Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Composante annuelle (ESCC)

Information détaillée pour 2011

Statut :

Active

Fréquence :

Annuelle

Numéro d'enregistrement :

3226

L'objectif principal de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est la collecte de données dans le domaine de la santé, à des niveaux géographiques intra-provinciaux (régions sociosanitaires ou régions sociosanitaires regroupées).

Date de la parution - 10 janvier 2012 (premier d'une série de communiqués "réponse rapide"); 19 juin 2012 (données de 2011); 21 juin 2013 (données de 2011-2012).

Aperçu

En 1991, le Groupe de travail national sur l'information en matière de santé a relevé plusieurs questions et problèmes posés par le système d'information sur la santé. Pour résoudre ces problèmes, l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS), Statistique Canada et Santé Canada ont conjugué leurs efforts en vue de créer un Carnet de route de l'information sur la santé. L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) a été conçue à partir de ce mandat.

L'ESCC est une enquête transversale qui vise à recueillir des renseignements sur l'état de santé, l'utilisation des services de santé et les déterminants de la santé de la population canadienne. Elle est réalisée auprès d'un grand échantillon de répondants et conçue pour fournir des estimations fiables à l'échelle de la région sociosanitaire. L'enquête poursuit les objectifs suivants :

- Soutenir les programmes de surveillance en santé en produisant des données sur la santé à l'échelle nationale, provinciale et intra-provinciale;
- Offrir une source unique de renseignements pour la recherche sur la santé de petites populations et sur des caractéristiques rares;
- Diffuser de l'information facilement accessible à une communauté diversifiée d'utilisateurs dans un temps opportun;
- Proposer un instrument d'enquête flexible qui inclut une option de réponse rapide pour répondre à des questions émergentes liées à la santé de la population.

Avant 2007, la collecte de données était effectuée à chaque 2 ans sur une période annuelle. Des données sont disponibles pour les périodes de 2001, 2003 et 2005. En 2007, des changements importants ont été apportés à la conception de l'enquête. Ces changements ont été proposés de manière à augmenter l'efficacité et la flexibilité de l'enquête par une collecte des données sur une base continue. Les données sont maintenant recueillies à chaque année, plutôt que chaque deux ans comme c'était le cas avant 2007.

L'ESCC produit un fichier annuel de microdonnées ainsi qu'un fichier combinant deux années de données à la fois. Les années de collecte de l'ESCC peuvent aussi être combinées par les utilisateurs pour procéder à l'étude de populations ou caractéristiques rares.

L'utilisation des données de l'ESCC comprend la surveillance et la recherche sur la santé de la population. Les ministères fédéraux et provinciaux de la santé et des ressources humaines, les organismes de services sociaux et autres agences gouvernementales utilisent l'information recueillie auprès des répondants afin de surveiller, planifier, mettre en place et évaluer des programmes pour améliorer la santé des Canadiens. Les chercheurs de divers milieux utilisent l'information afin de faire avancer la recherche. Les organisations à but non lucratif et les médias utilisent les résultats de l'ESCC afin de sensibiliser la population aux questions relatives à la santé qui concernent tous les Canadiens.

Période de référence : Varie selon la question (par exemple : « durant les 12 derniers mois », « durant les 6 derniers mois », « durant la dernière semaine », etc.).

Période de collecte : Janvier à décembre

Sujets

  • Maladies et état de santé
  • Mode de vie et conditions sociales
  • Prévention et détection de la maladie
  • Santé

Sources de données et méthodologie

Population cible

L'ESCC vise la population âgée de 12 ans et plus vivant dans les dix provinces et les trois territoires. Sont exclus du champ de l'enquête les personnes vivant dans les réserves et autres peuplements autochtones des provinces, les membres à temps plein des Forces canadiennes, la population vivant en établissement et les personnes vivant dans les régions sociosanitaires : Région du Nunavik et Région des Terres-Cries-de-la-Baie-James au Québec. Au Nunavut, la couverture se limite aux 10 plus grandes communautés*, représentant environ 70 % de la population du Nunavut. En tout, ces exclusions représentent moins de 3 % de la population cible.

