Structure par entrées-sorties de l'économie canadienne en prix courants

Information détaillée pour 2010

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

1401

Les tableaux d'entrées-sorties constituent la comptabilisation la plus détaillée de l'économie canadienne et servent de référence pour le Système de comptabilité nationale du Canada.

Date de la parution - 8 novembre 2013

Aperçu

Les tableaux entrées-sorties consituent les statistiques les plus complètes et les plus détaillées sur les opérations se rapportant à l'activité de production et à la consommation intermédiaire et finale de biens et services dans l'économie.

Les comptes d'entrées-sorties du Canada et de ses provinces et territoires se composent de trois principaux tableaux de données ou matrices. Ces tableaux sont les sorties, les entrées et la demande finale. De plus, les tableaux provinciaux et territoriaux sont reliés ensemble par un tableau des flux du commerce interprovincial qui montre pour chacune des provinces ou territoires les exportations vers et les importations des autres provinces ou territoires de même qu'à l'étranger.

Les tableaux d'entrées-sorties portent sur toutes les activités économiques menées dans les économies de marché de chaque province et territoire, incluant les personnes, les entreprises, les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux (à but non lucratif) et les entités hors de sa sphère de compétence qui donnent lieu à des importations ou des exportations (au niveau interprovincial ou international).

Les Tableaux d'entrées-sorties constituent la comptabilisation la plus détaillée de l'économie canadienne et servent de référence pour le Système de comptabilité nationale du Canada.

Les tableaux nationaux sont produits sur une base annuelle (àa compter de l'année de référence 1961), et leur élaboration est terminée chaque année en juin; il existe un décalage de 30 mois par rapport à l'année de référence. Les tableaux provinciaux sont également produits sur une base annuelle (à compter de l'année de référence 1997) et sont publiés en novembre chaque année avec les tableaux nationaux; ils présentent un décalage de 34 mois par rapport à l'année de référence.

Activité statistique

Le Système de comptabilité nationale du Canada (SCNC) fournit un cadre conceptuel intégré de statistiques pour l'étude de l'état et du rendement de l'économie canadienne. Les comptes sont axés sur la mesure des activités liées à la production de biens et de services, à la vente de biens et de services sur les marchés financiers, aux transactions financières qui les sous-tendent et aux situations financières qui en découlent.

Pour produire des statistiques financières, le SCNC mesure les aspects économiques du secteur public au Canada, y compris les relations financières entre les milliers d'entités qui constituent les trois ordres de l'administration publique au Canada (fédéral, provincial et territorial, et local). Pour mener à bien ce programme, le SCNC se sert d'un univers de toutes les entités du secteur public, y compris leurs interrelations complexes.

Les tableaux d'entrées-sorties sont établis aux niveaux national, provincial et territorial, mais sur une base annuelle seulement. Ils sont généralement disponibles environ deux ans et demi après la fin de la période de référence à cause du temps nécessaire pour obtenir les données de sources requises ainsi qu'à cause de la nature complexe de la réalisation de comptes aussi détaillés. Afin de fournir aux utilisateurs des données actuelles pour l'analyse conjoncturelle, deux programmes axés sur l'industrie - un produisant les chiffres courants du PIB mensuel pour le pays (enregistrement no. 1301), et l'autre, les estimations provinciales et territoriales annuelles (enregistrement no. 1303) ont été créés. Ces deux programmes, qui peuvent être perçus comme des prolongements des tableaux d'entrées-sorties, utilisent un ensemble d'indicateurs qui servent à projeter les valeurs repères du PIB par industrie établies à partir de ces tableaux.

Période de référence : année civile

Sujets

  • Comptes d'entrées-sorties
  • Comptes économiques

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'économie canadienne.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Sources des données

Les données sont tirées de fichiers administratifs et sont dérivées de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Pour établir les comptes d'entrées-sorties, la Division des entrées-sorties obtient chaque année des données de base de toutes les enquêtes pertinentes menées par le Bureau ainsi que des données de sources administratives telles les données fiscales des enregistrements fiscaux, les associations professionnelles et autres, les organismes qui représentent les branches d'activité et les organismes non gouvernementaux pour chaque province et territoire.

Détection des erreurs

Cette méthodologie ne s'applique pas à ce programme statistique.

