Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable (EUTLP)

Information détaillée pour 2015

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 2 ans

Numéro d'enregistrement :

5149

L'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable est menée afin de fournir aux Canadiens de l'information nationale et régionale relative à la production d'eau potable.

Date de la parution - 1er novembre 2017

Aperçu

L'enquête consiste en un recensement des usines de traitement de l'eau potable desservant 300 personnes ou plus et permet de recueillir de l'information sur les volumes d'eau traités, les types de traitement utilisés, les aspects financiers des activités, ainsi que la qualité de l'eau brute (de la source d'approvisionnement). Les résultats de l'enquête produit un portrait national des processus et des coûts de traitement et de la qualité de l'eau brute partout au Canada. Ces données seront utilisées pour suivre l'état des réserves en eau sur une base régionale au Canada. Elles seront aussi utilisées dans l'établissement de comptes environnementaux.

Période de référence : Année civile

Période de collecte : Janvier à juin de l'année suivant la période de référence.

Sujets

  • Environnement
  • Qualité de l'environnement

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée d'usines de traitement de l'eau potable qui sont autorisées et réglementées par des organismes provinciaux et territoriaux (à l'exclusion des collectivités des Premières Nations), qui traitent l'eau de source ou l'eau brute qu'elles ont puisée dans l'environnement afin de fournir de l'eau potable pour la consommation, et qui desservent des collectivités de 300 personnes ou plus.

La population observée provient d'une base de sondage qui a été créée en 2007 après que Statistique Canada eut demandé les inventaires des usines de traitement de l'eau potable détenus par les provinces et les territoires. La base de sondage exclut les systèmes qui fournissent de l'eau à des collectivités de moins de 300 personnes et les autres réseaux réglementés qui desservent des écoles, des terrains de camping, des établissements commerciaux, des parcs provinciaux, etc. La base de sondage est mis à jour en fonction des réponses reçues dans le cadre des cycles d'enquête précédents et des échanges avec les répondants potentiels avant l'envoi postal du questionnaire associé à chaque nouveau cycle.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire d'enquête vise à recueillir des données sur la quantité d'eau traitée, les coûts de traitement, les processus utilisés ainsi que la qualité de l'eau de surface de source (brute). Le questionnaire a été élaboré en collaboration avec des spécialistes de Santé Canada et des experts provinciaux. Un certain nombre de répondants ont aussi été consultés dans le cadre de rencontres individuelles pour s'assurer que l'information demandée était accessible et que le questionnaire pouvait être rempli dans un délai raisonnable.

La Division des comptes et de la statistique de l'environnement, en consultation avec le Centre de ressources en conception de questionnaires, a effectué des essais du questionnaire en juillet, septembre et octobre 2007 à l'échelle du Canada, notamment dans le Canada atlantique (cinq endroits), au Québec (six endroits), en Ontario (sept endroits) et dans l'Ouest canadien (six endroits). Des réunions de groupe de travail ont été organisées avec des représentants d'Environnement Canada et de Santé Canada, et les modifications définitives ont été apportées au questionnaire en fonction des résultats des essais sur le terrain. Le questionnaire révisé pour 2011 a été testé dans les deux langues officielles à l'automne 2010 dans 9 endroits (5 en Ontario et 4 au Québec). Le questionnaire révisé de 2013 n'a pas été mis à l'essai, car les seuls changements apportés visaient à supprimer certaines questions ou à en limiter la portée. Le questionnaire révisé pour 2015 a été testé dans les deux langues officielles en été 2014 dans 19 endroits (7 au Nouveau-Brunswick, 6 en Ontario et 6 dans l'Ouest canadien).

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan transversal.

Aucun échantillonnage n'est fait, les données étant recueillies pour toutes les unités de la population cible.

Base de sondage
La base de sondage a été créée en 2007. A cette époque, Statistique Canada a demandé l'inventaire des usines de traitement d'eau potable détenus par les provinces et les territoires. La base de sondage est mise à jour en fonction des réponses des cycles précédents et de la communication avec les répondants potentiels avant l'envoi postal du questionnaire associé avec chaque nouveau cycle.

Mettant de côté les systèmes qui fournissent de l'eau aux collectivités de moins de 300 personnes et les autres systèmes réglementés desservant les écoles, les terrains de camping, les établissements commerciaux, les parcs provinciaux, etc., une base de sondage d'environ 2 000 usines de traitement d'eau potable desservant des collectivités de 300 personnes ou plus a été établie, la majorité étant des systèmes publics (municipaux).

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2016-01-11 à 2016-06-30

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants et sont tirées de fichiers administratifs.

Les répondants sont contactés afin de confirmer leurs coordonnées avant l'envoi du questionnaire. Les questionnaires sont postés, et les répondants doivent retourner les formulaires remplis dans les soixante jours suivant la réception. Les questionnaires sont adressés à une personne-ressource qui est responsable de l'usine de traitement d'eau potable faisant l'objet de l'enquête ou qui possède des connaissances à son sujet. Une lettre précisant l'objectif de l'enquête, la date de retour souhaitée et l'exigence juridique relative à la réponse était incluse dans la trousse d'envoi par la poste.

