Enquête sur l'eau dans les industries (EEI)

Information détaillée pour 2013

Statut :

Active

Fréquence :

Aux 2 ans

Numéro d'enregistrement :

5120

La présente enquête est menée pour fournir aux Canadiens des indicateurs nationaux et régionaux portant sur l'utilisation de l'eau dans les industries.

Date de la parution - 27 octobre 2015

Aperçu

La présente enquête fournit des renseignements sur la quantité d'eau prélevée ainsi que sur les coûts, les sources, les traitements et l'évacuation de l'eau utilisée par les industries manufacturières et minières et par les centrales thermoélectriques au Canada. Ces données sont utilisées lors de l'élaboration des comptes de l'environnement et pour répondre aux exigences de production d'indicateurs portant sur l'utilisation de l'eau dans le cadre des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement publiés par Environnement et Changement climatique Canada.

Période de référence : Année civile

Sujets

  • Environnement
  • Qualité de l'environnement

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible est composée des emplacements prenant principalement part à la fabrication, à l'extraction du charbon, à l'extraction de minerais métalliques, à l'extraction de minerais non métalliques (à l'exclusion de l'extraction du sable et du gravier) et à la production thermique d'énergie électrique. Cette dernière englobe la production d'électricité à partir de combustibles fossiles et la production d'électricité d'origine nucléaire.

La population observée provenait du Fichier générique de l'univers de l'enquête (FGUE) créé par la Division des registres statistiques et de la géographie de Statistique Canada et renferme tous les emplacements au Canada qui existaient en janvier qui suit l'année de référence. À partir de cette base de sondage, seuls les emplacements ayant un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada se rapportant à la fabrication, à l'extraction du charbon, à l'extraction de minerais métalliques, l'extraction de minerais non métalliques (à l'exclusion de l'extraction du sable et du gravier) ainsi qu'à la production d'électricité à partir de combustibles fossiles et à la production d'électricité d'origine nucléaire ont été retenus.

Élaboration de l'instrument

L'Enquête sur l'eau dans les industries utilise trois questionnaires pour recueillir les données auprès des répondants. Un questionnaire distinct a été conçu pour chacun des trois secteurs visés par l'enquête, à savoir un questionnaire pour les industries manufacturières, un pour les industries de l'extraction minière et un autre pour les centrales produisant de l'électricité à partir de combustibles fossiles ou de l'électricité d'origine nucléaire.

Les questionnaires permettent de recueillir des données sur le volume d'eau que font entrer dans leurs installations les utilisateurs industriels, y compris des renseignements sur la source, l'usage, le traitement et la recirculation possible de cette eau. De plus, on recueille des données sur les volumes d'eau évacuée et le traitement de cette eau par les utilisateurs industriels. Des données sur les coûts du prélèvement et de l'évacuation de l'eau sont également recueillies.

Les questionnaires ont été conçus en collaboration avec les utilisateurs de données afin de répondre à leurs besoins statistiques. Les répondants ont également été consultés dans le cadre de rencontres individuelles afin de s'assurer que les renseignements demandés soient accessibles et qu'il soit possible de remplir le questionnaire dans un délai raisonnable.

Les questionnaires portant sur les industries manufacturières et de la production d'électricité des centrales thermoélectriques ont été révisés en 2007, tandis que le questionnaire portant sur le secteur de l'extraction minière l'a été en 2011.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

La base de sondage a été élaborée à l'aide du Registre des entreprises de Statistique Canada. Un recensement a été utilisé pour l'industrie de la production thermique d'énergie électrique. Pour chacune des industries minières et manufacturières, un échantillon stratifié d'emplacements classés selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2012 et selon les régions géographiques a été sélectionné de façon aléatoire.

Dans le cas de l'industrie manufacturière, afin réduire le fardeau de réponse pour les petites unités, les plus petites unités ont été exclues de l'échantillonnage. Plus particulièrement, dans chaque combinaison d'industries par région de drainage, les emplacements qui composaient les 5 % inférieurs de la mesure de la taille (revenus) ont été exclus. Des ajustements ont été apportés au cours du processus d'estimation pour tenir compte de l'exclusion des petites unités de l'échantillon.

