Indice des taux de salaires syndicaux dans la construction

Information détaillée pour mars 2012

Statut :

Active

Fréquence :

Mensuelle

Numéro d'enregistrement :

2307

L'Indice des taux de salaires syndicaux dans la construction mesure les changements mensuels dans le temps des taux horaires inscrits dans les conventions collectives, lorsqu'ils existent, pour 16 métiers du bâtiment dans 22 régions métropolitaines.

Date de la parution - 26 avril 2012

Aperçu

L'Indice des taux de salaires syndicaux dans la construction mesure les changements mensuels dans le temps des taux horaires inscrits dans les conventions collectives, lorsqu'ils existent, pour 16 métiers du bâtiment dans 22 régions métropolitaines. L'utilisation de ces séries varie selon les besoins de chacun. Ces séries peuvent aider les utilisateurs à se tenir au courant de l'évolution des échelles salariales chez les travailleurs syndiqués de la construction, relever les différences de rémunération entre les métiers et entre les régions, servir à incorporer les indices dans les clauses d'indexation de leurs contrats de construction et elles peuvent également servir à l'analyse de séries chronologiques.

Période de référence : La période de temps pour laquelle la valeur de 100 est attribuée à l'Indice des taux de salaires syndicaux dans la construction ; en ce moment, celle-ci est l'année 2007.

Période de collecte : Mensuelle, pendant le mois suivant le mois de référence.

Sujets

  • Construction
  • Indices des prix à la construction
  • Prix et indices des prix
  • Salaires, traitements et autres gains
  • Syndicalisation et relations industrielles
  • Travail

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'univers se compose du taux de salaire horaire d'un compagnon syndiqué pour tous les syndicats de la construction et tous les métiers qui participent à des projets de construction industriels, commerciaux et institutionnels dans l'ensemble du Canada.

La population observée consiste en un sous-ensemble de 22 régions métropolitaines de recensement (RMR) et de 16 métiers.

Élaboration de l'instrument

Cette méthodologie ne s'applique pas.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête longitudinale par échantillon.

Bien qu'il existe beaucoup de métiers de la construction, seulement 16 métiers sont suivis au fil du temps. Ces 16 métiers sont choisis selon leur importance majeure à l'industrie de la construction. Un recensement est effectué pour chaque métier, puisque chaque métier dans une province est représenté par un syndicat.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation obligatoire.

Les données proviennent de diverses enquêtes de Statistique Canada et/ou d'autres sources.

Il n'y a pas de questionnaire pour l'Indice des taux de salaires syndicaux dans la construction. Les données sont obtenues par le biais d'informations recueillies sur les taux des salaires et suppléments se trouvant dans les conventions collectives qui ont été signées et ratifiées dans les différentes juridictions.

Les données recueillies pour cette enquête proviennent soit de fichier Excel ou des copies des conventions collectives obtenues par courriel auprès des répondants, ou bien ce sont des données que nous recueillons sur les sites web de diverses associations de la construction ou des relations du travail de chaque province.

Détection des erreurs

Les microdonnées sont vérifiées par l'agent de production et l'analyste de l'enquête. Toutes les inconsistances sont clarifiées avec les répondants.

Imputation

Lorsque les contrats viennent à échéance et sont en voie de renégociation, les derniers taux de salaires effectifs sont rapportés jusqu'à la négociation d'un nouveau contrat de travail.

Estimation

Les pondérations sont calculées pour chaque combinaison métier-RMR. Elles sont utilisées pour le calcul des indices provinciaux, régionaux et nationaux, pour chaque métier. Chaque pondération est fondée sur le produit du nombre de travailleurs d'un métier et d'une RMR donnés et de la moyenne annuelle des taux de salaires horaires dans la construction provenant de l'ITSCC pour la même combinaison métier-RMR.

SOURCE DES DONNÉES DE PONDÉRATIONS
Les données sur le nombre de travailleurs utilisées pour calculer les pondérations de l'ITSCC proviennent du recensement. Ces données comprennent le nombre de travailleurs âgés de 15 ans et plus dans chaque RMR et dans chaque métier, selon la Classification nationale des professions pour statistiques.

La moyenne annuelle des taux horaires est calculée en fonction d'une moyenne arithmétique des taux horaires de base des salaires syndicaux dans la construction provenant de l'ITSCC pour la période de 12 mois pour chaque métier et chaque RMR.

ANNÉE DE RÉFÉRENCE DES POIDS
Pour chaque métier et chaque RMR, les données sur le nombre de travailleurs sont tirées du Recensement de 2006, tandis que la moyenne annuelle des taux de salaires horaires dans la construction est calculée à partir des données sur les taux de salaires mensuels provenant de l'ITSCC pour les 12 mois de 2007.

FRÉQUENCE DE MISE À JOUR DES POIDS
Les pondérations sont habituellement mises à jour aux 10 ans, en même temps que la mise à jour des échantillons.

Une formule Laspeyres à pondération fixe est utilisée pour le calcul des indices provinciaux, régionaux et nationaux.

ENCHAÎNEMENT D'INDICES
Avec l'introduction d'un nouveau panier, les estimations historiques sont enchaînées au nouveau panier afin de préserver les variations historiques d'une période à l'autre. Cela est réalisé en calculant un coefficient d'enchaînement pour chacune des séries d'indices; ce coefficient représente le ratio entre la nouvelle série d'indices (2007=100) durant la période de chevauchement et l'ancienne série d'indices (1992=100). Ce coefficient d'enchaînement est appliqué ensuite aux séries de données historiques afin de les faire monter ou baisser au niveau du nouvel indice.

La période de chevauchement pour l'ITSSC est actuellement juin 2009.

Évaluation de la qualité

Avant leur publication, les données de l'ITSSC sont validées en comparant les mouvements de l'indice d'un mois à l'autre et les mouvements sur 12 mois observés pour la période la plus récente avec les changements historiques.

La cohérence des données est également validée en comparant les mouvements de l'indice avec d'autres sources de renseignements sur l'industrie de la construction et les négociations salariales qui y ont cours.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'une organisation sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, les données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Les données recueillies sont converties en indices des prix et sont publiées sous cette forme. Il n'est donc pas possible de reconnaître les entreprises ayant fourni les renseignements d'origine sur les prix.

Révisions et désaisonnalisation

Les taux de salaires et les indices ne sont pas désaisonnalisés. Étant donné la longue période de temps qui pourrait être observée entre l'expiration d'une convention collective et la ratification d'une nouvelle convention collective, les taux des salaires et les indices sont sujets à révision pendant 30 mois.

Exactitude des données

L'exactitude statistique de l'ITSSC dépend de la fiabilité des données utilisées pour le calculer. Les pondérations de l'indice sont fondées sur les données du Recensement de 2006 de Statistique Canada tandis que les taux de salaires horaires proviennent de données administratives. Chacune des sources de données comporte ses propres risques d'erreur. Comme les données sur les taux de salaires exigent très peu de vérification ou d'imputation, les données de l'ITSSC sont considérées comme statistiquement fiables à tous les niveaux d'agrégation.

ERREUR NON DUE À L'ÉCHANTILLONNAGE
Les erreurs non due à l'échantillonnage les plus communes dans cette enquête sont les erreurs de traitement et les erreurs de réponse.

En ce qui a trait aux erreurs de traitement, le processus de traitement est manuel et l'erreur humaine peut parfois être en cause, une double vérification est faite à ce niveau afin de diminuer les risques d'erreurs.

Pour les erreurs de réponses, certaines vérifications sont faites et des validations de réponses auprès des répondants sont parfois nécessaires.

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