*Les 10 plus grandes communautés au Nunavut sont : Iqaluit, Rankin Inlet, Cambridge Bay, Kugluktuk, Cape Dorset, Pangnirtung, Igloolik, Pond Inlet, Baker Lake et Arviat.

Élaboration de l'instrument

Les modules inclus dans les questionnaires de chacune des périodes de référence de l'ESCC ont tous été conçus en collaboration avec des spécialistes provenant de Statistique Canada, d'autres ministères et/ou du milieu académique. Les questions ont été conçues pour être posées selon la méthode d'interview assistée par ordinateur (IAO), ce qui veut dire que l'ordre logique des questions a été programmé à mesure que celles-ci ont été élaborées. On a notamment spécifié le genre de réponse voulue, les valeurs minimales et maximales, les vérifications en ligne liées aux questions et la suite à donner en cas de non-réponse.

L'enquête comporte trois composantes de contenu : le contenu commun, le contenu optionnel et le contenu de réponse rapide. Le contenu commun est recueilli auprès de tous les répondants de l'enquête. Certains modules sont collectés à chaque année. D'autres modules de contenu commun sont collectés pendant une ou deux années et alternent à tous les deux ou quatre ans. Le contenu optionnel vise à remplir les besoins en données à l'échelle de la région sociosanitaire. Ce contenu, souvent harmonisé à l'échelle provinciale, est unique à chaque région ou province et peut varier d'une année à l'autre. La composante de réponse rapide est offerte aux organisations désirant obtenir des estimations nationales sur un sujet émergent ou particulier lié à la santé de la population. Le contenu de réponse rapide peut être introduit dans l'enquête à chaque période de collecte, soit à chaque période de deux mois. Elles seront diffusées peu de temps après la période de collecte par une annonce de disponibilité des données dans le Quotidien.

Les nouveaux modules et les révisions apportées au contenu de l'ESCC sont mis à l'essai de diverses manières. Les tests qualitatifs sous forme d'entrevues individuelles ou de groupes de discussion sont utilisés pour s'assurer que les questions et les concepts utilisés sont appropriés. Des essais-pilotes peuvent aussi être utilisés pour la mise à l'essai de nouvelles composantes ou de révisions importantes de l'instrument de collecte. Ce type d'essai a été effectué pour la dernière fois avant la collecte de 2007. Les bureaux régionaux de Statistique Canada ont participé à cet essai. Cet essai visait principalement à observer les réactions des répondants, à estimer la durée des diverses sections du questionnaire, à déterminer les taux de réponse et à évaluer les questions avec rétroaction. Les opérations et les procédures sur le terrain, la formation des intervieweurs et l'application informatique de collecte de donnée ont aussi été soumises à des essais.

En plus de l'essai sur le terrain, l'application informatique de collecte des données est soumise à des essais approfondis à chaque fois que cette dernière est modifiée. Le but de ces essais est de repérer toute erreur dans le cheminement du programme ou dans le texte.

Échantillonnage

Il s'agit d'une enquête transversale par échantillon.

Afin de produire des estimations fiables pour les 115 régions sociosanitaires (RS), un échantillon annuel de 65 000 personnes est utilisé. Une stratégie de répartition de l'échantillon, accorde une importance plus ou moins égale aux RS et aux provinces. L'échantillon est d'abord réparti entre les provinces selon leur taille de population et leur nombre de RS. À l'intérieur des provinces, chaque échantillon est réparti entre les RS proportionnellement à la racine carrée de la population de la RS.

