Activités à l'étranger des sociétés affiliées à participation majoritaire canadienne

Information détaillée pour 2013

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

1539

Cette enquête couvre les données relatives aux ventes de biens et services, à l'emploi, et aux actifs et passifs des sociétés affiliées canadiennes à participation majoritaire à l'étranger.

Date de la parution - 8 décembre 2015

Aperçu

Cette enquête couvre les données relatives aux ventes de biens et services, à l'emploi, et aux actifs et passifs des sociétés affiliées canadiennes à participation majoritaire à l'étranger (SAPME).

Les ventes de biens ou de services effectuées par les SAPME représentent un moyen pour les entreprises canadiennes de commercialiser leurs produits à l'échelle internationale. Dans le cas des biens, les produits vendus par des sociétés affiliées étrangères peuvent être produits au Canada ou à l'étranger.

Les données sur les SAPME sont nécessaires à la négociation et au suivi des ententes de commerce et d'investissement. Le Canada a également besoin de ces données pour s'acquitter de ses obligations envers les organisations supranationales, notamment l'Organisation de coopération et de développement économiques.

Période de référence : Année civile

Période de collecte : La période de collecte est généralement d'avril à novembre de l'année suivant la période de référence.

Sujets

  • Comptes économiques

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'univers pour cette enquête est composé de sociétés affiliées à l'étranger appartenant majoritairement (c'est-à-dire plus de 50 % des actions avec droit de vote) à une entreprise située au Canada.

Seulement les données des sociétés affiliées à l'étranger à participation majoritaire (SAPME) sont incluses afin de se conformer aux pratiques internationales relatives à la mesure des statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger. Les chiffres des ventes et de l'emploi des SAPME sont attribués en totalité; il n'y a pas de correction pour les cas de propriété de moins de 100 %.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire BP-CIA (Investissements canadiens à l'étranger), qui est utilisé pour recueillir des données sur les investissements directs à l'étranger, comprend certaines questions en vue de la compilation des statistiques canadiennes sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger.

Le dernier remaniement de cette enquête a été effectué en 2011. L'enquête remaniée a été mise à l'essai de façon exhaustive par le Centre de ressources en conception de questionnaires. Des essais sur le terrain ont également été effectués.

Échantillonnage

Le questionnaire BP-CIA, qui contient certaines questions sur les sociétés affiliées à l'étranger à participation majoritaire (SAEPM), de même que d'autres questions sur l'investissement canadien à l'étranger, est envoyé aux entreprises canadiennes qui ont ou qui auraient un lien d'investissement direct (c.-à-d. au moins 10 % des actions avec droit de vote ou l'équivalent) dans au moins une société non résidente, un partenariat ou une coentreprise. Dans le cas des statistiques sur les SAEPM, seules les sociétés affiliées à participation majoritaire à l'étranger sont incluses. Les sociétés affiliées qui ne sont pas à participation majoritaire à l'étranger mais qui sont la propriété d'une entreprise canadienne dans un pourcentage d'au moins 10 % sont tout de même incluses dans le bilan des investissements directs canadiens à l'étranger. Pour plus de renseignements sur le Bilan des investissements internationaux du Canada, voir le numéro d'enregistrement 1537.

Pour l'année de référence 2013, près de 1 300 entreprises ont reçues le questionnaire BP-CIA (Investissements canadiens à l'étranger). Cette enquête est annuelle et on croit que l'enquête couvre près de 100 % de la population cible.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les données sont recueillies une fois par année au moyen d'un questionnaire et une réponse est obligatoire pour les entités interrogées. Les questionnaires sont envoyés en mars de l'année suivant l'année de référence. Les répondants sont priés de faire parvenir leurs questionnaires remplis à la Division de la balance des paiements dans les quatre semaines suivant leur réception. La collecte des données est réalisée par les bureau régionaux de Statistique Canada. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants, Les données tirées de ce questionnaire représentent 100 % des estimations des statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Après la fin de la période de collecte, les estimations sont examinées à l'échelle de la région et de l'industrie, et tout changement important est analysé. S'il y a lieu, des ajustements sont apportés aux données brutes. En outre, diverses modifications sont apportées en ce qui a trait aux variations importantes de valeurs d'une année à l'autre, aux codes de pays ou du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) invalides, etc., et les répondants sont approchés, si nécessaire, afin de vérifier et de corriger les données.

