Commerce de services de la culture

Information détaillée pour 2003

Statut :

Inactive

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

5045

Cette enquête dérivée est menée pour recueillir des données et procéder à des analyses relativement au commerce international de services culturels au Canada.

Date de la parution - 28 mars 2006

Aperçu

Cette activité statistique vise à fournir des données et à produire des analyses sur la valeur des importations et des exportations de services du Canada dans le secteur de la culture. L'unité d'analyse est le produit décrit dans le « Cadre canadien pour les statistiques culturelles » (disponible au lien « Publications » situé au menu latéral ci-dessus (gratuit)). Les services comprennent une gamme étendue et complexe de transactions visant des produits qui sont, par nature, généralement intangibles. Le cadre établit l'étendue des services culturels, lesquels comprennent les services de demande finale (comme la rédaction et la conception); les droits de propriété intellectuelle pour les produits culturels (comme le droit d'auteur); et les services de contenu (services d'intrants intermédiaires qui servent à ajouter du contenu ou à le modifier dans un bien ou un service culturel de demande finale). À titre d'exemples de services de contenu, mentionnons la conception graphique pour la couverture d'un livre et l'ingénierie du son pour un film.

Cette enquête dérivée est financée par le ministère du Patrimoine canadien. Elle produit des estimations sur le commerce global de services culturels au Canada, selon des regroupements de biens et les partenaires commerciaux.

Ces estimations d'enquête sont utilisées par divers ministères et organismes, comme le programme des Routes commerciales du ministère du Patrimoine canadien, le Fonds de développement des industries culturelles de la Banque de développement du Canada, le programme des marchés internationaux de Téléfilm Canada, ainsi que le ministère du d'Affaires étrangères et Commerce international Canada. Par ailleurs, les données sont utiles pour des organismes internationaux, comme l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Activité statistique

L'enquête est administrée sous le Programme de la statistique culturelle. Le programme, créé en 1972, a pour mandat d'élaborer, de tenir et de diffuser des données actuelles et détaillées sur le secteur culturel au Canada. Le programme répond aux besoins d'information spécialisée des clients grâce à des études analytiques portant sur des sujets tels que les incidences économiques de la culture, la consommation de biens et de services culturels, les dépenses culturelles de l'État, des particuliers et des entreprises, le marché du travail de la culture, ainsi que le commerce international des biens et des services culturels.

Le Guide de la statistique de la culture (disponible au catalogue en ligne sous le numéro 87-008-GIF (gratuit)) a été conçu dans le cadre du Programme de la statistique de la culture afin de faciliter l'accès aux renseignements sur la culture partout à Statistique Canada.

Période de référence : L'année civile

Période de collecte : Le février de l'année après l'année de référence

Sujets

  • Commerce des biens et de services de la culture
  • Culture et loisirs

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'univers des agents économiques pris en compte dans la culture vise tous les agents résidant au Canada qui peuvent effectuer des opérations internationales des services de la culture. Les agents peuvent être des entreprises, des administrations publiques, des organismes sans but lucratif ou des ménages.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Les données sur le commerce international dans les services culturels proviennent de la Division de la balance des paiements (BDP) de Statistique Canada.

La Division de la balance des paiements recueille une grande partie des données sur les services commerciaux par la voie de son enquête annuelle complète sur les transactions internationales de services réalisées par plus de 3 000 entreprises au Canada. Pour plus d'informations, veuillez vous référer au lien « Les transactions internationales de services du Canada » sous la section Documentation.