L¿échantillon de ménages de l'ESCC a été sélectionné à partir de trois bases de sondage : 40,5% de l'échantillon de ménages provenait d'une base de sondage aréolaire, 58,5 % provenait d'une base liste de numéros de téléphone et 1 % provenait d¿une base de sondage à composition aléatoire (CA). Dans les régions de Nord-du-Québec et Prairie North, seule la CA est utilisée. Au Nunavut, seule la base aréolaire est utilisée. Au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest, la plupart de l'échantillon est tiré de la base aréolaire mais un petit échantillon de composition aléatoire est aussi sélectionné dans les capitales.

La base aréolaire conçue pour l'Enquête sur la population active (EPA) sert de base aréolaire pour l'ESCC. Le plan d'échantillonnage de l'EPA doit donc être considéré dans la sélection de l'échantillon de logements de l'ESCC. Le plan de l'EPA est un plan complexe à deux degrés stratifié dont chaque strate est formée de grappes. L'EPA sélectionne d'abord des grappes selon un échantillonnage avec probabilité proportionnelle à la taille (PPT) et sélectionne ensuite des logements dans les grappes sélectionnées selon un échantillonnage systématique. L'ESCC utilise les grappes de l'EPA, stratifiées à leur tour par RS. Ensuite, un échantillon de grappes et de logements est sélectionné dans chaque RS.

La base liste de numéros de téléphone est utilisée dans toutes les régions pour compléter la base aréolaire, sauf pour 4 RS. Il s'agit d'une base administrative externe de numéros de téléphones mise à jour tous les six mois. Elle est stratifiée par RS en utilisant un fichier de conversion de codes postaux afin de pouvoir associer des RS aux numéros de téléphone. Dans chaque RS, on sélectionne aléatoirement des numéros de téléphone.

Finalement, dans 4 RS, un échantillon de numéros de téléphone de la base de sondage à composition aléatoire (CA) est utilisé selon la méthode des banques valides, en ne gardant que les banques de cent numéros avec au moins un numéro de téléphone résidentiel valide. Les banques sont groupées en strates CA se rapprochant le plus possible de la géographie des RS. Dans chacune des strates, on choisit au hasard une banque de cent numéros et génère aléatoirement un numéro compris entre 00 et 99 pour créer un numéro de téléphone complet à 10 chiffres. Cette méthode est répétée jusqu'à ce que la taille d'échantillon requise soit atteinte.

Lors de la sélection, la taille d'échantillon est gonflée pour tenir compte de la non-réponse et des unités ne faisant pas partie du champ d'observation (par exemple, les logements vacants, les institutions, les numéros de téléphones non-valides, etc.).

Une fois l'échantillon de logements ou de numéros de téléphone sélectionné, un membre de chaque ménage est sélectionné. La sélection se fait au moment de la collecte lors du contact. Tous les membres du ménage sont alors listés et une personne de 12 ans et plus est sélectionnée en utilisant différentes probabilités de sélection selon l'âge et selon la composition du ménage.

Sources des données

Il s'agit d'une enquête à participation volontaire.

Les données sont obtenues directement auprès des répondants.

Le questionnaire de l'ESCC est administré au moyen d'interviews assistées par ordinateur (IAO). Des unités d'échantillonnage sélectionnées à partir de la base aréolaire répondent aux questions suivant la méthode d'interview en personne assistée par ordinateur (IPAO) tandis que les autres unités, sélectionnées à partir des bases de sondage téléphoniques, répondent aux questions suivant la méthode de l'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO).

L'IAO procure un certain nombre d'avantages quant à la qualité des données par rapport aux autres méthodes de collecte. Premièrement, le libellé des questions, comprenant les périodes de référence et les pronoms, est personnalisé automatiquement en fonction de facteurs comme l'âge et le sexe du répondant, de la date de l'interview et des réponses aux questions précédentes. En second lieu, on applique des mesures de contrôle qui isolent les réponses incohérentes ou hors normes, et des prompteurs apparaissent à l'écran lorsqu'une entrée incorrecte est enregistrée. Le répondant reçoit une rétroaction immédiate et l'intervieweur peut corriger toute incohérence. Troisièmement, le processus permet de sauter automatiquement les questions qui ne concernent pas le répondant.

