Bases de données pour le registre des exportateurs et des importateurs

Information détaillée pour 2003

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

5124

Les bases de données pour le registre des exportateurs et des importateurs sont des listes d'établissements qui font de l'exportation ou de l'importation de marchandises. Ces bases de données sont structurées par type d'industrie et consignent la valeur des marchandises que les établissements exportent ou importent.

Date de la parution - 21 février 2005 (exportateurs); 20 octobre 2006 (importateurs)

Aperçu

Les bases de données pour le registre des exportateurs et des importateurs sont des listes d'établissements qui font de l'exportation ou de l'importation de marchandises et consignent la valeur des marchandises que les établissements exportent et importent. Le registre a été conçu pour répondre à la demande pour de l'information sur les exportateurs et les importateurs qui n'était pas offerte par les statistiques habituelles sur le commerce de marchandises.

Les établissements sont classés par groupes d'industries, par taille, par province ou territoire de résidence (exportateur / importateur), par pays de destination (registre des exportateurs), par pays d'origine (registre des importateurs) et par la taille de l'effectif (pour la période de référence actuelle seulement).

Les données publiées à partir de la base de données du registre des exportateurs sont des agrégats principaux correspondant au nombre d'établissements dont la valeur des exportations a été supérieure à 30 000 $ durant au moins une année depuis 1993.

Les données publiées à partir de la base de données du registre des importateurs sont des agrégats principaux correspondant au nombre d'établissements qui ont importé durant au moins une année depuis 2002.

Sujets

  • Commerce international
  • Exportation de marchandises
  • Importation de marchandises

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible pour la base de données du registre des exportateurs est tous les établissements exportateurs dont la valeur des exportations a été supérieure à 30 000 $. Les établissements sont classés par groupes d'industries, par taille, par province ou territoire de résidence de l'exportateur, par pays de destination et par la taille de l'effectif (pour la période de référence actuelle seulement).

La population cible pour la base de données du registre des importateurs est tous les établissements qui ont fait de l'importation. Les établissements sont classés par groupes d'industries, par taille, par province ou territoire de résidence de l'importateur, par pays d'origine et par la taille de l'effectif (pour la période de référence actuelle seulement).

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan longitudinal.

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs.

Les statistiques sur le commerce du Canada sont compilées selon le système commercial « général » défini par le Bureau de statistique des Nations Unies (BSONU). Le système commercial général fait état, en principe, de toutes les marchandises qui sont entrées au pays (importations) et de toutes les marchandises qui ont quitté le pays (exportations). Il diffère du système « spécial » par le traitement des marchandises importées qui sont entreposées en douane. Dans le cas du système « spécial », il n'est tenu compte de ces produits que lorsque ceux-ci sont sortis d'entrepôts des douanes aux fins de consommation nationale et il n'en est pas tenu compte dans les statistiques d'exportations s'ils n'ont pas d'abord été dédouanés.

La fin du mois statistique des importations et des exportations correspond au dernier jour du mois civil pour lequel il est possible d'obtenir des données sur le dédouanement.

Les données sur les importations sont entrées par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) par le biais de formulaires B3 et de données transactionnelles émises d'un système électronique d'importation. Celles sur les exportations du Canada vers des pays autres que les États-Unis sont recueillies par la Division du commerce international au moyen de formulaires B-13A qui sont reçus par l'ASFC et de rapports sommaires et de la Déclaration d'exportation canadienne automatisée (DECA) soumise directement à Statistique Canada.

Les données sur les exportations canadiennes vers les États-Unis sont établies par le biais des statistiques sur l'importation des États-Unis (tirées du U.S. Customs Service et du U.S. Census Bureau) et correspondent à environ 85 % de la valeur des exportations du Canada. Cette méthode s'applique à toutes les exportations canadiennes aux États-Unis à l'exception des exportations de gaz naturel et d'électricité, ces deux produits étant directement enregistrés à partir des sources douanières canadiennes tant pour le Canada que pour les États-Unis. Ces sources sont considérées comme plus précises pour les séries en question que les données américaines sur les importations.

Détection des erreurs

Les données sur les exportations et les importations sont soumises à des contrôles de validation, de combinaison, de valeur unitaire et de « vraisemblance » pendant le processus de contrôle et d'imputation. Les contrôles de validation sont basés sur un certain nombre de tableaux de métadonnées qui permettent de comparer une variable déclarée avec une liste de codes valides. D'autres vérifications de la validité permettent de s'assurer qu'une variable déclarée respecte les caractéristiques voulues, p. ex. que les variables numériques sont déclarées sous forme numérique. Les contrôles de combinaison comprennent les combinaisons produit/pays, produit/négociant et produit/province. On calcule les valeurs unitaires minimales et maximales pour chaque code du Système harmonisé1 (SH). Les données qui se situent dans cette fourchette sont acceptées, alors que les autres sont rejetées.

