Enquête sur les fruits et légumes

Information détaillée pour 2012

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

3407

Cette enquête vise à recueillir des données pour fournir des estimations de la superficie cultivée totale, de la superficie récoltée, de la production totale, des produits mis en marché et de la valeur nette agricole de certains fruits et légumes cultivés au Canada.

Date de la parution - 28 janvier 2013

Aperçu

Cette enquête vise à recueillir des données pour fournir des estimations de la superficie cultivée totale, de la superficie récoltée, de la production totale, des produits mis en marché et de la valeur nette agricole de certains fruits et légumes cultivés au Canada. Ces données sont utilisées par Agriculture et Agroalimentaire Canada, d'autres ministères fédéraux, des organismes provinciaux et les industries connexes aux fins d'analyse de la production et des prix, et pour l'élaboration de politiques et de programmes agricoles.

Période de référence : Mai à novembre

Période de collecte : Octobre à novembre

Sujets

  • Agriculture et alimentation (anciennement Agriculture)
  • Cultures et horticulture

Sources de données et méthodologie

Population cible

La population cible comprend toutes les fermes, dans les dix provinces du Canada, qui produisent des fruits et des légumes pour les vendre. Les exploitations du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut sont exclues de l'enquête.

La base de sondage exclut les exploitations qui produisent seulement des champignons, les exploitations qui produisent seulement des légumes de serre, les exploitations qui produisent seulement des pommes de terre et les exploitations situées dans les réserves indiennes. Les petites exploitations qui avaient moins d'un acre de fruits et moins d'un acre de légumes ont également été exclues.

Élaboration de l'instrument

Le questionnaire a été conçu par des spécialistes du domaine en consultation avec les provinces et les experts du secteur. Les nouvelles questions ne font pas l'objet d'essais préliminaires sur le terrain. Toutefois, on effectue des essais à l'interne pour vérifier la cohérence et l'uniformité. Au besoin, on modifie, ajoute ou supprime les questions. On détermine habituellement les changements à apporter en s'appuyant sur la recherche des spécialistes du domaine, les changements des tendances du marché et les comptes rendus du personnel sur le terrain.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Pour chacune des provinces, trois strates ont été définies en fonction des types d'exploitation, c'est à-dire exploitation fruitière seulement, exploitation de cultures maraîchères seulement ou exploitation de cultures de fruits et de légumes. Dans chacune des strates, une limite fondée sur la superficie totale de culture de fruits et la superficie totale de culture de légumes a été définie. Un échantillon aléatoire a été choisi parmi les exploitations sous la limite. Un recensement de toutes les opérations au delà de la limite a également été entrepris. La limite était 2 acres, 5 acres, ou 10 acres, selon la province. Pour chacune des strates, la taille minimale de l'échantillon pour les exploitations sous la limite était de 10 et le poids maximal déterminé par le plan d'échantillonnage était de 2.

Dans l'ensemble, la taille de l'échantillon a été déterminée de façon que nous puissions avoir un CV cible de 0,01 (1 %) pour la superficie totale en fruits et la superficie totale en légumes à l'échelon provincial. La taille finale de l'échantillon pour cette enquête était de 15 115 exploitations.

Sources des données

Collecte des données pour cette période de référence : 2012-10-29 à 2012-11-28

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Les renseignements de l'enquête sont recueillis par interviews téléphoniques dans les bureaux régionaux de Statistique Canada, à l'aide de l'application d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO).

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

Des contrôles sont intégrés à l'application de saisie de données afin de comparer les données sur les prix et le rendement qui sont saisies à des moyennes provinciales et de détecter des incohérences possibles. S'il y a un rejet à la vérification, l'intervieweur doit corriger l'information (avec l'aide du répondant au besoin). L'intervieweur a la possibilité d'annuler la plupart des rejets à la vérification lorsqu'il n'est pas possible de corriger l'incohérence apparente.