Les données sur les services culturels proviennent de l'élément des services commerciaux du compte courant de la BDP comme il suit :

Les services d'information, les redevances et les droits de licence sont recueillis dans l'enquête annuelle des transactions internationales de services, ce qui comprend les transactions des sociétés de gestion des droits d'auteur. Les données sur la publicité et les services connexes proviennent de l'enquête annuelle sur les transactions internationales de services. Sont aussi incluses les projections repères des dépenses au Canada de bureaux représentatifs des banques étrangères, de même que de bureaux représentatifs de banques canadiennes établies dans d'autres pays. Les données sur les services d'architecture et d'ingénierie proviennent de l'enquête annuelle sur les transactions internationales de services. À ces données s'en ajoutent d'autres pour certains services d'ingénierie, d'architecture et technique obtenues par la Division des services. Les données sur les services divers aux entreprises proviennent de l'enquête annuelle sur les transactions internationales de services et des renseignements douaniers de la Division du commerce international de Statistique Canada. Les données sur les services audiovisuels proviennent des résultats des enquêtes annuelles de la Division des services et de Culture, Tourisme et Centre de la statistique de l'éducation de Statistique Canada, ce qui comprend les données des producteurs et des distributeurs de films de 1988. Ces statistiques sont complétées par diverses sources et études provinciales. Les données sur la radiodiffusion proviennent des données d'enquêtes de longue date obtenues annuellement auprès de la Division des services. Les données estimatives des sports organisés et des arts d'interprétation proviennent des enquêtes repères sur les recettes et les paiements des principaux participants. Enfin, les données sur les services personnels, culturels et récréatifs proviennent des déclarations annuelles transmises à Statistique Canada selon la Loi fédérale sur les déclarations des personnes morales.

Détection des erreurs

Les activités de détection des erreurs sont menées par la Division de la balance des paiements. Les données reçues sont comparées à celles des années précédentes et les grandes différences font l'objet d'une vérification plus poussée. On communique avec les répondants n'ayant déclaré aucune transaction afin de s'assurer qu'il n'y a pas eu erreur. Les totaux indiqués sont comparés à la somme des parties et les codes pour les pays sont vérifiés. Les résultats d'enquête sont comparés aux données d'autres sources, lorsqu'elles sont disponibles, aux fins de validation.

Imputation

Lorsqu'il y a non-réponse, les données sont imputées par la Division de la balance des paiements en utilisant l'une des méthodes suivantes :

-utilisation du taux de croissance d'une variable connexe de la même entreprise si on peut obtenir un tel renseignement auprès d'une autre source de données;
- attribution, à la variable visée, du taux de croissance moyen déclaré par les autres répondants d'un secteur d'activité semblable;
- utilisation des résultats de l'année précédente.

Estimation

Les services culturels sont regroupés puis répartis en catégories, conformément au Cadre canadien pour les statistiques culturelles de 2004. De façon précise, il y a regroupement des microdonnées sur le commerce des services permettant leur classement à l'aide des classifications étendues de la balance des paiements, conformément à la Classification centrale des produits et aux différentes catégories employées dans le cadre de 2004.

Évaluation de la qualité

Des évaluations de la qualité sont effectuées par les responsables du Programme de la statistique culturelle, et elles prennent la forme d'une analyse des tendances historiques, qui repose sur le jugement de spécialistes. Cette méthode sert à déceler les anomalies dans les données pour une période déterminée. Ce processus de détection des erreurs est mené à l'étape finale d'agrégation des catégories de services culturels échangés.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Il peut y avoir des différences entre les données publiées antérieurement et les données actuelles en raison d'un certain nombre de facteurs. Les données sources qui servent à établir les données tabulaires pour les services culturels sont révisées chaque année par la Division de la balance des paiements (BDP) de Statistique Canada. Les différences peuvent également découler du traitement des données sur le commerce. Lorsque les données sur le commerce sont transposées d'un cadre conceptuel de la BDP au cadre culturel de 2004, une partie des données de la balance des paiements qui ne peuvent être attribuées aux catégories culturelles individuelles (en raison principalement de leur imprécision) sont attribuées à une catégorie « non attribuée » dans les tableaux du commerce culturel. Les décisions relatives à la réaffectation des données de la partie non attribuée à des catégories plus significatives sont prises au cas par cas compte tenu de facteurs comme les caractéristiques des données, de même que leurs tendances historiques. Des rajustements supplémentaires sont également faits dans les données de sorte qu'il peut y avoir un nouveau codage des données de l'industrie à un niveau plus détaillé que ce qui est exigé par la Division de la balance des paiements. Ces rajustements sont faits en consultation avec la Division de la balance des paiements pour assurer l'uniformité des données sur le commerce, en ce qui concerne la culture, entre la Division de la balance des paiements, et le Programme des statistiques culturelles de statistique Canada.