Unité d'échantillonnage
L'unité statistique est l'emplacement, qui renvoie à une unité de production située en un point géographique précis à partir de laquelle sont menées des activités commerciales et pour laquelle on a accès à un minimum de données sur l'emploi. L'Enquête sur l'eau dans les industries échantillonne les emplacements puisqu'il s'agit de l'unité de production pour laquelle les données sur l'eau sont le plus souvent disponibles. De plus, les caractéristiques sur l'utilisation de l'eau sont souvent rattachées à un emplacement précis.

Méthode de stratification
Une stratégie de stratification indépendante a été utilisée pour chacune des trois industries :

- Production thermique d'énergie électrique : Aucune stratification n'a été appliquée puisqu'un recensement a été utilisé pour cette industrie.
- Extraction minière : Les emplacements ont été stratifiés par région et par code SCIAN à quatre chiffres.
- Fabrication : Les emplacements ont été stratifiés par région de drainage (25 au total), par industrie (code SCIAN à trois ou à cinq chiffres) et par groupe de tailles (quatre groupes) selon la consommation d'eau.

Échantillonnage et sous-échantillonnage
Une stratégie d'échantillonnage indépendante a été utilisée pour chacune des trois industries :

- Production thermique d'énergie électrique : Un recensement a été utilisé pour cette industrie.

- Extraction minière : Un plan d'échantillonnage aléatoire simple stratifié a été utilisé pour la sélection de l'échantillon. Certaines industries désignées comme étant de grosses consommatrices d'eau ont été sélectionnées avec certitude; le reste de la population a été échantillonné de façon aléatoire.

- Fabrication : Un plan d'échantillonnage aléatoire simple stratifié a été utilisé pour la sélection de l'échantillon. Certaines industries désignées comme étant de grosses consommatrices d'eau ont été sélectionnées avec certitude; le reste de la population a été échantillonné de façon aléatoire avec des taux d'échantillonnage variant selon l'industrie.

Le Système généralisé d'échantillonnage (SGECH) a été utilisé pour sélectionner l'échantillon. La taille de l'échantillon a été relativement stable d'un cycle à l'autre; en 2013, la taille de l'échantillon était d'environ 128 unités pour la production d'électricité des centrales thermoélectriques (SCIAN 2221112 et 221113), de 378 unités pour l'industrie minière (SCIAN 2121, 2122, et 2123, à l'exclusion de 21232) et de 5 037 unités pour l'industrie manufacturière (SCIAN 31-33).

Pour l'année de référence 2013, le taux de réponse pour la composante de l'enquête relative aux industries manufacturières était de 64%, pour la composante des industries minières, 75%, alors qu'il a atteint 88% pour les centrales thermiques d'énergie électrique.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2014-04-01 à 2014-09-15

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données sont recueillies au moyen de questionnaires papier en français et en anglais envoyés et retournés par la poste.

Les questionnaires sont envoyés par la poste au cours de l'année suivant l'année de référence. Ils sont adressés à un « coordonnateur ou gestionnaire de l'environnement ». On demande aux répondants de retourner le questionnaire rempli dans les 30 jours suivant sa réception. La trousse d'envoi renferme une lettre expliquant l'objectif de l'enquête, la date de retour demandée ainsi que l'obligation juridique de répondre.

Un suivi par téléphone ou par télécopieur est effectué auprès des répondants qui ont retourné un questionnaire incomplet ou dont les questionnaires n'ont pas été reçus 45 jours après l'envoi. Les renseignements sont automatiquement saisis et entrés au moyen d'un logiciel de reconnaissance de caractères et d'images.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration.

