Projections de la population des groupes de minorités visibles, Canada, provinces et régions

Information détaillée pour 2001 à 2017

Statut :

Active

Fréquence :

Irrégulière

Numéro d'enregistrement :

5126

Ce programme statistique développe des projections de la composition ethnoculturelle de la population pour le Canada, les provinces et certaines régions basées sur diverses hypothèses touchant les composantes de la croissance démographique.

Date de la parution - 22 mars 2005

Aperçu

Ce programme statistique développe des projections de la population selon certaines variables ethnoculturelles (groupe de minorités visibles, statut d'immigrant, confession religieuse et langue maternelle) pour le Canada, les provinces et une sélection de régions métropolitaines de 2001 à 2017 basées sur diverses hypothèses relatives aux composantes de l'accroissement démographique et aux comportements différentiels.

Les données de ces projections sont notamment utiles aux décideurs en charge de la planification de programmes en matière de cohésion sociale, d'intégration au marché du travail, de lutte contre la discrimination, d'immigration et de développement urbain. Elles s'adressent également aux chercheurs, aux étudiants et à toute personne intéressée à l'évolution de la diversité ethnoculturelle au Canada.

Sujets

  • Estimations et projections démographiques
  • Immigration et diversité ethnoculturelle (anciennement Diversité ethnique et immigration)
  • Minorités visibles
  • Population et démographie

Sources de données et méthodologie

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

La population de départ des projections se fonde sur la base de données du Recensement de 2001 (échantillon 20%), laquelle a été calibrée de manière à correspondre à l'effectif de population estimé au premier janvier 2001 excluant les résidents non permanents.

Les hypothèses qui sous-tendent les projections démographiques ont été développées à partir de sources de données diverses : recensements de la population de 1996 et de 2001 (échantillons 20%), Enquête nationale sur la santé de la population, estimations démographiques, statistiques de l'état civil et fichiers de Citoyenneté et immigration Canada.

Détection des erreurs

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Les projections ont été établies au moyen d'un modèle de micro-simulation qui diffère du modèle classique de projection par composantes en ce qu'il utilise des micro-données plutôt que des données agrégées, ce qui permet notamment la prise en compte d'un grand nombre de caractéristiques individuelles.

Le point de départ des projections est constitué de la base de micro-données du recensement de 2001 (échantillon 20%) calibrée de manière à correspondre à l'effectif de population estimé au premier janvier 2001, résidents non permanents exclus. Cette base de données comprend environ six millions de répondants, chacun avec ses caractéristiques individuelles : âge, sexe, état matrimonial, lieu de résidence, statut d'immigrant et année d'immigration, groupe de minorités visibles, religion et langue maternelle.

Comme c'est également le cas pour le modèle par composantes, la population au temps T+1 résulte des changements subis par la population au cours de l'année précédente. Mais les changements surviennent au niveau individuel plutôt qu'au niveau d'agrégats de population. Dans le modèle, un individu peut changer d'état matrimonial, avoir un enfant, changer de lieu de résidence, quitter le pays ou décéder. De plus, de nouveaux individus sont ajoutés au cours du temps, soit par naissance, soit par immigration.

Le modèle calcule pour chaque personne la probabilité que ces événements surviennent en fonction de ses caractéristiques propres. Ainsi, par exemple, la probabilité qu'une femme donne naissance à un enfant n'est pas la même selon que la femme est mariée ou célibataire, selon qu'elle appartienne ou non à un groupe de minorités visibles, etc. Au moyen d'un processus de Monte-Carlo et à partir des probabilités associées à chacun des événements, le modèle détermine pour chaque individu lequel des événements surviendra en premier et calcule la durée de temps écoulée avant que celui-ci ne se produise. Chaque fois qu'un événement se produit, les probabilités sont recalculées afin de tenir compte des nouvelles caractéristiques des individus. Par exemple, la probabilité de changer de lieu de résidence diminue après la naissance d'un enfant. Le modèle fait progresser les individus de cette manière jusqu'en 2017, à moins que ceux-ci ne décèdent ou ne quittent le pays entre-temps.

L'opérationnalisation d'un tel modèle a nécessité que l'on ait recours à diverses sources de données et méthodes. Les paramètres du modèle, en particulier pour l'estimation des risques relatifs (ex : risque de changer de lieu de résidence selon la présence d'enfants au foyer, le groupe de minorités visibles, le lieu de naissance, l'âge, etc.), ont généralement été obtenus au moyen de régressions logistiques, souvent à partir de l'échantillon 2B du Recensement de 2001, ou de régressions à risque proportionnel à partir de données longitudinales. Pour réduire la variabilité des résultats, les statistiques de l'état civil ont servi à estimer les risques de base pour la fécondité et la mortalité.

Le modèle de projections requiert également que des hypothèses sur chacune des composantes de l'accroissement démographique (incluant les comportements différentiels) aient été développées au préalable. Ainsi, le présent exercice de projections compte trois hypothèses de fécondité, quatre niveaux d'immigration, trois façons de choisir les caractéristiques des immigrants, deux hypothèses de migration interne, puis une seule hypothèse pour la mortalité et l'émigration. Cinq combinaisons d'hypothèses ont par la suite été retenues de façon à former des scénarios d'évolution de la population plausibles en regard des tendances passées.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Le modèle peut être sujet à des révisions dans le cadre de projets à frais recouvrables.

Exactitude des données

L'exactitude de toute projection dépend de la qualité des données relatives à la population de départ et aux composantes de l'accroissement démographique, de même que de l'adéquation des hypothèses aux tendances à venir. Les projections ne sont pas des prédictions; elles représentent plutôt un effort en vue d'établir des scénarios plausibles à partir d'hypothèses sur les composantes de l'accroissement démographique, elles-mêmes sujettes à l'incertitude. On ne peut pour cela pas prétendre que les valeurs que l'on observera au cours des années à venir demeureront toujours à l'intérieur de la fourchette que suggèrent les scénarios de faible et de forte croissance.

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