Les intervieweurs IPAO travaillent séparément depuis leur domicile à l'aide d'un ordinateur portatif et sont supervisés à distance par des intervieweurs principaux. Les interviews complétées sont envoyées quotidiennement de leur domicile au bureau central de Statistique Canada, et ce, par transmission téléphonique protégée. Les intervieweurs ITAO travaillent dans des bureaux centralisés sous la supervision d'un intervieweur principal. Il incombe au surveillant de projet du bureau régional, à l'intervieweur principal et à l'équipe d'assistance technique de transmettre les dossiers de chacun des quatre bureaux ITAO au bureau central.

On a pu compter pour la collecte par ITAO, sur un ordonnanceur d'appels automatique, c'est-à-dire un système central qui optimise l'agencement des rappels et l'ordonnancement des rendez-vous.

Voir le(s) Questionnaire(s) et guide(s) de déclaration .

Détection des erreurs

La vérification des données est exécutée en partie par l'application d'interview assistée par ordinateur (IAO) durant la collecte des données. Il est impossible que les intervieweurs saisissent des valeurs situées en dehors de la fourchette permise et qu'ils commettent des erreurs d'enchaînement, car celui-ci était contrôlé par le système programmé de sauts de question (commandes « passez à ») de l'IAO. Par exemple, l'IAO fait en sorte que les questions qui ne s'appliquent pas au répondant ne sont pas posées. Dans le cas de certains types de déclarations non cohérentes ou inhabituelles, l'application affiche des messages d'avertissement.

Plusieurs vérifications sont effectuées au Bureau central lors de l'étape du traitement des données. Une vérification des erreurs critiques provoquant le rejet d'enregistrements de répondants (par exemple, dans les cas de population hors cible) est réalisée. Les cheminements de question sont aussi ajustés au cours du traitement et un programme de détection et de correction des incohérences entre les données est appliqué. Des règles de cohérence sont aussi appliquées lors que des réponses contradictoires sont présentes. Dès lors, les données incohérentes sont habituellement converties en réponse « non-déclarée ». Des comparaisons entre les fréquences obtenues au cours de la période courante et celles obtenues lors de périodes de référence antérieures sont également effectuées dans le but d'identifier des erreurs avant la diffusion.

Enfin, les indicateurs de santé provenant du contenu commun de l'ESCC sont soumis à un processus de certification après que les fichiers de microdonnées soient complétés. Les estimations sont vérifiées pour toutes les géographies, selon le sexe, les groupes d'âge et sont comparées à celles des années précédentes. Ce processus permet de certifier que les estimations des indicateurs clés sont acceptables.

Imputation

À compter de l'année de référence 2011, la variable de revenu du ménage sera imputée. Les valeurs manquantes pour cause de refus des répondants ou du manque d'information sur le revenu du ménage seront complétées au moyen de techniques statistiques. La principale variable d'intérêt est INC_3: « Revenu total du ménage - meilleure estimation », mais toutes les variables dérivées basées sur le revenu seront touchées. Les variables sur le revenu ainsi que l'indicateur d'imputation (INCFIMP en 2011 et INCFIMP4 pour les années suivantes), qui précise quelles variables ont été imputées, seront inclus dans le fichier de données. Pour avoir plus d'information au sujet du processus d'imputation, veuillez communiquer avec les Services à la clientèle (613-951-1746; télécopieur : 613-951-0792 ou hd-ds@statcan.gc.ca) pour obtenir un exemplaire de document « L'imputation du revenu pour l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes ».