Exactitude des données

La qualité des estimations des services culturels dépend de la qualité des données des sources sous-jacentes, ainsi que de la façon dont ces sources sont combinées. Statistique Canada déploie tous les efforts pour s'assurer que les données administratives et les données d'enquête sont correctes au niveau conceptuel, en fonction de leurs utilisations. Toutes les anomalies ou incohérences décelées sont vérifiées en fonction de la source et, au besoin, des ajustements sont apportés pour rapprocher les données et le cadre conceptuel de la série de la culture.

Erreurs non dues à l'échantillonnage -- Bien que des efforts considérables soient déployés pour que toutes les opérations de collecte et de traitement obéissent à des normes élevées, les estimations obtenues sont inévitablement entachées, jusqu'à un certain point, d'erreurs non dues à l'échantillonnage. Les erreurs non dues à l'échantillonnage comprennent les erreurs de couverture, les erreurs reliées à la réponse, les erreurs reliées à la non-réponse et les erreurs reliées au traitement des données.

Les erreurs de couverture peuvent découler d'une liste incomplète et d'un sous-dénombrement de la population d'agents canadiens qui peuvent effectuer des importations et des exportations internationales de services. On tente de couvrir tous les échanges internationaux de services du Canada. Néanmoins, certains volets sont couverts plus exhaustivement que d'autres.

On estime que la couverture des entreprises au grand volume de transactions internationales de services est bonne. La couverture des entreprises au faible volume de transactions internationales de services, quant à elle, est moins bonne puisqu'il est difficile d'identifier ces unités. Il existe toutefois de nombreuses sources de données utilisées conjointement afin d'obtenir la couverture désirée.

La couverture des importations internationales de services par les ménages concerne principalement les voyages et les services connexes. Les achats que font les ménages de produits qui peuvent être transférés électroniquement par l'entremise d'Internet sont estimés. La couverture des autres types d'importations internationales de services par les ménages est moins bonne.

On estime que la couverture des échanges internationaux de services par le gouvernement canadien est bonne. On estime que la couverture des échanges internationaux de services par les administrations provinciales et municipales est faible, mais on croit que les valeurs manquantes sont petites. La couverture des dépenses des gouvernements non résidents relatives aux services produits au Canada n'est pas aussi bonne, particulièrement en ce qui a trait aux pays autres que les États-Unis.

Les erreurs de réponse peuvent être causées par la conception du questionnaire, par les caractéristiques d'une question, par l'incapacité ou la réticence du répondant à fournir la bonne information, par la mauvaise interprétation des questions ou par des problèmes de définition.

Les erreurs de non-réponse sont causées par les répondants qui refusent de répondre, qui sont incapables de répondre ou qui produisent leur déclaration trop tardivement. Dans ces cas, les données sont imputées. L'importance d'une erreur d'imputation diminue à mesure que le taux de réponse augmente. On essaie donc d'obtenir le taux de réponse le plus élevé possible. Le taux de réponse au questionnaire principal (BP-21SF) est d'environ 60 %.

Ces erreurs peuvent survenir à différentes étapes du traitement telles que la saisie, la vérification et la mise en tableau des données. Des mesures ont été prises pour tenter de réduire au minimum ces erreurs. L'entrée et la vérification des données sont faites en même temps en raison de la conception du chiffrier qui permet de déceler rapidement les erreurs. Les ratios historiques contribuent aussi à éliminer les valeurs aberrantes créées par l'entrée de données. La mise en tableau est automatisée afin d'éliminer l'erreur humaine.

Documentation

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