Une fois que les données sont transmises au bureau central, on entreprend une série complète d'étapes de traitement pour effectuer une vérification approfondie de chacun des enregistrements reçus. Lorsque les données ne passent pas la vérification, elles font l'objet d'une inspection manuelle et, si nécessaire, de corrections.

Imputation

Les données des questionnaires partiellement complétées sont imputées manuellement ou automatiquement. Le processus d'imputation automatique est réalisé par le système de traitement de données de Statistique Canada AG2000. Pour l'imputation automatique, le logiciel calcul des ratios : une analyse des tendances à partir des questionnaires complétés permet de générer des moyennes qui servent à l'imputation des valeurs manquantes. Le processus d'imputation manuelle utilise différentes approches notamment l'imputation par des données historiques des répondants ainsi que l'imputation au moyen de rendements et de prix moyens provinciaux.

Estimation

Les données d'enquête recueillies sont pondérées dans chaque strate afin de produire une estimation qui représente la population. Le poids des répondants est ajusté afin de tenir compte de la non-réponse. On procède à des analyses des principaux répondants ainsi qu'à des comparaisons historiques et on consulte les ministères provinciaux de l'agriculture avant que ne soit diffusée une estimation finale. Pour estimer la variance, on utilise la méthode Jackknife.

Évaluation de la qualité

Les données diffusées pourraient contenir un certain nombre d'erreurs qui seraient attribuables aux renseignements incorrects transmis par les répondants ou aux erreurs commises à l'étape du traitement. Pour minimiser cette possibilité, on a accordé un soin particulier à la conception du questionnaire, on effectue une vérification des données pour en déceler les incohérences et, par la suite, on procède au suivi et au contrôle de la qualité du traitement manuel. De longues consultations avec les experts agricoles provinciaux, combinées avec des données des offices de commercialisation, aident à vérifier les estimations globales obtenues par l'enquête.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Une série de règles pour évaluer la confidentialité des données sont utilisées notamment les règles de Duffett. Les cellules sensibles sont supprimées. Des cellules complémentaires sont également supprimées afin d'éviter la divulgation de cellules sensibles confidentielles.

Exactitude des données

Les statistiques provenant de le printemps et l'automne de l'Enquête des fruits et légumes de 2012 font l'objet d'erreurs d'échantillonnage et d'erreurs non dues à l'échantillonnage. La qualité d'ensemble des estimations dépend donc de l'effet conjugué de ces deux types d'erreurs.

Les erreurs non dues à l'échantillonnage représentent des erreurs qui n'ont pas trait à l'échantillonnage et qui peuvent survenir tout au long du déroulement de l'enquête pour un grand nombre de raisons. Par exemple, la non-réponse constitue une source importante d'erreurs non dues à l'échantillonnage. La couverture de la population, les différences dans l'interprétation des questions, les informations inexactes reçues des répondants, ainsi que les erreurs commises durant la saisie des données par ordinateur au moment de l'interview représentent d'autres exemples d'erreurs non dues à l'échantillonnage.

Pour l'enquête de 2012, 87% des questionnaires ont été complétés. On traite les unités non répondantes (c'est-à-dire les absences de contact et les refus) en rajustant les poids initiaux de l'échantillon (en augmentant les facteurs d'expansion).

Les erreurs d'échantillonnage surviennent parce que les estimations sont produites à partir des données d'échantillon, et non à partir de l'ensemble de la population. Ces erreurs découlent de facteurs tels que la taille d'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation. L'erreur d'échantillonnage peut être mesurée à l'aide de l'erreur type (ou l'écart type). Le coefficient de variation (CV) représente le pourcentage de l'erreur type estimée de l'estimation de l'enquête. Les estimations comprenant un petit CV sont plus fiables que les estimations dont le CV est plus élevé.

Pour l'enquête de 2012, les CV pour les données publiées au niveau national varient de 1,5 % à 24.4 %. Au niveau provincial, le CV médian pour les données publiées est 5.9 %. Les valeurs des coefficients de variation pour les données publiées sont communiquées sur demande et ne figurent pas dans la présente publication, faute d'espace.

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