Enquête sur les pratiques des fermes d'élevage

Information détaillée pour 2005

Statut :

Inactive

Fréquence :

Une fois

Numéro d'enregistrement :

5107

L'enquête nationale sur les pratiques des fermes d'élevage est une composante essentielle du Programme national d'analyse et de rapport en matière de santé agroenvironnementale (PNARSA) d'Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Date de la parution - 7 décembre 2007

Aperçu

L'enquête nationale sur les pratiques des fermes d'élevage est une composante essentielle du Programme national d'analyse et de rapport en matière de santé agroenvironnementale (PNARSA) d'Agriculture et Agroalimentaire Canada. Cette enquête à participation volontaire, qui s'intéresse aux fermes de bétail et de volaille, a recueillie des données de référence sur le nombre de bétail et de volaille en 2005 ainsi que sur les pratiques d'alimentation, de logement, d'entreposage de fumier. et d'épandage. Ces informations ont servi à quantifier leurs émissions d'ammoniac dans l'atmosphère. Les renseignements tirés de la présente enquête permettront d'orienter les chercheurs dans leurs efforts visant à optimaliser l'efficacité de l'utilisation d'azote dans les exploitations agricoles. Cette enquête est menée conjointement avec Agriculture et Agroalimentaire Canada et Environnement Canada.

Période de référence : année civile

Période de collecte : fin du mois de février à la fin du mois de mars qui suit la période de référence

Sujets

  • Agriculture et alimentation (anciennement Agriculture)
  • Bétail et aquaculture
  • Environnement
  • Utilisation des terres et pratiques environnementales

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'univers conceptuel est composé de toutes les fermes actives qui sont comprises dans le Registre des fermes de la Division de l'agriculture qui contribuaient à 95 % du total du nombre d'animaux d'élevage pour chaque type de bétail et de volaille.

Les types de fermes suivants ont été exclus :
. Les fermes dont les ventes agricoles étaient de moins de 10 000 $ en 2001;
. Les fermes d'établissement institutionnel (prisons, stations de recherche, collèges);
. Les fermes situées sur des réserves indiennes;
. Les fermes qui n'avaient pas d'inventaires d'animaux d'élevage au moment du Recensement de l'agriculture de 2001;
. Les petites fermes qui contribuaient à 5 % du total du nombre d'animaux d'élevage pour chaque type de bétail et de volaille;
. Les fermes situées au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.

Élaboration de l'instrument

Les questionnaires de l'Enquête sur les pratiques des fermes d'élevage ont été conçus par une équipe de projet composée d'employés de Statistique Canada et d'Agriculture et Agroalimentaire Canada. On a fait appel à des spécialistes de la conception de questionnaires de Statistique Canada. À la fin septembre -- début octobre 2005, des entrevues individuelles en profondeur ont été menées pour tester les ébauches des questionnaires auprès de 57 producteurs agricoles interviewés dans cinq régions : Abbotsford (Colombie-Britannique), Lethbridge (Alberta), Winnipeg (Manitoba), Kitchener (Ontario) et Saint-Hyacinthe (Québec). Les participants représentaient plusieurs types d'exploitations agricoles. Les questionnaires ont été révisés selon les recommandations des spécialistes de la conception de questionnaires et des consultations auprès d'experts d'Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Plan d'échantillonnage

Il fallait déclarer les résultats de l'enquête pour chacune des 12 régions écologiques (décrites ci-dessous) définies dans le Système canadien d'éco-stratification comme ayant des attributs communs tels que les conditions agronomiques, climatiques et de sols.

Les 12 régions utilisées pour la stratification du plan d'échantillonnage de l'enquête sont :

1) Écozone maritime de l'Atlantique
2) Écorégion des basses-terres du Saint-Laurent
3) Écorégions de l'arche de Frontenac et de Manitoulin-Lac Simcoe
4) Écorégion des basses terres du lac Érié
5) Écozone du bouclier boréal
6) Zone de sols bruns (écorégions Prairies mixtes et Hautes terres de Cyprès)
7) Zone de sols brun foncé (écorégions Prairies mixtes humides et Prairies à fétuques)
8) Zone de sols noirs (écorégions Forêt-parc à trembles et des Hautes terres du sud-ouest du Manitoba)
9) Écorégion de la plaine du lac Manitoba
10) Écozone des plaines boréales
11) Écozone de la Cordillère montagnarde
12) Écozone maritime du Pacifique

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2006-03-08 à 2006-03-31

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

L'enquête a été menée de la fin février à la fin mars 2006. Tel que suggéré par les participants aux tests des questionnaires, cette période a été retenue pour la collecte des données parce qu'elle avait une moins grande incidence sur les activités agricoles. En raison des contraintes de temps, on n'a pas pu élaborer une technique de collecte des données par interview téléphonique assistée par ordinateur. Par conséquent, on a eu recours à une méthode d'interview téléphonique papier-crayon pour recueillir les données des répondants, qui avaient déjà reçu le questionnaire par la poste.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

Une approche méthodique a servi à repérer les données manquantes ou incomplètes ainsi que les valeurs aberrantes. On a procédé à des vérifications déterministes et de la cohérence. Le système informatique de traitement de données Ag2000 a été retenu pour procéder à la vérification des données et au repérage des valeurs aberrantes. Les corrections manuelles ont été faites selon les recommandations d'experts d'AAC.