Estimation

Le principe sur lequel s'appuie l'estimation dans le cas d'un échantillon probabiliste tel que celui de l'ESCC veut que, outre elle-même, chaque personne faisant partie de l'échantillon en « représente » plusieurs autres qui ne font pas partie de l'échantillon. Par exemple, dans un échantillon aléatoire simple au 1/50 (2 %) de la population, chaque personne représente 50 membres de la population. Conformément à la terminologie utilisée ici, chaque personne a un coefficient de pondération (ou poids) de 50. La phase de pondération est l'étape où l'on calcule ce poids d'échantillonnage pour chaque personne. Le poids doit être utilisé pour produire des estimations représentatives d'après les données de l'enquête. Par exemple, si l'on veut estimer le nombre de personnes qui ont vécu un épisode dépressif majeur, on additionne les poids des répondants à l'enquête qui présentent cette caractéristique. Afin que les estimations produites à partir des données d'enquête soient représentatives de la population couverte et non seulement de l'échantillon lui-même, il est primordial que les utilisateurs incorporent les poids dans les calculs.

Afin de déterminer la qualité de l'estimation, la variance doit être calculée. Étant donné que l'ESCC utilise un plan de sondage à plusieurs degrés, il n'existe pas de formule simple pour calculer les estimations de la variance. Par conséquent, il est nécessaire d'utiliser une méthode approximative. Le coefficient de variation, l'écart type et les intervalles de confiance peuvent ensuite être calculés à partir de la variance. La méthode de ré-échantillonnage bootstrap utilisée pour l'ESCC sous-tend la sélection d'échantillons aléatoires simples, appelés les échantillons répétés, et le calcul de l'écart entre les estimations d'un échantillon répété à l'autre. Dans chaque strate, on sélectionne un échantillon aléatoire simple de (n-1) des n grappes avec remise pour former un échantillon répété. Il est à noter que puisque la sélection se fait avec remplacement, une grappe peut être choisie plus d'une fois. Pour chaque échantillon répété, on recalcule le poids de sondage de chaque enregistrement dans les grappes (n-1) sélectionnées. Ces poids sont par la suite post-stratifiés en fonction de l'information démographique de la même façon que les pondérations du plan de sondage, ce qui permet d'obtenir les poids bootstrap finaux. Le processus complet (sélectionner les échantillons aléatoires simples, recalculer et post-stratifier les poids de chaque strate) est répété B fois, B prenant une grande valeur. En général, on utilise B=500 pour l'ESCC afin de produire 500 poids bootstrap. Pour obtenir l'estimateur bootstrap de la variance, on doit calculer l'estimation ponctuelle de chacun des B échantillons. L'écart type de ces estimations représente l'estimateur bootstrap de la variance. Statistique Canada a élaboré un programme qui peut effectuer tous ces calculs pour l'utilisateur : le programme Bootvar.

Évaluation de la qualité

Afin d'assurer à l'enquête l'atteinte de ses objectifs (voir rubrique « Description de l'enquête »), un Comité directeur et un Comité consultatif composés de responsables des ministères provinciaux de la santé, de Santé Canada et de l'Agence de santé publique du Canada ont fixé les concepts et les centres d'intérêt. Ils ont réuni des groupes d'experts pour les conseiller sur les mesures à prendre afin d'obtenir les résultats envisagés et pour leur recommander des instruments de collecte et des index éprouvés. Les données qui en résultent sont reconnues comme mesures valables de concepts contemporains tels que l'indice de l'état de santé, la limitation de l'activité, les problèmes de poids et la douleur chronique.

Tout au long de la collecte, des mesures de contrôle et de suivi ont été mises en place et des mesures correctives ont été apportées afin de minimiser les erreurs non dues à l'échantillonnage, par exemple l'évaluation des taux de réponse, l'évaluation des données rapportées et non-rapportées, l'observation d'entrevues sur le terrain, l'amélioration des outils de collecte pour les intervieweurs, etc.