Imputation

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Estimation

Aux fins de l'établissement des estimations statistiques qui constituent les comptes d'entrées-sorties, les données provenant de diverses sources sont compares, les données par des spécialistes du domaine et utilisées pour établir des estimations qui sont conformes à toutes les autres estimations dans le système et qui brossent un tableayu statistique valide et conhérent du domaine. La cohérence est une caractéristique clé des données compilées par le Système des comptes nationaux. La soi-disant mise en équilibre des biens et services offre un bon exemple de cette caractéristique d'importance capitale. Étant donné que, logiquement, l'offre d'un bien de toutes les sources possibles doit être égale à la demande ou à l'utilisation de ce bien et service dans l'économie pour s'assurer qu'il est conforme à cette règle avant de publier les données les concernant dans les tableaux d'entrées-sorties. Lorsque l'offre n'est pas égale à la demande ou à l'utilisation (la demande plus les stocks), comme c'est souvent le cas, les statistiques sont souvent préparées à partir de concepts différents. Elles sont aussi évaluées sur une base différente ou couvrent des périodes légèrement différentes, c'est-à-dire année fiscale ou année civile. Chaque source est examinée, corrigée ou éventuellement réévaluée à la lumière de renseignements plus fiables de manière à ce que le produit (bien ou service) soit en équilibre.

Les tableaux d'entrées-sorties sont établis sur une base annuelle au lieu d'être publiés sous forme de séries chronologiques.

Les tableaux présentent les données sur les opérations de trois façons :
1. selon les biens et services, termes neutres servant à décrire un groupe de biens ou de services ou un type d'opérations (p. ex. « salaires » ou les « impôts indirects »).

2. selon la branche d'activité, un groupe d'unités ou d'établissements de production qui produisent des biens ou des services. Cependant, il ne s'agit pas nécessairement d'entreprises industrielles. Sont compris également, entre autres, les services municipaux, les organismes sans but lucratif comme les clubs sportifs et de loisirs, et les professions comme les cabinets de dentistes. Les branches d'activité couvrent donc toute la gamme des activités économiques qui mettent en cause le marché de façon quelconque.

3. selon les caractéristiques de demande finale, ventilation utile qui montre le type de vent finale enregistrée en base et services.

Évaluation de la qualité

Avant la publication, on analyse les résultats afin d'en évaluer la compatibilité. Un examen de la conjoncture économique générale et des tendances historiques est effectué.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Des tests de confidentialité sont faits pour chaque cellule. Les petites valeurs peuvent disparaître dû é l'arrondissement ou parce que les nombres sont rendus disponibles en millions de dollars.

Révisions et désaisonnalisation

Lorsque les données preliminaires de chaque année seront disponibles, les données preliminaires de l'année précédante deviendront finales.

Exactitude des données

En règle générale, les données qui sont utilisées peuvent présenter des lacunes pour les principales raisons suivantes : a) renseignements incomplets sur certains biens et services;
b) sous-dénombrement;
c) définitions et concepts inadéquats.

Ces raisons sont brièvement analysées ci-dessous.

a) Renseignements incomplets
La lacune la plus évidente tient au fait que certaines sources ne permettent pas d'obtenir des données suffisamment détaillées sur les biens et services. C'est pourquoi on effectuer des estimations. Pour établir l'équilibre ressources emplois des produits, on examine les estimations, et les rectifications nécessaires sont apportées.

b) Sous-dénombrement
Habituellement, on corrige cette lacune en extrapolant les données déclarées par un facteur permettant à ces dernières de représenter l'univers visé. Dans le cas des hôpitaux par exemple, le nombre de lits de tous les hôpitaux sert de total de contrôle pour l'univers; ces renseignements sont utilisés pour l'extrapolation des données annuelles déclarées relativement au nombre de lits.

c) Définitions et concepts inadéquats pour le Système des comptes nationaux
Le champ d'observation, le niveau de détail, les définitions et les concepts retenus des dossiers administratifs diffèrent beaucoup selon la source et ne coïncident pas avec ceux adoptés pour les comptes d'entrées-sorties. Outre un examen approfondi, les données tirées de ces sources doivent faire l'objet d'ajustements en ce qui concerne la cohérence et le champ d'observation, et ce, au moyen d'un mécanisme d'estimation soigneusement conçu.

En règle générale, le classement de qualité pour les estimations en prix courants a été déterminé comme suit :

la cote A est assignée aux estimations (agrégats ou détail de biens et services) qui s'appuient entièrement sur des recensements, des enquêtes ou des dossiers administratifs et pour lesquelles on effectue des ajustements minimaux en fonction du cham d'observation, de l'évaluation ou de la classification.

La cote B réfère aux estimations qui sont établies au moyen des sources précisées au point (a) ci-dessus, mais pour lesquelles seule la valeur agrégée de certaines entrées et sorties importantes est disponible et pour lesquelles il faut estimer le niveau de détail des biens et services en ce qui a trait au cadre d'entrées-sorties.

La cote C réfère aux estimations pour lesquelles aucun renseignement ne peut être obtenu directement, même pour les totaux de contrôle, ou estimations qui reposent sur des enquêtes non cycliques dont les renseignements sont extrapolés à la période courante ou interpolés entre deux points de données.

Le classement de la qualité pour les estimations est publié dans les catalogues 15-201 "La structure par entrées-sorties de l'économie canadienne".

Documentation

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