiquement exclues du champ de l'enquête et, par conséquent, de l'EVRC. Il s'agit des résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, des personnes vivant dans les réserves indiennes, des membres à temps plein des Forces armées canadiennes et des pensionnaires d'établissements. Chaque mois, cette enquête recueille des données sur l'emploi durant la semaine suivant celle qui comprend le 15 du mois. Étant donné que l'EPA a comme base de sondage tous les ménages du Canada, elle sert de plateforme pour la réalisation d'autres enquêtes auprès des ménages, dont l'EVRC.

Après la collecte des données de l'Enquête sur la population active, l'application de collecte choisit au hasard un répondant de 18 ans ou plus au sein du ménage sélectionné, afin qu'il/elle réponde au questionnaire de l'EVRC.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Seuls les ménages qui répondent à l'EPA sont utilisés pour l'EVRC. Une fois qu'on a posé les questions sur la population active, on choisit au hasard dans le ménage sélectionné, une personne âgée de 18 ans ou plus pour répondre à l'EVRC. Si cette personne est disponible, l'intervieweur lui pose alors les questions de l'EVRC. Si celle-ci est absente ou n'est pas disponible lors de la collecte des données de l'EPA, un intervieweur la rappellera plus tard au cours de la période de collecte.

Les entrevues sont menées par téléphone à partir des bureaux régionaux à l'aide de la méthode d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO).

Les interviews par personne interposée sont permises si le répondant ne parle pas l'une des deux langues officielles du Canada ou s'il est malade ou absent pendant la durée de la période de collecte.

Le système de surveillance systématique des intervieweurs qui a été implanté dans les bureaux régionaux en 2002 est aussi utilisé pour l'EVRC. Il s'agit d'un système automatisé qui permet aux superviseurs de voir l'écran à distance et aussi d'entendre la conversation téléphonique qui se tient entre l'intervieweur et le répondant. La surveillance des intervieweurs sert à améliorer l'information recueillie chez les répondants et par ricochet augmente la qualité des données publiées à partir de cette enquête.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Plusieurs caractéristiques ont été incorporées au questionnaire interview assistée par ordinateur (IAO) de l'EVRC afin de maximiser la qualité de la cueillette des données. On y retrouve plusieurs vérifications visant à repérer des valeurs inhabituelles dans les entrées de données et à discerner des incohérences de logique. L'IAO contrôle la séquence ou l'enchaînement des questions en fonction des réponses aux questions précédentes. D'autres vérifications sont aussi effectuées au cours de l'interview pour réduire le nombre d'erreurs attribuables aux fautes de frappe ou aux malentendus. Par exemple, si le nombre de nuits passées dans les divers types d'hébergement ne correspond pas au nombre total de nuits passées à l'extérieur du domicile, un message de contrôle apparaîtra à l'écran. L'intervieweur peut alors corriger l'erreur, ce qui réduit les vérifications devant être effectuées au bureau central de Statistique Canada. De plus, pour chaque question l'intervieweur a la possibilité de choisir « Ne sait pas » ou « Refus » comme réponse valide si le répondant ne répond pas à la question.

Les bureaux régionaux transmettent les données au bureau central, où l'on procède à des étapes de traitement de l'information pour préparer les données en vue de la diffusion. On vérifie les données brutes afin d'y déceler les incohérences. Les enregistrements de voyage sont validés pour s'assurer que les valeurs entrées dans les champs essentiels sont acceptables. Par exemple, on s'assure que le nombre de nuits ne dépasse pas l'intervalle logique, que le type de voyage est valide, etc.

Pour la majorité des enregistrements de voyage, le codage de la région géographique se fait automatiquement sur le terrain pendant la collecte. Pour un petit nombre d'enregistrements, le codage de la région géographique est fait manuellement, au bureau central.

Des variables ont été dérivées à partir du fichier de données en combinant des éléments du questionnaire dans le but de faciliter l'analyse des données. Par exemple, MRDTRIP2, qui détermine la raison principale du voyage, a été dérivée en utilisant plusieurs questions du questionnaire comme intrant pour cette variable.

Plusieurs contrôles de la cohérence ont été effectués sur les données pour vérifier la relation entre deux variables ou plus. Par exemple, le nombre d'adultes d'un ménage qui ont pris part à un voyage ne peut dépasser le nombre total d'adultes dans le ménage.

L'imputation des dépenses est effectuée sur les enregistrements de voyage dans le but d'assurer que tous les voyages comportent des dépenses valides. Si le système n'est pas capable d'imputer une valeur, la valeur « Non déclaré » sera assignée.

L'imputation des voyages est effectuée sur tous les voyages non sélectionnés. L'application de la collecte a recueilli des renseignements clés sur tous les voyages déclarés par le répondant. Puis, par l'intermédiaire d'un processus de sous-échantillonnage, seuls certains voyages sont choisis pour la collecte de renseignements supplémentaires. On impute les voyages non sélectionnés en utilisant les voyages sélectionnés comme donneurs.

