Enquête sur la santé mentale dans les Forces canadiennes (ESMFC)

Information détaillée pour 2013

Statut :

Active

Fréquence :

Occasionnelle

Numéro d'enregistrement :

5084

L'objet de l'enquête consiste à recueillir des renseignements sur l'état de santé mentale et les besoins en services de santé mentale au sein des Forces canadiennes.

Date de la parution - 11 août 2014

Aperçu

L'objet de l'Enquête sur la santé mentale dans les Forces canadiennes consiste à recueillir des renseignements sur l'état de santé mentale et les besoins en services de santé mentale au sein des Forces canadiennes. L'information sera utilisée pour poursuivre les travaux sur la prévention des troubles mentaux, pour éliminer les obstacles à l'obtention des soins et pour assurer la prestation de soins de santé mentale efficaces et efficients pour les membres des Forces canadiennes.

Les objectifs spécifiques de l'enquête consistent à :
1. Évaluer l'état de santé mentale et le fonctionnement des membres des Forces canadiennes (tous les membres de la force régulière et les réservistes qui ont déjà été déployés en Afghanistan) dans les continuums de la maladie et de la bonne santé mentale, en fonction de certains troubles mentaux, de problèmes de santé mentale et du bien être;
2. Déterminer si l'accès aux services de santé mentale et aux services de soutien officiels et non officiels est rapide, adéquat et convenable, et évaluer l'utilisation de ces services ainsi que les besoins perçus;
3. Évaluer l'évolution des profils de santé mentale, d'utilisation des services et de fonctionnement par rapport aux données du supplément sur les Forces canadiennes à l'ESCC - Santé mentale et bien être (2002).
4. Évaluer les répercussions, sur la santé mentale, de l'environnement de travail et du déploiement des Forces canadiennes à l'appui de la mission en Afghanistan.

Période de référence : Les données sont valides pendant 12 mois avant la date d'interview individuelle de chaque répondant.

Sujets

  • Santé
  • Santé mentale et bien-être

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible se compose de tous les membres réguliers à temps plein des Forces canadiennes et des réservistes qui ont été déployés à l'appui de la mission en Afghanistan.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire de l'Enquête sur la santé mentale dans les Forces canadiennes (ESMFC) a été élaboré par Statistique Canada en collaboration avec le ministère de la Défense nationale (MDN), qui a mené une consultation auprès de ses parties intéressées afin de prioriser le contenu de l'enquête. Le contenu de la présente enquête est fondé en partie sur une sélection de troubles mentaux de la précédente Enquête sur la santé mentale dans les Forces canadiennes, réalisée en 2002 (en tant que supplément à l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes sur la santé mentale et le bien être (cycle 1.2). Les autres thématiques proviennent de sources existantes comme l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Santé mentale (ESCC - Santé mentale) menée en 2012, et d'autres études spéciales.

La sélection du contenu était fondée sur les critères suivants :
- questions présentant des lacunes statistiques d'après les résultats des consultations auprès des intervenants
- nombre important de membres des Forces canadiennes visés par la question cible
- répercussions significatives sur l'environnement de travail et les services de soins de santé des Forces canadiennes
- données susceptibles d'entraîner une amélioration de la santé, par suite d'une intervention stratégique
- questions jugées prioritaires pour le soutien/l'élaboration des programmes et des politiques, des exigences en matière de surveillance et de la recherche
- comparabilité avec les cycles précédents de l'ESCC - Santé mentale

Les questions de l'ESMFC ont été conçues pour être posées selon la méthode d'interview sur place assistée par ordinateur (IPAO), ce qui veut dire que l'ordre logique des questions a été programmé à mesure que celles ci ont été élaborées. On a notamment spécifié le genre de réponse exigée, les valeurs minimales et maximales, les vérifications en ligne liées aux questions et ce qu'il faut faire dans le cas d'une non réponse.

En collaboration avec le Centre de ressources en conception de questionnaires de Statistique Canada, le questionnaire a fait l'objet d'essais qualitatifs en septembre et octobre 2011 qui ont pris la forme d'interviews individuelles de membres des Forces canadiennes. L'objectif consistait à évaluer les réactions des répondants et leur capacité de comprendre les questions, ainsi que leur volonté d'y répondre. Les essais qualitatifs ont aussi été utilisés pour obtenir des estimations de minutage pour les différentes sections.