Détection des erreurs

De nombreux facteurs peuvent influer sur l'exactitude des données produites dans le cadre d'une enquête. Par exemple, il peut arriver que les répondants interprètent mal certaines questions, qu'ils inscrivent incorrectement les réponses sur le questionnaire ou que des erreurs se produisent à l'étape de la saisie des données ou de la mise en tableaux. Toutes les mesures sont prises pour réduire la fréquence de telles erreurs dans l'enquête.

Dès la réception des questionnaires, ceux-ci ont été numérisés au moyen d'un système d'imagerie qui a permis de saisir les données pour ensuite les transférer dans une base de données. Une première vérification des données saisies a été effectuée à l'aide d'un programme automatisé de vérification de contrôle (BLAISE). Ce programme a permis de vérifier que tous les champs obligatoires étaient remplis, que certaines valeurs correspondaient aux intervalles acceptables, que l'enchaînement des questions a été respecté et que les totaux étaient égaux à la somme de leurs composantes. Les agents de collecte ont évalué les rejets à la vérification et ont concentré les efforts de suivi en conséquence. Le suivi des cas de non-réponse et de la validation des données a été effectué par téléphone ou par télécopieur.

Une vérification additionnelle des données a été effectuée par les agents spécialisés, qui ont comparé les données historiques avec les données transmises afin de déterminer si les différences entre les cycles d'enquête étaient raisonnables. Dans les cas où elles ne l'étaient pas, on a demandé aux agents de collecte de confirmer les réponses avec les répondants. Les agents spécialisés ont également entrepris des recherches sur les entreprises (à l'aide de rapports annuels, de sites Web, etc.) dans le but de vérifier l'information transmise par les répondants.
Lorsqu'un enregistrement n'avait pas de réponse pour au moins une variable obligatoire après la vérification, l'enregistrement ne faisait pas l'objet d'autres procédures de traitement et était considéré comme une non-réponse totale.

Une fois la collecte terminée, des valeurs aberrantes ont été relevées et ont été éliminées du processus d'imputation.

Imputation

L'imputation statistique est utiliser dans le cas des enregistrements de réponse partielle. Cinq méthodes d'imputation sont utiliser aux fins de l'Enquête sur l'eau dans les industries : l'imputation déterministe (une seule valeur possible pour le champ à imputer), l'imputation historique, l'imputation par ratio, l'imputation par donneur (utilisant la méthode du plus proche voisin pour trouver un enregistrement valide qui soit le plus similaire possible à l'enregistrement pour lequel est requise l'imputation) et l'imputation manuelle. Aux fins de l'imputation, les ratios sont calculer et les enregistrements de donneurs sont sélectionner selon le même groupe d'industries ou selon le groupe d'industries le plus semblable, à l'intérieur de régions géographiques précisées.

Le Système généralisé de vérification et d'imputation (BANFF) de Statistique Canada a été utilisé

Estimation

Les valeurs de réponse pour les unités échantillonnées sont multiplier par un poids d'échantillonnage afin d'obtenir une estimation de l'ensemble de la population. Le poids d'échantillonnage est calculerau moyen d'un certain nombre de facteurs, tels que la probabilité pour l'unité d'être sélectionnée dans l'échantillon et l'ajustement pour les unités avec lesquelles il a été impossible de communiquer ou qui ont refusé de répondre. Un ajustement a aussi été réalisé pour l'industrie manufacturière afin de tenir compte de la partie de la population non couverte.

Le Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada a été utilisé

Évaluation de la qualité

L'évaluation des microdonnées et la détection des erreurs sont des processus importants utilisés pour assurer la bonne qualité des données. Toutefois, les estimations définitives obtenues au moyen de ces microdonnées doivent également être évaluées afin d'en assurer l'exactitude. La qualité des estimations produites à partir d'une enquête peut être évaluée en comparant les données aux tendances tirées d'autres sources de données ou en effectuant une comparaison historique avec les données obtenues par le passé au moyen de la même enquête. Les estimations de l'Enquête sur l'eau dans les industries sont comparer avec celles de périodes de référence antérieures. Cette comparaison historique est réaliser afin d'assurer la cohérence des estimations.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent aux données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Le système généralisé G-Confid de Statistique Canada est utilisé pour empêcher l'identification de tous les points de données confidentiels, ainsi que les points de données qui devaient être supprimés pour empêcher la divulgation par recoupements de ces points de données confidentiels.

