Enquête nationale sur les taux salariaux dans le secteur de la construction

Information détaillée pour Mai 2003 à juin 2004 (Ontario)

Statut :

Inactive

Fréquence :

Irrégulière

Numéro d'enregistrement :

2935

Cette enquête recueille des données sur les taux salariaux de professions particulières du secteur de la construction, dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf le Québec et le Yukon, pour le compte de la Direction générale du travail de Ressources humaines et développement social Canada.

Date de la parution - 6 décembre 2004

Aperçu

Cette enquête recueille des données sur les taux salariaux de professions particulières du secteur de la construction, dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf le Québec et le Yukon, pour le compte du programme du travail du Ressources humaines et développement social Canada (RHDSC). Des estimations sont produites pour trois taux salariaux, soit le taux initial, le maximum et le taux le plus souvent versé, pour chaque profession, pour les travailleurs syndiqués et non syndiqués, au niveau provincial/territorial et pour les régions économiques. Les estimations sont utilisées par RHDSC pour déterminer des barèmes de rémunération pour les travailleurs qui participent à des projets de construction fédéraux. Le Québec et le Yukon sont exclus parce que des barèmes de salaires équivalents sont établis par le gouvernement provincial ou territorial.

Période de référence : La période de 12 mois avant la date de la collecte

Sujets

  • Construction
  • Salaires, traitements et autres gains
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

Le secteur de la construction commerciale ou institutionnelle englobe tous les établissements codés comme appartenant au secteur de la construction dans la Classification type des industries (CTI) de 1980. Dans le cas des provinces, la population cible comprend tous les établissements du secteur de la construction commerciale ou institutionnelle qui étaient en affaires au cours de la période de référence et qui comptent six employés ou plus. Dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, tous les établissements du secteur de la construction commerciale ou institutionnelle sont compris dans la population cible, peu importe le nombre d'employés.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été fondé sur les enquêtes précédentes sur les taux salariaux généraux qui ont été entreprises par la Division des petites entreprises et des enquêtes spéciales de Statistique Canada. Le questionnaire a été légèrement modifié pour chaque province et territoire, par suite de consultations avec les syndicats provinciaux et territoriaux et les associations d'employeurs du secteur de la construction.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Les professions ont été ciblées à l'aide des tableaux du recensement qui indiquent le nombre de personnes employées dans une province particulière selon des combinaisons du niveau à quatre chiffres de la SCIAN et du niveau à quatre chiffres de la Classification nationale des professions (CNP). À chaque niveau à quatre chiffres de la SCIAN, un maximum de 12 professions, affichant le taux d'observation le plus élevé ont été choisis. Dans les cas où moins de 12 professions étaient exercés à un niveau à quatre chiffres de la SCIAN selon les données du Recensement de 1996, nous avons groupé les tableaux au niveau à trois chiffres de la SCIAN pour compléter la liste de 12 professions. Si la liste comprenait toujours moins de 12 professions exercées au niveau à trois chiffres de la SCIAN, nous nous en tenions à une liste de moins de 12 professions. Nous avons demandé aux établissements faisant partie de l'échantillon d'indiquer, à partir de cette liste de professions, jusqu'à six d'entre eux qui étaient exercés par des personnes qu'ils ont employées au cours des 12 derniers mois. Ainsi, pour que le fardeau de réponse ne devienne pas excessif, les questions posées ne portaient, tout au plus, sur six professions.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : Mai 2004 à juin 2004

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

L'enquête prend la forme d'interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO). Chaque établissement avec lequel on entre en rapport doit désigner un représentant qui est en mesure de fournir des données sur les taux salariaux. Certains établissements mettent l'intervieweur en rapport avec leur siège social.