Le contenu de l'étude est fondé en partie sur une sélection de troubles mentaux de l'Enquête mondiale sur la santé mentale (WMH). Les autres thématiques proviennent de sources existantes telles que l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (cycle 5.2) et d'autres études spéciales. Un groupe d'experts composé de professionnels de la santé mentale a guidé le développement du contenu et l'orientation stratégique de l'enquête. En outre, le programme d'enquête est appuyé par un comité consultatif permanent composé de représentants des ministères provinciaux et territoriaux de la Santé, de Santé Canada et de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS).

Les essais qualitatifs de l'ESMFC qui se sont déroulés en septembre et octobre 2011 visaient à évaluer les réactions des répondants quant au caractère délicat du sujet, ainsi que leur capacité à comprendre les questions et leur volonté d'y répondre.

Ces essais qualitatifs, qui prenaient la forme d'interviews individuelles, ont été organisés par le Centre de ressources en conception de questionnaires de Statistique Canada. L'objectif des essais consistait à : obtenir de l'information concernant la volonté et la capacité des répondants de fournir les renseignements, et déterminer ce qui les inciterait à répondre; déterminer comment les membres des FC réagiraient à la collecte des données d'enquête par Statistique Canada, un organisme externe.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Il avait été décidé que 6 550 membres réguliers à temps plein et 1 550 membres de la Première réserve seraient nécessaires à la fin de l'enquête pour permettre une analyse à des niveaux de précision satisfaisants. Afin de s'assurer que l'enquête serait achevée avec les populations nécessaires, les tailles d'échantillonnage ont été élargies avant la collecte des données de manière à prendre en compte les personnes hors cible et le pourcentage prévu de non réponses. Par conséquent, des tailles d'échantillonnage de 9 200 membres réguliers à temps plein et de 2 250 réservistes ont été déterminées initialement.

La base de sondage utilisée pour ce composant était une liste administrative de tous les membres réguliers et de tous les membres de la Réserve qui avaient été déployés au moins une fois en Afghanistan en septembre 2012. Cette liste a été fournie à Statistique Canada par le ministère de la Défense nationale (MDN); elle provenait du Système d'information sur la gestion du personnel des Forces canadiennes. Cette base de sondage contenait des renseignements sur chaque personne, tels que sexe, région, grade, base militaire, environnement, langue de préférence, etc.

Pour cette enquête, chaque population cible (membres réguliers ou membres de la Réserve) a été stratifiée par grade, et la population des membres réguliers a également été stratifiée selon qu'ils avaient ou non été déployés en Afghanistan. Pour éviter la création de très petites cellules, les caractéristiques de grade ont été regroupées en trois catégories. Après l'établissement des critères de stratification, l'échantillon total a été réparti entre les strates. Pour cette enquête, on avait décidé qu'il était nécessaire de maintenir un bon équilibre entre la fiabilité des estimations pour chaque strate et pour l'ensemble de la population cible.

L'échantillon a été sélectionné dans la base de sondage au moyen d'une approche d'échantillonnage systématique pour chaque strate. Dans chaque strate, les unités ont été triées par environnement (terrestre, naval, aérien), base de soutien des FC, sexe et langue de préférence, et l'échantillon final a été obtenu au moyen d'un schéma d'échantillonnage systématique. Une telle approche permet de garantir une représentation proportionnelle des unités pour chacune de ces caractéristiques, même si ces critères n'étaient pas explicitement inclus dans la stratification. Après la sélection de l'échantillon, on a exécuté un dépistage de toutes les personnes sélectionnées dans l'échantillon pour déterminer les coordonnées à jour de chaque membre.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2013-04-15 à 2013-08-31

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

La durée de la période de collecte permet de répartir la charge de travail sur le terrain et laisse plus de temps pour communiquer avec les répondants partant en déploiement ou pour suivre des cours de formation ou en revenant. La grande majorité des interviews de l'ESMFC sont menées en personne durant les heures de travail dans des salles privées sur la base, réservées par le MDN aux fins des interviews d'enquête.