Une fois les étapes de traitement terminées, trois étapes d'évaluation des données sont entreprises. D'abord, un programme de validation est utilisé afin de comparer certains indicateurs clés de l'enquête avec l'année précédente. Cette validation s'effectue à divers niveaux géographiques, par groupe d'âge et par sexe. Les différences significatives sont examinées pour déceler toutes anomalies dans les données. Par ailleurs, le travail des analystes qui utilisent les données en vue de la publication d'articles analytiques sur des thèmes particuliers permet de porter un regard approfondi sur plusieurs variables de l'enquête et constitue un moyen efficace de déceler des erreurs.

Finalement, une étape de validation externe se greffe aussi au processus de validation. Les fichiers de partage sont envoyés avant la diffusion aux partenaires provinciaux et fédéraux pour un examen de deux semaines. Ces derniers peuvent ainsi scruter les données et informer Statistique Canada de toutes préoccupations ou anomalies quant à la qualité des données.

Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la loi. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

Des contrôles de divulgation seront appliqués aux fichiers de microdonnées à grande diffusion (FMGD). Même si l'enquête produit maintenant des fichiers de données sur une base annuelle, les FMGD continueront d'englober des tranches de données de 2 ans de données à la fois et seront diffusés à chaque deux ans (par exemple, 2007-2008, 2009-2010, etc.). Les FMGD diffèrent des fichiers maîtres détenus par Statistique Canada sur un certain nombre de points importants. Ces différences sont le résultat d'actions prises afin de protéger l'anonymat des répondants individuels aux enquêtes. Premièrement, les variables sensibles ont été regroupées, maximisées ou complètement enlevées des fichiers. Deuxièmement, certaines régions sociosanitaires ont été groupées à d'autres en raison de la petite taille de leur population et du risque associé à la divulgation. Enfin, certaines valeurs contenues dans les identificateurs indirects (souvent des variables sociodémographiques) ont été supprimées.

Les utilisateurs devant avoir accès à l'information exclue des fichiers de microdonnées peuvent acheter des totalisations spéciales, ou accéder aux fichiers maîtres par l'entremise du programme des Centres de données de recherche ou par le programme de télé accès. Les résultats sont vérifiés pour respecter la confidentialité avant d'être fournis aux utilisateurs.

Les estimations qui figurent dans le corps d'un tableau statistique doivent être arrondies à la centaine près selon la méthode d'arrondissement classique. Si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre zéro et quatre, le dernier chiffre qu'on garde ne change pas. Si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre cinq et neuf, on augmente d'une unité la valeur du dernier chiffre à garder. Les totaux partiels marginaux et les totaux marginaux des tableaux statistiques doivent être calculés d'après leurs éléments correspondants non arrondis, puis arrondis à leur tour à la centaine près selon la méthode d'arrondissement classique. Les moyennes, les proportions, les taux et les pourcentages doivent être calculés à partir d'éléments non arrondis (par exemple les numérateurs ou les dénominateurs), puis arrondis à une décimale près selon la méthode d'arrondissement classique. Pour arrondir à un seul chiffre selon cette méthode classique, si le dernier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre zéro et quatre, le dernier chiffre à garder ne change pas. Si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre cinq et neuf, on augmente d'une unité le dernier chiffre à garder. Les sommes et les différences d'agrégat (ou de rapports) doivent être calculées à partir de leurs éléments correspondants non arrondis, puis arrondies à leur tour à la centaine près (ou à la première décimale près) selon la méthode d'arrondissement classique. On ne doit en aucun cas publier ni diffuser d'une autre façon des estimations non arrondies. Les estimations non arrondies donnent l'impression d'être beaucoup plus précises qu'elles ne le sont en réalité.

Révisions et désaisonnalisation

Cette méthodologie ne s'applique pas à cette enquête.

Exactitude des données

Pour des détails sur les mesures d'exactitude des données et les taux de réponse, veuillez vous référer aux documents Étude du mode de collecte et Guide de l'utilisateur. Pour obtenir un exemplaire des documents, veuillez communiquer avec les Services à la clientèle au (613-951-1746; télécopieur : 613-951-0792 ou statcan.hd-ds.statcan@canada.ca).

Documentation

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