La détection des valeurs aberrantes est réalisée avec les données agrégées pondérées; les anomalies sont traitées.

Imputation

Deux types d'imputation sont faites sur les données de l'EVRC : l'imputation des dépenses de voyage et l'imputation des voyages.

L'imputation des dépenses de voyage veille à ce que toutes les données sur les dépenses comportent une valeur valide pour les dépenses de toutes les catégories. Toutes les autres valeurs manquantes ou erronées sont soit corrigées ou soit remplacées par un code « non déclaré ».

Les données sur les dépenses sont imputées en fonction des dépenses moyennes déclarées à la variable en question pour des voyages affichant des caractéristiques semblables. Les caractéristiques communes sont employées parce que les dépenses varient considérablement selon les caractéristiques des voyages. Des moyennes sont calculées pour les voyages ayant en commun certaines caractéristiques comme la destination, la durée, le nombre de voyageurs dans le groupe, la raison principale du voyage, etc. Les moyennes sont calculées séparément pour les voyages déclarés pour le premier et le second mois de rappel.

Une autre étape du processus d'imputation consiste à répartir les dépenses comprises dans un forfait entre des catégories de dépenses distinctes. Cette opération s'effectue de la même manière que l'imputation des dépenses.

Enfin, les dépenses imputées font l'objet d'une autre validation visant à faire en sorte qu'aucune valeur aberrante ne soit créée par le processus d'imputation.

Une fois cette étape terminée, un ajustement supplémentaire est effectué pour les voyages de même jour considérés comme identiques et dont les dépenses sont élevées.

L'imputation des voyages, est utilisée à cause de la stratégie de sous-échantillonnage. Premièrement, une liste des voyages des répondants est établie et l'information de base sur les voyages est recueillie. Ensuite, un sous-ensemble des voyages du répondant est sous-sélectionné pour la collecte de renseignements détaillés.

Cette stratégie laisse en blanc toutes les variables avec les informations détaillées au sujet du voyage pour les voyages non sélectionnés. Cette information est imputée en utilisant une stratégie d'imputation par enregistrement donneur. Pour chaque voyage non sélectionné (le receveur), un seul voyage (le donneur) est choisi pour imputer toutes les variables détaillées. Les renseignements de ce donneur sont empruntés pour remplir les valeurs manquantes du receveur. Ainsi, il est important de bien choisir le donneur. De plus, veuillez noter que l'imputation s'effectue de façon distincte en fonction du mois de collecte.

Le processus dont on se sert pour trouver un donneur pour les voyages non sélectionnés est semblable à la méthode de calcul des moyennes utilisée à l'étape de l'imputation des dépenses. Le donneur est choisi parmi un ensemble de voyages comportant des caractéristiques semblables à celles du receveur, appelé « bassin de donneurs ».

Seuls les voyages dont le mois de rappel et le type (même jour ou une nuit ou plus) sont les mêmes que ceux du receveur sont considérés comme faisant partie du bassin de donneurs. Ce sont des catégories d'appariement obligatoires. De plus, les voyages dont les dépenses totales déclarées étaient élevées sont exclus des bassins de donneurs pour éviter de créer de nouvelles valeurs aberrantes par imputation.

Une fois le bassin de donneurs au point, le donneur final est choisi dans le bassin au moyen d'une fonction de distance qui indique la distance de chaque donneur dans le bassin par rapport à celle du receveur en ce qui a trait à certaines variables continues. Dans le cas des voyages de même jour, le donneur dont la distance de voyage est la plus rapprochée du receveur est choisi. Dans le cas des voyages d'une nuit ou plus, une fonction de distance plus complexe, qui incorpore le nombre de nuits et la distance du voyage, est utilisé pour choisir le donneur.

Enfin, une fois le donneur choisi, tous ces renseignements sont copiés au receveur. Un donneur peut être utilisé plus d'une fois.

Estimation

Les estimations de l'EVRC sont produites à partir de données de l'enquête auxquelles on appose des poids permettant ainsi de gonfler ces données au niveau de la population canadienne non-institutionnalisée de 18 ans et plus. Les poids calculés afin de produire les estimations sont le poids de la personne, du voyage et du voyage-personne.

Le point de départ afin de créer les poids personnes est le sous-poids de l'Enquête sur la population active (numéro d'enregistrement 3701). Ce poids personne est alors ajusté afin de refléter i) le sous-échantillonnage des groupes de renouvellement, ii) le sous-échantillonnage pour les personnes (18 ans +) du ménage, iii) la non-réponse et iv) l'ajustement (calage) à des totaux de contrôle connus (groupes âge-sexe, totaux des RMR). Un ajustement pour traiter le biais de rappel est également apporté aux enregistrements du deuxième mois de collecte.