La méthode d'interview sur place assistée par ordinateur (IPAO) a été utilisée, et le questionnaire a été programmé sous BLAISE.

L'IAO procure un certain nombre d'avantages quant à la qualité des données par rapport aux autres méthodes de collecte. Premièrement, le libellé des questions, comprenant les périodes de référence et les pronoms, est personnalisé automatiquement en fonction de facteurs comme l'âge et le sexe du répondant, de la date de l'interview et des réponses aux questions précédentes.

En second lieu, on applique des mesures de contrôle qui isolent les réponses incohérentes ou hors normes, et des prompteurs apparaissent à l'écran lorsqu'une entrée incorrecte est enregistrée. Le répondant reçoit une rétroaction immédiate et l'intervieweur peut corriger toute incohérence.

Troisièmement, le processus permet de sauter automatiquement les questions qui ne concernent pas le répondant.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La vérification des données a été exécutée en grande partie par l'application d'interview assistée par ordinateur (IAO) durant la collecte des données. Les intervieweurs ne pouvaient pas entrer des valeurs situées en dehors de la fourchette permise et les erreurs d'enchaînement étaient contrôlées par le système programmé de sauts de question. Par exemple, l'application d'IPAO a fait en sorte que les questions qui ne s'appliquaient pas au répondant ne soient pas posées.

Dans le cas de certains types de déclarations non cohérentes ou inhabituelles, l'application a affiché des messages d'avertissement, mais aucune mesure corrective n'a été prise au moment de l'interview. Des vérifications élaborées pour ce genre de déclaration ont été effectuées, au besoin, après la collecte des données, au bureau central. En général, on a corrigé les incohérences en attribuant la valeur « Non déclaré » à l'une des variables en cause ou aux deux.

Imputation

La variable du revenu du ménage fut imputée dans le sondage. Les valeurs manquantes dues au refus de répondre ou au fait que le répondant ne connaissait pas le revenu du ménage ont été reconstituées grâce à des techniques statistiques. La principale variable affectée fut INC_3 : « Revenu total du ménage - meilleure estimation », mais toutes les variables dérivées à partir du revenu le furent aussi. Les variables reliées au revenu, ainsi qu'un repère indiquant les valeurs imputées, sont fournies dans le fichier de données.

Estimation

L'ESMFC a été sélectionné à partir d'une liste des membres réguliers et d'une liste des réservistes des Forces canadiennes. Ces deux listes représentent la population des membres réguliers admissibles et celle des réservistes admissibles au moment de l'enquête. Selon le plan d'échantillonnage décrit à la section 3, la population des membres réguliers a été divisée en six strates selon la situation de déploiement et le rang, tandis que la population des réservistes a été divisée en trois strates selon le rang. Un échantillon a été sélectionné de façon systématique dans chacune des neuf strates. Ce poids est appelé le poids 1.

Ajustement 2 - Retrait des unités hors champ

Durant le dépistage ou la collecte, une certaine proportion de l'ensemble des personnes échantillonnées est définie comme étant hors du champ de l'enquête. Les personnes qui n'étaient pas membres des Forces canadiennes au moment de la collecte sont considérées comme étant hors du champ de l'enquête, tout comme les membres qui étaient postés à l'extérieur des 10 provinces lors du dépistage. Ces personnes ont tout simplement été retirées de l'échantillon, ne laissant plus que les personnes faisant partie du champ de l'enquête. Ces dernières conservent le même poids qu'à l'étape précédente, que l'on appelle maintenant le poids 2.

Ajustement 3 - Non-réponse

Durant la collecte, la non-réponse est inévitable parmi une certaine proportion de personnes sélectionnées. Les cas de non-réponses se produisent généralement lorsqu'une personne refuse de participer à l'enquête, qu'elle fournit des données inutilisables ou qu'il est impossible de la joindre pour l'interviewer. Les poids des non-répondants ont été redistribués aux répondants selon des groupes de réponses homogènes (GRH). Pour créer ces groupes de réponses, on a employé une méthode de notation fondée sur les modèles de régression logistique afin de déterminer la propension de réponse. Ces probabilités de réponse ont ensuite été utilisées pour diviser l'échantillon par groupes ayant des propriétés de réponse similaires. Les renseignements disponibles pour les non-répondants étaient limités; par conséquent, le modèle de régression a été établi surtout à partir de caractéristiques contenues dans la base de sondage, comme le sexe, l'armée des FC et des renseignements géographiques. Il est à noter que les GRH ont été formés indépendamment à l'intérieur de chaque strate de chaque population (membres réguliers et réservistes). Par conséquent, le poids 3 correspond au poids final de l'Enquête sur la santé mentale dans les Forces canadiennes, qui se trouve dans le fichier maître portant le nom de variable WTPM.