Un décret de révélation discrétionnaire a été obtenu, conformément au paragraphe 17(2)(g) de la Loi sur la statistique, pour autoriser la divulgation accrue de données agrégées provenant de l'Enquête sur l'eau dans les industries relativement aux centrales produisant de l'électricité à partir de combustibles fossiles ou de l'électricité d'origine nucléaire. Le décret de révélation discrétionnaire autorise la diffusion des données sur l'utilisation de l'eau dans les industries selon la région et la province, ce qui rend possible la diffusion d'un profil national intégral de l'utilisation de l'eau dans ce secteur.

Révisions et désaisonnalisation

Au besoin, les données de la précédente période de référence de l'enquête sont révisées au moment de la première diffusion des données actuelles. L'objectif de cette révision consiste à régler tous les problèmes importants liés aux données qui ont été décelés entre les cycles d'enquête. La durée de la période de révision dépend de la nature du problème. Pour les données les plus actuelles, veuillez vous reporter aux tableaux CANSIM 153-0047 à 153-0051, et 153-0067 à 153-0097. Les données ne sont pas désaisonnalisées.

Exactitude des données

Tant les erreurs d'échantillonnage que les erreurs non dues à l'échantillonnage ont une incidence sur l'exactitude des données recueillies dans le cadre d'une enquête sur échantillon.

Des erreurs d'échantillonnage surviennent lorsque l'information recueillie auprès d'un échantillon de la population est appliquée à l'ensemble de la population. Les méthodes d'échantillonnage et d'estimation, la taille de l'échantillon et la variabilité associée à chaque variable mesurée permettent de déterminer l'erreur d'échantillonnage. Généralement, cette dernière est mesurée par la variabilité attendue de l'estimation par rapport à la valeur réelle, exprimée en pourcentage, de l'estimation. C'est ce qu'on appelle le coefficient de variation (c.v.) ou l'écart-type. Dans le cas de l'Enquête sur l'eau dans les industries, les coefficients de variation des estimations définitives ont été calculés et sont indiqués dans les tableaux statistiques.

La qualité des estimations a été évaluée de la façon suivante :

A. Excellente qualité des données (c.v. de 0,01 % à 4,99 %)
B. Très bonne qualité des données (c.v. de 5,00 % à 9,99 %)
C. Bonne qualité des données (c.v. de 10,00 % à 14,99 %)
D. Qualité des données acceptable (c.v. de 15,00 % à 24,99 %)
E. À utiliser avec prudence (c.v. de 25,00 % à 49,99 %)
F. Trop peu fiable pour être publié (c.v. supérieur à 49,99 %; les données sont supprimées)
X. Confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique


Des erreurs de traitement peuvent survenir à différentes étapes du traitement, comme durant la saisie, la vérification et la mise en tableau des données. Tous les efforts ont été déployés afin de réduire au minimum les erreurs non dues à l'échantillonnage au moyen de vérifications approfondies, de mesures de contrôle de la qualité et de l'analyse des données, mais certaines de ces erreurs échappent au contrôle de Statistique Canada.

Des erreurs dues à la non-réponse surviennent lorsque des répondants refusent de répondre, sont incapables de répondre ou retournent leur déclaration trop tardivement. La non-réponse totale, c'est-à-dire lorsque toutes les questions sont laissées sans réponse, a été traitée en corrigeant la pondération attribuée aux enregistrements, de façon à ce qu'un enregistrement ayant fait l'objet d'une réponse puisse également représenter d'autres unités non répondantes ayant des caractéristiques similaires (p. ex., la taille, la province, l'industrie). Les données manquantes sont imputées au titre des non-réponses partielles (c.-à-d. lorsque quelques questions seulement sont laissées sans réponse).

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