Le poids voyage-personne est dérivé à partir du poids personne en l'ajustant pour tenir compte i) des voyages identiques, ii) du rapport entre le nombre de voyages déclarés et le nombre de voyages rapportés, iii) des voyages rapportés auxquels il manque de l'information essentielle et iv) le taux de non-réponse au niveau du voyage. Les poids voyage-personnes sont également vérifiés dans le système de détection des valeurs aberrantes et les enregistrements du deuxième mois de collecte sont également traités pour le biais de rappel. Ces poids servent à estimer le nombre de voyages.

Enfin, le poids voyage est dérivé en divisant le poids voyage-personne par le nombre d'adultes (18 ans et plus) du ménage qui ont fait le voyage. Ces poids voyages sont utilisés pour estimer les dépenses.

Les groupes de non-réponse sont créés en estimant la propension à répondre basée sur la démographie et les paradonnées. Pour chaque province, les enregistrements personnes sont groupés dans des groupes homogènes selon leur propension à répondre. À l'intérieur de chaque groupe de non-réponse, le taux de réponse pondéré est calculé et l'inverse de celui-ci est utilisé pour ajuster les poids.

L'EVRC utilise la méthode du bootstrap coordonné, une méthode basée sur les répliques, pour calculer la variance. La méthode du bootstrap implique de prendre des sous-échantillons de l'échantillon principal et d'en faire la pondération. Cette pondération est répétée 500 fois pour l'EVRC. Semblable à la méthode du bootstrap régulier, celle du bootstrap coordonné tient compte de la corrélation présente dans l'EVRC. Cette corrélation survient parce que l'EVRC est une enquête supplémentaire de l'EPA et qu'il y a toujours un chevauchement des échantillons entre deux mois de référence consécutifs (chaque interview menée contribuant aux estimations de deux mois de référence consécutifs).

Évaluation de la qualité

Tous les trimestres, on évalue de façon systématique la qualité des données. On produit un ensemble de tableaux statistiques pour fins d'analyse, lesquels sont ensuite comparés à des sources de données connexes. On produit aussi une liste d'indicateurs servant à vérifier si les tendances générales du secteur touristique sont semblables à celles de l'EVRC. De plus, nous travaillons en étroite liaison avec les ministères provinciaux du tourisme, lesquels nous apportent des points de vue et des sources d'information supplémentaires, ce qui nous aide à évaluer la qualité des données à un niveau géographique plus désagrégé.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Au niveau de la divulgation des résultats, un contrôle très serré a été mis en place surtout pour la diffusion des fichiers publics de microdonnées. Pour l'EVRC, le plus bas niveau géographique pour lequel l'information est disponible au public, en ce qui a trait aux enregistrements de voyageurs et de voyages, est celui de la division de recensement et de la région métropolitaine de recensement. De plus, certaines variables socioéconomiques telles l'âge et la profession du répondant ont été soit enlevées ou soit recodées afin d'éliminer le niveau de détail des fichiers publics qui permettrait l'identification d'individus. Avant la communication officielle du fichier de microdonnées de l'EVRC, son contenu doit être évalué puis approuvé par le Sous-comité de la diffusion des microdonnées.

Révisions et désaisonnalisation

Les résultats trimestriels provisoires de l'EVRC seront révisés lorsque les estimations finales de cette année seront disponibles.

Exactitude des données

Le taux de réponse global pour l'EVRC pour l'année de référence 2014 a été de 75,4 %. Les taux de réponse vont varier selon les provinces et les territoires.

La variabilité de l'échantillonnage est l'erreur qui, dans les estimations, est attribuable au fait que l'enquête porte sur un échantillon de répondants plutôt que sur l'ensemble de la population. Le concept d'erreur-type et les concepts connexes de coefficients de variation (CV) et d'intervalle de confiance donnent une indication de l'importance de la variabilité de l'échantillonnage. L'erreur-type et le coefficient de variation ne permettent pas de mesurer les biais systématiques des données de l'enquête qui pourraient influer sur les estimations. Ils sont plutôt fondés sur l'hypothèse selon laquelle les erreurs d'échantillonnage suivent une courbe normale.

Habituellement, celle des deux estimations qui est la plus grande présente un plus petit CV et sera donc plus fiable. Aussi, dans le cas de deux estimations de même grandeur, celle qui se rapporte à une caractéristique plus également distribuée dans la population aura un plus petit CV que l'autre.

De façon simplifiée, le CV sert à établir trois niveaux de qualité de données :

- 16,5 % et inférieur estimation acceptable;
- de 16,6 % à 33,3 % estimation marginale, diffusée avec une note de mise en garde;
- supérieur à 33,3 % estimation inacceptable.

Les estimations dont le niveau de qualité n'est pas acceptable sont marquées d'un indicateur signalant qu'elles doivent être utilisées avec prudence ou sont supprimées.

Documentation

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