Évaluation de la qualité

On a validé les données de l'ESMFC de 2013 après la production du fichier principal en les comparant à celles diffusées en 2002 dans le cadre du supplément sur les Forces canadiennes de l'ESCC - Santé mentale.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Afin de prévenir toute divulgation de données, une analyse de confidentialité est faite au moyen du Système généralisé de contrôle de la divulgation (G-Confid) de Statistique Canada. G-Confid est utilisé pour la suppression primaire (divulgation directe), ainsi que pour la suppression secondaire (divulgation par recoupements). Il y a divulgation directe lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou que la cellule est dominée par quelques entreprises. Il y a divulgation par recoupements lorsque des renseignements confidentiels peuvent être extraits indirectement en rassemblant des renseignements provenant de différentes sources ou séries de données.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Taux de réponse

Au total et après avoir retiré les unités hors du champ de l'enquête, 8 393 membres réguliers et 1 867 réservistes ont été sélectionnés pour participer au supplément de l' ESMFC. De ce nombre, 6 700 membres réguliers et 1 500 réservistes ont accepté de participer à l'enquête ce qui résulte en un taux de réponse de 79,8% pour les réguliers et de 78.7% pour les réservistes. Le tableau 8.1 donne les taux de réponse pour les deux types de militaires ainsi que pour chaque strate du plan d'échantillonnage.

Erreurs dans les enquêtes

L'enquête permet de produire des estimations fondées sur l'information recueillie à partir d'un échantillon de personnes. On aurait pu obtenir des estimations quelque peu différentes si on avait effectué un recensement complet en utilisant le même questionnaire, les mêmes intervieweurs, les mêmes superviseurs, les mêmes méthodes de traitement, etc. que ceux utilisés pour l'enquête. La différence entre les estimations tirées de l'échantillon et celles qui découlent d'un dénombrement complet effectué dans des conditions semblables s'appelle l'erreur due à l'échantillonnage des estimations.

Les erreurs qui ne sont pas liées à l'échantillonnage peuvent être commises à presque toutes les étapes d'une enquête. Il est possible que les intervieweurs comprennent mal les instructions, que les répondants fassent des erreurs en complétant le questionnaire, que les réponses soient mal saisies et que des erreurs se produisent au moment du traitement et de la totalisation des données. Tous ces exemples représentent des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Sur un grand nombre d'observations, les erreurs aléatoires auront peu d'effet sur les estimations tirées de l'enquête. Toutefois, les erreurs qui se produisent systématiquement contribueront à des biais dans les estimations de l'enquête. On a consacré beaucoup de temps et d'efforts à réduire les erreurs non dues à l'échantillonnage dans l'enquête. Des mesures d'assurance de la qualité ont été appliquées à chaque étape du cycle de collecte et de traitement des données afin d'assurer la qualité des données. On a notamment fait appel à des intervieweurs hautement qualifiés, une formation poussée sur les méthodes d'enquête et le questionnaire et l'observation des intervieweurs afin de déceler les problèmes. La mise à l'essai de l'application pour faire les interviews assistées par ordinateur et les essais sur le terrain ont également été au nombre des procédures essentielles pour réduire au maximum les erreurs de collecte de données.

Dans le cas du ESMFC, il n'y a presque pas eu de non-réponse partielle car une fois le questionnaire débuté les répondants avaient tendance à le terminer. Il y a eu non-réponse totale lorsque la personne sélectionnée pour participer à l'enquête a refusé de le faire ou que l'intervieweur a été incapable d'entrer en contact avec elle. On a traité les cas de non-réponse totale en corrigeant les poids des personnes qui ont répondu à l'enquête afin de compenser pour ceux qui n'ont pas répondu.

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