Des suivis par téléphone et par télécopieur sont faits pour obtenir les données des répondants qui ont retourné des questionnaires incomplets ou qui n'ont pas répondu. Les questionnaires retournés sont numérisés au moyen d'un système d'imagerie qui permet de saisir les données pour ensuite les transférer dans une base de données. Certaines données sont saisies manuellement. Des vérifications de contrôle des données sont faites à l'aide du logiciel de saisie et de vérification, ce qui permet de repérer des erreurs de réponse réelles ou potentielles.

L'utilisation de données administratives visant à remplacer ou à compléter les données d'enquête constitue une priorité pour Statistique Canada. Les efforts pour atteindre cet objectif signifient, dans le cas de l'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable, que les répondants du Québec ne sont plus visés par l'enquête de Statistique Canada. Au lieu de cela, les données sont recueillies par une enquête administrée par le Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire du Québec et les résultats sont partagés avec Statistique Canada en vertu de l'article 13 de la Loi sur la statistique. Les données micro pour les répondants du Québec sont fusionnées et traitées avec les données recueillies par Statistique Canada.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

De nombreux facteurs influent sur l'exactitude des données produites dans le cadre d'une enquête. Par exemple, il se peut que des répondants aient mal interprété des questions, qu'ils aient inscrit incorrectement des réponses sur le questionnaire ou que des erreurs se soient produites à l'étape de la saisie des données ou de leur totalisation. Toutes les mesures ont été prises pour réduire la fréquence de telles erreurs.

Les données transmises sont d'abord entrées et vérifiées à l'aide du logiciel de saisie et de contrôle. Cette procédure permet de vérifier que toutes les cellules essentielles ont été remplies, que certaines valeurs se situent à l'intérieur des intervalles acceptables, qu'on a respecté l'enchaînement des questions et que les totaux équivalent à la somme de leurs composantes. Des agents de collecte évaluent les rejets au contrôle et concentrent leurs efforts de suivi en conséquence. Lorsque des données sont rejetées au contrôle, des suivis téléphoniques sont effectués pour vérifier l'information fournie.

Si, après le contrôle, un enregistrement n'avait pas de réponse dans au moins une cellule obligatoire, l'enregistrement ne faisait pas l'objet d'autres procédures de traitement et était considéré comme une non-réponse totale.

Une vérification des données est effectuée ultérieurement par des agents spécialisés qui examinent les données transmises qui ont été considérées comme des valeurs aberrantes sur le plan statistique. Ces données sont comparées avec celles transmises au cours des années précédentes afin de déterminer si les différences observées entre les années sont raisonnables. Dans certains cas, on demande aux agents de collecte de confirmer les réponses auprès des répondants. En outre, les agents spécialisés font des recherches sur les usines de traitement de l'eau potable (rapports annuels, sites Web, etc.) afin de vérifier l'information transmise par les répondants.

Les valeurs aberrantes ont été détectées après la collecte selon la méthode Hidiroglou-Berthelot (1986) au moyen du système généralisé BANFF, et vérifiées par la division cliente. Seules les véritables valeurs aberrantes ont été retirées du processus d'imputation.

Imputation

L'imputation statistique a été utilisée pour les enregistrements de non-réponse partielle. On utilise sept méthodes d'imputation pour l'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable, à savoir :

- l'imputation déductive (une seule valeur possible pour le champ à imputer)
- l'imputation par régression linéaire
- l'imputation par tendance
- l'imputation par ratio
- l'imputation par donneur (utilisation de la méthode du « plus proche voisin » pour trouver l'enregistrement valide qui correspond le mieux à l'enregistrement à imputer pour ce qui est du volume de l'eau traitée et d'autres caractéristiques)
- l'imputation par valeur historique (utilisation des données du cycle précédent), et
- l'imputation manuelle.

Les critères pour l'imputation par ratio et par donneur sont constitués de diverses combinaisons de type de traitement de l'eau, de type de source d'eau et d'emplacement géographique (province, région ou Canada). Toutes ces méthodes sont appliquées au moyen du système généralisé de contrôle et d'imputation de Statistique Canada, BANFF. Aucune imputation n'est effectuée pour les variables de qualité de l'eau.

Estimation

Dans le processus d'estimation, les valeurs des réponses sont multipliées par un facteur de correction (poids) pour tenir compte des usines dans la population qu'il a été impossible de contacter ou qui était incapable de participer à l'enquête. Aucune estimation n'est faite en ce qui concerne les variables de qualité de l'eau.

Les totaux, les ratios et les pourcentages ont été estimés au moyen de l'estimateur Horvitz-Thompson et du Système généralisé d'estimation (SGE).