Imputation

Les valeurs manquantes étaient imputées seulement si elles pouvaient être obtenues d'autres sources pour la même ferme.

Estimation

Avant l'estimation, l'intégralité et la cohérence des données ont été vérifiées. On a également corrigé les données aberrantes. Selon les enregistrements des réponses épurées, les poids initiaux ont été rajustés en fonction des réponses de l'échantillon et des estimations pourront être produites sur demande au niveau provincial et au niveau des écorégions où il y aura suffisamment de réponses pour produire des statistiques agrégées fiables.

Évaluation de la qualité

Les données recueillies par l'enquête ont été comparées et analysées aux données des enregistrements individuels par des experts en la matière et les experts d'AAC qui ont participé à la conception des questionnaires de l'enquête et qui connaissent bien la matière au niveau régional. Enfin, les résultats de l'enquête ont été comparés aussi, dans la mesure du possible, aux résultats de l'Enquête sur la gestion agroenvironnementale de 2001.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Les résultats présentés sous forme de tableaux sont produits au moyen du système d'estimation « ESTIMEX » conçu pour la Division de l'agriculture. Le système de totalisations applique automatiquement les règles de confidentialité normalisées de Statistique Canada. Les données qui ne respectent pas les règles sont supprimées systématiquement. Une analyse manuelle de divulgation par recoupement est aussi faite afin de s'assurer qu'aucune information confidentielle ne soit divulguée.

Pour diminuer le fardeau de réponse et favoriser l'uniformité des statistiques, Statistique Canada a conclu, en vertu de l'article 12 de la Loi sur la statistique, un accord de partage de données de cette enquête avec AAC. En vertu de l'article 12 de la Loi sur la statistique, Statistique Canada ne fournira aucun nom, ni adresse, ni aucune autre information permettant d'identifier les répondants. L'information que nous recueillons demeure strictement confidentielle et n'est utilisée qu'à des fins de statistiques et de recherche. Le partenaire impliqué dans l'accord de partage de données n'aura accès qu'aux informations de cette enquête des répondants qui auront accepté de partager leurs données.

Seuls les experts en la matière de Statistique Canada et d'AAC pourront approuver les révisions.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Malgré les efforts déployés pour que les opérations de collecte et le dépouillement se déroulent en fonction de normes rigoureuses, les estimations qui en résultent comportent inévitablement des erreurs. Celles-ci sont classées en deux grandes catégories : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage.

Les erreurs non dues à l'échantillonnage ne sont pas liées à l'échantillonnage et peuvent survenir pour de nombreuses raisons. Par exemple, la non-réponse est une source importante d'erreurs non due à l'échantillonnage. La couverture de la population, les écarts dans l'interprétation des questions, les mauvaises réponses des répondants et les erreurs de consignation, de codage et de traitement des données représentent d'autres exemples d'erreurs non liées à l'échantillonnage.

Des unités échantillonnées qui ont contribué à l'estimé final, le taux de réponse pondéré était de 73.5 %.

Les erreurs d'échantillonnage se produisent parce que les estimations proviennent d'un échantillon de la population plutôt que de la population entière. Ces erreurs dépendent de divers facteurs, notamment la taille de l'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation. Une des propriétés importantes de l'échantillonnage probabiliste tient au fait que les erreurs d'échantillonnage peuvent être calculées à partir de l'échantillon à l'aide d'une mesure statistique appelée coefficient de variation (CV). Pour des enquêtes menées à plusieurs reprises, l'écart relatif entre l'estimation d'un échantillon et l'estimation qu'on aurait obtenue d'un dénombrement de toutes les unités serait inférieur à deux fois le CV, 95 fois sur 100. L'éventail des données acceptables d'un échantillon s'appelle l'intervalle de confiance. Les intervalles de confiance peuvent êtres calculés autour des estimations en utilisant les CV. Premièrement, nous calculons l'erreur type en multipliant l'estimation d'un échantillon par le CV. L'estimation d'un échantillon plus ou moins deux fois l'erreur type est ce qu'on appelle l'intervalle de confiance de 95 %.

Les CV ont été calculés pour chaque estimation produite.

La qualité des CV est classée comme suivant :

. Excellente 0,01 % à 4,99 %
. Très bonne 5,00 % à 9,99 %
. Bonne 10,00 % à 14,99 %
. Acceptable 15,00 % à 24,99 %
. À utiliser avec circonspection 25,00 % à 34,99 %
. Non fiable 35,00 % ou plus

Documentation

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