Certains répondants ont déclaré des taux salariaux qui pourraient avoir des répercussions importantes sur les estimations. Des activités de suivi sont menées auprès des répondants auxquels les critères suivants s'appliquent. Le nombre d'employés déclaré par l'établissement est supérieur d'au moins 100 au nombre d'employés figurant dans le RE; le nombre total d'employés déclaré pour chaque profession est de beaucoup supérieur au nombre total d'employés déclaré par l'établissement; l'établissement déclare au moins 100 employés, mais il n'a pas indiqué de nombre d'employés pour une profession particulière; le poids attribué à un établissement pour une estimation correspond à au moins 33 % des poids totaux de l'estimation; et les taux salariaux d'un établissement ont fait varier d'au moins 0,25 $ l'estimation des taux pour une profession donnée.

Si un établissement est sélectionné pour faire l'objet d'une vérification, les données sont vérifiées pour toutes les professions déclarées par l'établissement. Les intervieweurs chargés de procéder à la vérification doivent préciser si l'établissement fait partie ou non du champ de l'enquête (c'est-à-dire construction commerciale et institutionnelle), si les professions sont classées de façon appropriée, si le nombre d'employés déclaré est correct et si les taux salariaux déclarés sont justes (c'est-à-dire qu'ils excluent l'indemnité de vacances et les avantages).

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Pour pouvoir déterminer, réduire et corriger les erreurs, les données font l'objet des mesures suivantes de contrôle de la qualité.

. Plusieurs vérifications de la validité et contrôles de la cohérence sont intégrés dans le système d'ITAO, afin que des corrections puissent être apportées au cours de l'étape de la collecte. Ces contrôles de la cohérence permettent de faire en sorte que les rapports entre les variables salariales et les variables relatives au « nombre d'employés » sont raisonnables. Ces diverses vérifications sont appliquées à nouveau après la collecte, afin de veiller à ce que les données soient uniformes.

. Les données sont par la suite converties du « niveau de l'établissement » au « niveau de la profession », étant donné que les réponses d'un établissement pour une profession particulière deviennent un enregistrement unique. Chaque enregistrement de profession fait l'objet d'un examen, afin de s'assurer qu'au moins une question sur le taux salarial comporte une réponse. Les enregistrements qui ne comportent pas au moins une réponse à la question sur le taux salarial sont supprimés du fichier et cessent d'être traités.

. Les taux salariaux sont fournis par les répondants selon la période de leur choix : heure, jour, semaine, quinzaine, deux fois par mois, mois ou année. Ils font l'objet d'une vérification, afin de déterminer les anomalies, à savoir principalement les cas où les taux horaires sont inférieurs au taux provincial minimum ou supérieurs à 75 $.

. On procède à une détection des valeurs aberrantes pour les questions sur les salaires, afin de déterminer les valeurs improbables ou influentes, à partir d'un écart-type. Si pour un taux salarial déclaré l'écart par rapport à la moyenne est supérieur à trois écarts-types, ce taux est étiqueté comme valeur aberrante. Toutes les valeurs inhabituelles et les valeurs aberrantes sont traitées au moyen de programmes informatiques, ou manuellement, sur une base individuelle.

Imputation

Dans le cas des variables salariales, on procède à une imputation toutes les fois qu'une valeur prévue est manquante ou étiquetée aux fins d'imputation. Les rapports (tendances) entre toutes les variables salariales non manquantes qui ne sont pas étiquetées aux fins d'imputation sont calculés pour chaque profession. Les valeurs sont imputées sur la base de la tendance de la variable salariale. Des vérifications sont effectuées à nouveau à l'égard des enregistrements imputés, et des rajustements sont apportés aux valeurs imputées, au besoin.

En ce qui a trait aux variables du nombre d'employés, si le nombre total d'employés de l'établissement est absent, la variable du nombre d'employés est imputée à partir de la base de sondage. Le nombre d'employés à temps plein pour une profession particulière est imputé sur la base du total pour l'établissement, à partir d'une tendance.

Estimation

Avant l'estimation et la pondération, les chiffres de l'échantillon sont rajustés pour tenir compte de la non-réponse. Le rajustement est fondé sur les hypothèses selon lesquelles la non-réponse est aléatoire et les caractéristiques d'un non-répondant ne diffèrent pas de celles d'un répondant.