Évaluation de la qualité

L'évaluation des microdonnées et la détection des erreurs sont des processus importants utilisés pour obtenir des données de bonne qualité. Toutefois, les estimations définitives obtenues au moyen des microdonnées doivent aussi être évaluées afin d'assurer l'exactitude des données. Une des façons d'évaluer la qualité des estimations produites à partir d'une enquête consiste à les comparer aux tendances obtenues à partir d'autres sources de données ou à effectuer une comparaison historique avec les données obtenues par le passé au moyen de la même enquête. Les estimations de l'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable ont été comparées avec celles de périodes de référence précédentes. Cette comparaison historique a été réalisée afin de s'assurer que les estimations étaient cohérentes.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent aux données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Un arrêté de divulgation discrétionnaire a été obtenu, conformément à l'alinéa 17(2)(a) de la Loi sur la statistique, pour autoriser la divulgation accrue de données agrégées. L'arrêté autorise la publication des données sur l'eau potable, ce qui permet la diffusion d'un profil national exhaustif des renseignements liés à la production d'eau potable.

Révisions et désaisonnalisation

Des révisions ont été apportées à la période de référence précédente, avec la première diffusion des données actuelles, au besoin. L'objet de cette révision est de régler tous les problèmes importants qui ont été décelés dans les données entre les cycles d'enquête. La période actuelle de révision dépend de la nature du problème. Pour les données les plus actuelles, veuillez-vous reporter aux tableaux CANSIM 153-0105 à 153-0108, et 153-0124 à 153-0128. Les données ne sont pas désaisonnalisées.

Exactitude des données

Les erreurs d'échantillonnage peuvent subvenir lorsque l'information obtenue d'un échantillon d'une population est utilisée pour dériver une estimation pour l'ensemble de la population. Étant donné que l'Enquête sur les usines de traitement de l'eau potable est une enquête par recensement, l'erreur d'échantillonnage est nulle.

Les erreurs de données fournies dans les réponses peuvent être dues à la conception du questionnaire, aux caractéristiques de la question, à l'incapacité ou au refus du répondant de fournir de l'information correcte, à une mauvaise interprétation des questions ou à des problèmes conceptuels. Ces erreurs sont minimisées grâce à la conception et à la mise à l'essai soigneuses du questionnaire ainsi qu'à l'utilisation de concepts simples et de vérifications de la cohérence.

Les erreurs de traitement peuvent avoir lieu à diverses étapes comme pendant saisie des données, de leur vérification et de leur totalisation. Tous les efforts sont faits pour réduire au minimum les erreurs non dues à l'échantillonnage au moyen de contrôles approfondis, de mesures de contrôle de la qualité et d'une analyse des données, mais certaines de ces erreurs échappent au contrôle de Statistique Canada.

Les erreurs dues à la non-réponse se produisent lorsque des répondants refusent de répondre, sont incapables de le faire ou produisent leurs déclarations trop tard. Les données manquantes sont imputées pour la non-réponse partielle.

On traite les cas de non-réponse totale en corrigeant les poids attribués aux unités qui ont répondu, de telle sorte qu'une unité puisse aussi représenter d'autres unités non déclarantes ayant des caractéristiques similaires (c'est-à-dire province, région hydrographique, type de source d'eau, taille de la population desservie). Le profil de non-réponse totale, la méthode d'estimation, le nombre de répondants et la variabilité associée à chaque variable mesurée déterminent l'erreur totale due à la non-réponse. Si l'on suppose que les cas de non-réponse ont été « sélectionnés » au hasard à partir de la population, alors on peut traiter les répondants statistiquement comme constituant un échantillon aléatoire. Selon cette hypothèse, le coefficient de variation est une mesure de l'erreur totale due à la non-réponse. Il représente le ratio de l'erreur-type divisé par l'estimation. Ainsi, bien que l'enquête soit un recensement, obtenir un coefficient de variation non nul est possible. Dans le cadre de cette enquête, les coefficients de variation sont calculés pour les variables principales et sont indiqués dans les tableaux de données.

Une légende des signes utilisés pour les coefficients de variation dans nos tableaux suit (les signes dans les tableaux se trouvent au lien ci-dessous) :

A qualité des données excellente (coefficient de variation entre 0,01 % et 4,99 %)
B qualité des données très bonne (coefficient de variation entre 5,00 % et 9,99 %)
C qualité des données bonne (coefficient de variation entre 10,00 % et 14,99 %)
D qualité des données acceptable (coefficient de variation entre 15,00 % et 24,99 %)
E à utiliser avec prudence (coefficient de variation entre 25,00 % et 49,99 %)
F trop peu fiable pour être publié (coefficient de variation supérieur à 49,99 %) - (les données sont supprimées aux fins de publication et elles sont seulement fournies à la demande des utilisateurs)

Un intervalle de confiance de 95 % associé à l'estimation (supposant une distribution normale) se calcule ainsi :
Estimation ± 1,96 * (CV en %) * Estimation/100.

Le taux de réponse à l'enquête était de 82 % pour l'année de référence 2015.

NOTA : Les lecteurs sont avisés qu'avec le changement dans la collecte de données pour les répondants du Québec, toute comparaison chronologique devrait être faite avec prudence.

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