Imputation

Le processus d'imputation permet d'examiner la relation entre l'investissement direct étranger et les données des sociétés affiliées canadiennes à participation majoritaire à l'étranger comme les ventes et l'emploi afin d'imputer les valeurs manquantes. Si toutes les variables d'un enregistrement donné comportent des renseignements manquants, cette unité est considérée comme non déclarante. Dans ce cas, une repondération est effectuée afin de tenir compte de cette unité dans les estimations.

Pour un petit nombre d'unités non déclarantes qui sont considérées comme importantes sur le plan de leur contribution globale aux estimations (en fonction des données déclarées précédemment ou de l'information accessible au public), les données sont traitées au cas par cas et estimées surtout à partir de l'information contenue dans les rapports annuels, les états financiers ou les sites Web.

Estimation

Les valeurs de réponse pour les unités échantillonnées sont multipliées par un poids d'échantillonnage afin d'obtenir une estimation de l'ensemble de la population. Le poids d'échantillonnage est calculé en se basant sur un certain nombre de facteurs, tel que la probabilité pour une unité d'être sélectionnée dans l'échantillon et que cette unité répondante devra représenter les unités échantillonnées qui n'ont pas répondus.

Évaluation de la qualité

Avant d'être publiées, les estimations définitives sont comparées aux données avant imputation. Toute différence significative est examinée de près, et, au besoin, des modifications sont apportées lorsque les résultats du processus d'estimation ou d'imputation sont jugés comme étant inacceptables.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Au moment de la publication, les données des deux années précédentes sont sujettes à une révision. Les données ne sont pas, normalement, révisées une autre fois, sauf dans le cas de la mise sur pied d'un programme de révisions plus approfondies.

La désaisonnalisation ne s'applique pas aux séries de données annuelles.

Exactitude des données

Erreurs non dues à l'échantillonnage -- Même si des efforts considérables ont été déployés pour appliquer des normes élevées à l'ensemble des étapes de collecte et de traitement, les estimations qui en découlent sont inévitablement sujettes à un certain degré d'erreur non due à l'échantillonnage. L'erreur de couverture, l'erreur de données fournies dans les réponses, l'erreur due à la non-réponse et l'erreur de traitement sont des exemples d'erreurs non dues à l'échantillonnage.

Les erreurs de couverture peuvent découler d'une inscription incomplète et d'une couverture inappropriée de la population d'agents canadiens qui réalisent des investissements directs internationaux.

Les erreurs de données fournies dans les réponses peuvent être causées par la conception du questionnaire, par les caractéristiques d'une question, par l'incapacité ou la réticence du répondant à fournir la bonne information, par la mauvaise interprétation des questions ou par des problèmes de définition.

Les erreurs dues à la non-réponse sont causées par les répondants qui refusent de répondre, sont incapables de répondre ou produisent leur déclaration trop tardivement. Les données sont alors imputées. L'importance d'une erreur d'imputation diminue à mesure que le taux de réponse augmente. Des tentatives sont donc faites pour obtenir le plus haut taux de réponse possible. Le taux de réponse au questionnaire BP-CIA, que l'on utilise pour recueillir les statistiques sur le commerce des sociétés affiliées à l'étranger, est d'environ 70 %. Les analystes demeurent en contact avec les répondants dans le but d'essayer de maximiser le taux de réponse. Une déclaration lente est souvent le problème.

Les erreurs de traitement peuvent survenir à l'une ou l'autre des étapes du traitement des données, notamment, la saisie, la vérification et la totalisation. Des mesures ont été prises afin de minimiser ces erreurs. La saisie et la vérification des données se font simultanément étant donné le style chiffrier qui permet de déceler les erreurs rapidement. Les ratios historiques aident également à éliminer les valeurs aberrantes créées par la saisie des données. La totalisation est automatisée afin d'éliminer l'erreur humaine.

Documentation

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