Enquête canadienne sur les eaux usées (ECEU)

Information détaillée pour décembre 2021 à janvier 2022

Statut :

Active

Fréquence :

Hebdomadaire

Numéro d'enregistrement :

5280

Détecter et mesurer les tendances de la charge virale du SRAS-CoV-2 par la surveillance épidémiologique des eaux usées.

Date de la parution - 18 février 2022

Aperçu

Cette enquête est menée en collaboration avec l'Agence de santé publique du Canada.

L'objectif de ce travail est de détecter et de mesurer les tendances de la charge virale du SRAS-CoV-2 par le biais d'une surveillance épidémiologique des eaux usées, qui pourrait être utilisée comme indicateur de la charge communautaire totale des infections par le COVID-19. Ces données pourraient servir de système d'alerte précoce en cas d'apparition de la maladie dans des communautés auparavant exemptes de virus, ou pour surveiller l'efficacité des mesures de santé publique dans des zones où le nombre de cas est important. La composante "drogues" de cette enquête est collectée sur une base mensuelle et permet d'estimer la charge par habitant de diverses drogues préoccupantes.

Période de référence : quotidien

Période de collecte : Variable - Actuellement, deux fois par semaine

Sujets

  • Mode de vie et conditions sociales
  • Santé

Sources de données et méthodologie

Population cible

Usines de traitement des eaux usées à Métro Vancouver, Edmonton, Toronto, Montréal et Halifax.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire PDF est un questionnaire unique, composé de variables compilées par les ingénieurs des usines de traitement des eaux usées en fonction de la conception de la station d'épuration et de la zone couverte.

Le questionnaire Excel est un questionnaire hebdomadaire, composé de variables compilées par les ingénieurs des usines de traitement des eaux usées, telles que les données sur le débit de l'eau, les résultats des tests de qualité de l'eau et les conditions météorologiques ou d'autres événements qui pourraient avoir un impact sur les résultats.

Les questionnaires ont été élaborés en consultation avec des experts en la matière, des répondants potentiels, des utilisateurs de données et des spécialistes de la conception de questionnaires. Ils sont soumis par courrier électronique ou par un service de transfert électronique de fichiers (STEF).

Échantillonnage

Il s'agit d'un recensement avec plan longitudinal.

Unité d'échantillonnage:
Usines de traitement des eaux usées.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les ingénieurs des usines de traitement des eaux usées prélèvent deux fois par semaine des échantillons composites d'eaux usées de 24 heures pendant la période de collecte. Les échantillons sont livrés au Laboratoire national de microbiologie (LNM) pour analyse. Les résultats de l'analyse, ainsi que les débits d'eaux usées enregistrés et d'autres métadonnées pertinentes au moment de l'échantillonnage, sont envoyés à Statistique Canada.

Détection des erreurs

Les échantillons d'eaux usées sont analysés en double technique contre deux cibles chacun (N1/N2) pour valider la mesure du SAR-CoV-2.

Imputation

Aux fins de l'estimation de la charge virale, les mesures de concentration inférieures à la limite de détection sont imputées avec une valeur inférieure à la limite. Aux fins de la détection virale, ces mesures sont traitées comme des non-détections et ne sont pas imputées.

Estimation

La concentration de particules virales du SRAS-CoV-2 dans l'influent primaire des eaux usées est mesurée en trois exemplaires par RT-qPCR. En outre, les concentrations du virus de l'hépatite murine (VHM) et du virus de la panachure légère du poivre (VPLP) sont également mesurées par les mêmes moyens à des fins d'assurance qualité et de normalisation. Des métadonnées englobant les indicateurs épidémiologiques, les caractéristiques des stations d'épuration et les facteurs environnementaux sont publiées pour faciliter l'interprétation des données.

Évaluation de la qualité

Les données sont vérifiées pour leur caractère raisonnable et leur cohérence. Lorsque l'on soupçonne un manque de fiabilité, les résultats ne sont pas communiqués.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Les données peuvent faire l'objet d'une révision si des erreurs expérimentales ou de métadonnées sont détectées, si des analyses de laboratoire sont répétées ou si des connaissances scientifiques supplémentaires sur les données justificatives deviennent disponibles. Pour l'instant, aucun calendrier de révision n'a été établi. Aucun ajustement saisonnier ne sera effectué pour ce pilote de courte durée.

Exactitude des données

La concentration de SRAS-CoV-2 dans les eaux usées est déterminée au LNM sur la base de méthodologies précédemment développées pour des virus dont la structure est similaire à celle du SRAS-CoV-2. L'ARN est extrait des solides des eaux usées sur une plateforme automatisée d'acide nucléique, puis quantifié par la réaction en chaîne de la polymérase à transcription inverse (RT-qPCR).

La limite de détection (LOD) a été estimée par le LNM à 4 copies de génome par millilitre d'influent d'eau usée brute. La performance de la méthode a été comparée à celle d'études évaluées par des pairs et à celle d'études pré-imprimées employant des méthodes similaires dirigées contre les mêmes cibles moléculaires du SRAS-CoV-2 dans des études longitudinales d'échantillons d'eaux usées du monde réel. La gamme de concentrations virales rapportées dans les études précédentes était plus grande que la limite de détection déterminée par le LNM pour la majorité des échantillons, ce qui suggère que le test employé ici serait sensible à la même gamme de matières d'entrée virales, et donne confiance dans la performance du test d'eaux usées du LNM.

Le LNM a également dirigé une étude interlaboratoires avec huit autres laboratoires du Canada effectuant une analyse similaire du SARS-CoV-2 dans les eaux usées. D'après les résultats de cette étude, la méthode du LNM présente une sensibilité et une spécificité supérieures à la moyenne.

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