Imputation

Les données sur les exportations et les importations font l'objet d'imputations manuelles aussi bien qu'automatiques. Les données qui sont rejetées au contrôle et qui dépassent un seuil établi sont examinées et corrigées manuellement. La méthode de correction prend habituellement la forme d'un suivi téléphonique auprès de l'exportateur ou de son représentant, le courtier. Parfois, il suffit d'établir un lien avec la facture électronique pour obtenir l'information nécessaire à la prise de mesures de redressement.

Les données qui sont rejetées aux contrôles et qui n'atteignent pas un seuil de valeur sont automatiquement imputées. Dans le cas du rejet d'une valeur unitaire, la quantité est la variable automatiquement imputée. On impute la quantité en choisissant au hasard une valeur unitaire qui se situe entre les deux extrémités d'une fourchette de valeurs unitaires.

Les documents d'exportation et d'importation qui parviennent trop tard pour que l'on puisse les intégrer au mois en cours sont affectés au mois où la transaction a eu lieu. Si le rapport sommaire mensuel d'un gros exportateur ne parvient pas à temps, ces données sont imputées au mois en cours, puis rajustées au cours du mois statistique suivant en fonction des valeurs observées.

Estimation

Une portion relativement faible mais significative des exportateurs n'a pas été couplée au Registre des entreprises. Le nombre d'établissements exportateurs et la valeur des exportations ont été estimés pour la portion non couplée, afin de brosser un tableau plus complet et fiable du communauté des exportateurs. On emploie une méthode par étapes pour calculer les valeurs estimées pour la portion non couplée du registre des exportateurs basée sur les tendances de la portion couplée des données.

L'étape 1 est l'estimation de la valeur des exportations de la portion non couplée selon la branche d'activité dans le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur, le nombre d'employés (l'année courante seulement), la province et la région commerciale.

L'étape 2 est le calcul des exportations moyennes par établissement selon chaque branche d'activité dans le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur et le nombre d'employés (l'année courante seulement) dans la portion couplée.

La dernière étape est l'estimation du nombre d'exportateurs selon la branche d'activité dans le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur, le nombre d'employés (l'année courante seulement), la province et la destination.

Les chiffres estimatifs pour la portion non couplée représentent 4 % du nombre total d'exportateurs de 1996 à 2002, et 6 % pour 2003. Cela est semblable à la proportion de documents non couplés au cours des mêmes périodes. La proportion de la valeur non couplée n'était que d'environ 3 % de 1993 à 2003. Cela reflète le fait que les documents indiquant de faibles valeurs sont plus susceptibles d'être non couplés et, par conséquent, plus susceptibles d'être associés à des établissements plus petits dont la valeur moyenne des exportations est faible.

Une portion relativement faible des importateurs n'a pas été couplée au Registre des entreprises. Présentement, nous n'avons pas de programme d'estimation pour la partie non couplée de la base de données du registre des importateurs.

Évaluation de la qualité

Les micro-données, une fois vérifiées et imputées, sont agrégées et assujetties à des analyses mensuelles et annuelles afin de détecter les erreurs et d'expliquer les variations observées.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Exactitude des données

On met tout en oeuvre pour veiller à ce que les données administratives puissent s'adapter à des fins statistiques. Les anomalies ou les incohérences décelées sont vérifiées à la source et, s'il y a lieu, on apporte des rajustements pour rendre les données compatibles avec le cadre conceptuel de notre série. Les organismes administratifs utilisés sont considérés comme les meilleures sources qui soient, et les données qu'ils fournissent sont jugées d'excellente qualité, même dans les cas où il y a eu des rajustements.

Les statistiques sur le commerce, établies sur la base douanière, mesurent de façon plus précise les importations que les exportations, les courtiers en douane faisant habituellement preuve d'une plus grande vigilance à l'égard des marchandises qui entrent au pays que de celles qui en sortent.

Il n'est pas rare que le sous-dénombrement ou des erreurs d'affectation nuisent à l'exactitude des statistiques sur les exportations. Il y a sous-dénombrement des exportations lorsque les documents officiels ne sont pas présentés aux Douanes. Statistique Canada ne dispose pas d'une mesure directe du sous-dénombrement, mais les données sur la base de la BdP sont corrigées chaque mois en fonction d'une estimation. Une erreur d'affectation se produit lorsque le pays de destination final n'est pas celui qui figure dans les documents douaniers, ce qui arrive très fréquemment lorsque les marchandises sont acheminées par un pays intermédiaire avant d'arriver à leur destination finale; le cas échéant, le pays intermédiaire est déclaré comme destination finale des marchandises.

Statistique Canada effectue périodiquement des opérations de comparaison avec ses principaux partenaires commerciaux, autres que les États-Unis.

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