Pour toutes les provinces, les estimations sont produites au moyen du Système généralisé d'estimation (SGE).

On attribue des poids aux enregistrements sur la base du nombre d'employés dans les professions visées; les établissements qui comptent un plus grand nombre d'employés dans une profession donnée contribuent dans une plus large mesure aux estimations pour cette profession. Une moyenne pondérée, c'est-à-dire un taux de rémunération horaire, est estimée pour chaque profession occupée par des employés à temps plein et pour les trois concepts salariaux différents (taux salarial de départ, taux salarial le plus fréquemment versé, taux salarial maximum). Des estimations sont aussi produites au niveau infraprovincial et selon le statut syndical. On a recours à l'estimation par domaine. Pour cette enquête, le domaine regroupe tous les enregistrements d'une profession donnée aux fins du calcul des statistiques, peu importe la branche d'activité et, dans certains cas, la région.

L'enquête dans la province d'Ontario prend la forme d'un recensement.

Évaluation de la qualité

La principale activité d'évaluation de la qualité consiste à comparer les estimations de la deuxième vague avec les estimations précédentes de la première vague. Les estimations des vagues font l'objet d'une comparaison avec les données publiées par Statistique Canada et d'autres sources. En ce qui a trait à Statistique Canada, les comparaisons sont faites avec l'Enquête sur la population active (numéro d'enquête 3701) et l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures (numéro d'enquête 2612). Si possible, on procède aussi à des comparaisons avec des barèmes de taux salariaux publiés par les syndicats provinciaux du secteur de la construction.

Contrôle de la divulgation

La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité porte sur la détection d'une « divulgation directe » possible, laquelle se produit lorsque la valeur dans une cellule de totalisation se compose de peu de déclarants ou lorsque la cellule est dominée par quelques entreprises.

Dans l'Enquête nationale sur les taux salariaux dans le secteur de la construction, toutes les estimations créées comportant quatre enregistrements ou moins de professions n'ont pas été diffusées pour des raisons de confidentialité.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Étant donné que toutes les estimations de l'Enquête nationale sur les taux salariaux dans le secteur de la construction sont fondées sur les résultats d'un échantillon, elles sont sujettes à des erreurs d'échantillonnage. Celles-ci peuvent être exprimées sous forme de coefficient de variation (CV). Le CV est l'erreur type exprimée en pourcentage de l'estimation. Dans les tableaux des résultats, les CV sont convertis en code. Le code A indique un coefficient de variation de l'ordre de 0 à 0,05 (très bonne qualité), B de l'ordre de 0,051 à 0,15 (bon), C de l'ordre de 0,151 à 0,33 (de bon à médiocre -- à utiliser avec prudence) et D de l'ordre de 0,331 et plus (très médiocre).

Les estimations peuvent en outre avoir des erreurs discrétionnaires, par exemple les erreurs au niveau de la population visée par l'enquête, la différence entre l'interprétation des questions, l'information mal reçu des répondants, et des erreurs d'enregistrement du chiffrage et le traitement des données. Les non-réponses sont une source importante des erreurs discrétionnaires. L'impacte des erreurs discrétionnaires est difficile à évaluer. Des mesures telles que des taux de réponses et des taux d'imputation peuvent être utilisées comme bon indicateur du potentiel des erreurs discrétionnaires. L'enquête de 2005, couvrant la Colombie-Britannique les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut a atteint un taux de réponse de 69.9 % ce qui est jugé très bon dans le cas d'une enquête à participation volontaire.

Les taux d'imputation pour l'enquête de 2005 étaient les suivants :

- Nombre total d'employés travaillant dans le secteur de la construction commerciale ou institutionnelle -- 0,00 %
- Nombre d'employés travaillant dans le secteur de la construction commerciale ou institutionnelle, par profession -- 1,39 %
- Nombre d'employés syndiqués -- 0,42 %
- Salaire initial -- 1,10 %
- Salaire le plus fréquemment payé -- 1,00 %
- Salaire maximum -- 1,03 %

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